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crise et mutation - Page 16

  • Normcore et Normauxpathes

     

    Aris Servetalis Images

     

    Aris Servetalis Normcore ou normauxpathe ?

     

    Les peintres de la renaissance vivaient dans des palais, les Montparnos dans des mansardes. Chaque artiste est le fruit de son époque. Il en est de même pour les tendances.

    C’est ainsi que le pays le plus moribond d’Europe, la Grèce, nous livre les meilleurs films indépendants du moment et de très loin. 

    Apres le remarquable Attenberg de Rachel Athina Tsangari, Je suis tombé sur L de Babis Makridis, un film stupéfiant, le mot est faible, inaudible dans nos contrées où les hommes politiques devenus Sex Symbols abattent de jeunes proies économisées nous rappelant ainsi la puissance d’une existence toute entière tournée vers le verbe plutôt que les actes. Leurs dagues trouant l’horizon d’un monde où le tissu économique et social est devenu interdépendant avec le tissu amoureux…Fin des lumières...

    Les punks étaient les fils maudits du thatchérisme sinon comment à vingt ans peut-on faire du No Future un art de vivre ? Johnny Rotten avait la réponse...

    On ne naît pas sociopathe, on le devient…

    En attendant la déferlante Normcore :

    http://next.liberation.fr/mode/2014/03/07/normcore-la-banalite-en-etendard_985365

    http://opnminded.com/blog/mode/07-03-2014/la-tendance-normcore-acting-basic-des-hipsters-25652

     

     

    Petit rappel qui va désespérer Naomi Klein :

    Les normauxpathes pensent que la Roue manie est une maladie du pneu européen, les Normcore n’achètent plus de voitures car les vignettes sont trop dures à enlever. 

    A ce jour, on n’a jamais vu un membre (qui a des fourmis) du gouvernement sortir avec une ouvrière de chez Good Year…Le redressement industriel commence par soi-même.

    C'est l'unique moment où le droit de vote est supérieur à l'acte d'achat dans les démocraties de Marché...

    Quand on vous disait que nous étions dans une république banalière…

  • La Grande Déconnexion

     

    EN 2014 dans la zone Euro, des signaux gouvernementaux motivaient les foules  et propulsaient les êtres par légion leur intimant l’ordre de dépasser d’une tête ou d’un talon les peuples voisins avec lesquels nous devions mutualiser nos intérêts divergents, suprême paradoxe, dans une marche forcée vers le fédéralisme, notre destin programmé.

    De choc en pacte se précisait l’impact.

    Cela s’appelait la compétitivité

     Le concept était difficile à comprendre sauf pour celui qui maîtrise l’art étrange de tendre les bras vers celui qui veut les lui couper.

    Chaque peuple était un ami et un concurrent qui pouvait à tout moment te piquer du bizzness parce qu’il était plus attractif en baisse des salaires que l’on appelait pudiquement le coût du travail.

    Les Market friendly galvanisés tentaient de promouvoir l’idée ridicule que le Marché maîtrise la promesse d’un droit au bonheur dans un paradis promis.

    Un  Paradis de stress et de paillottes pour la légion des damnés dont les rangs grossissaient journellement et qui sentait confusément que rester accroché à une falaise de marbre serait un objectif inatteignable.

    De nouveaux amis apparaissaient, des amis qui ne prêtaient pas d’argent, n’étaient d’aucune utilité et n’apportaient aucune solution.

    Des amis avec lesquels, on ne pouvait  partager que la sous-France.

    Beaucoup se trouvaient plus près de la mer (l'Amer) que des coquillages essayant déjà difficilement de ne pas sombrer vers le chômage et le hors d’usage.

     Ils ne seraient jamais des êtres de désir dans la compétition, tout juste espéraient t’ils être sauvés comme des produits de l’économie sans trop y croire. Sur le fond, ils ne souhaitaient pas vraiment accompagner cette mutation dans laquelle ils ne pourraient que croiser le bonheur.

     

    Mutation pour les uns, Grande Déconnexion pour les autres…

  • Mort active des solutionnistes

     

     crise et mutation,crise 1929,futur stagflation

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Pouvoir incantatoire de la méthode Coué : haute volupté…A n’être plus en cette heure qu’un fantôme flambant parmi 40 millions de naufragés économiques dans l’Europe.

    Une larme de pétrole qatari  tombée des cieux sur une civière (paiement à tiers en Marisol Touraine), un frisson dans l’ivresse mathématique du pole emploi sous le regard infrarouge d’une télécommande  où les experts BFM business qui nous parlaient de reprise américaine devaient s’incliner devant nous  et Helicopter Ben aka Bernie la planque spécialiste de la crise de 29 qui venait de rendre son verdict.

    Le Quantitative easing allait continuer jusque 2015 (au moins) puisque de reprise, il n’y en avait pas ni dans l’immobilier ni dans  l’économie réelle puisque le chômage baissait  parce que les gens ne s’y inscrivaient plus et que le cash n’était toujours pas investi dans l’économie réelle.

     Il en était de même en France avec les emplois d’avenir, la risée des cités et de la fameuse démographie française citée encore en exemple par ceux qui visiblement n’avait jamais mis les pieds dans une CAF.

    L’espoir de salut résidait dans la planche de billet car en période de crise comme je le dis souvent "même les billets font la planche."

    Nous étions donc bien dans le pire des scenarios celui que nous avions annoncé, celui du japon et du châtiment des neufs orifices…Vous serez punis par tous les orifices par lesquels vous avez consommé…Sarkozy préparait son retour en étudiant les abenomics planche à billet japonaise…Autrement dit,  il ne restait plus qu’à prier tel un bobo insomniaque à 10 000 boules le mètre carré, vain grain de vanité dans le flux savant de la nécronomie.

    Le viager était l’avenir de la France, preuve en était que la caisse des dépôts si prompte à siphonner l’épargne se lançait dedans comme une stratégie destinée à améliorer le quotidien des retraités mais ils dont il s’agissait en réalité de récupérer les mètres carré des vieillards isolés qui n’arrivait plus à payer leurs impôts locaux. Celui qui maitrise le curseur maitrise le jeu.

    Ce n’était ni le bien ni le mal mais le néant d’une faillite économique exprimée par la réalité de ceux qui ne se réincarnent pas, ne se reproduisent pas, et qu’aucune vierge n’attend dans un monde meilleur.

     

    «  Mon portefeuille est triste jusqu’à la mort. »