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krack - Page 14

  • le neuvième cercle de l'enfer économique

    Special dedicace à Jacques

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    Deux stratégies s’affrontaient autrefois, dans le combat que le capitalisme livre à lui même :
    La première à l’exemple des USA laissait librement proliférer la valeur d’échange et la course à l’argent.
    La seconde (social libéralisme que vient juste de découvrir le PS en France) visait à contrôler l’accumulation du capital et à le restituer en partie à la société.
    Les deux ont échouées et le passage de l’une a l’autre à l’image de Freddie et Fannie (organismes de financement de l’immobilier) aux USA est voué à l’échec et n’a rien rien à voir avec le pragmatisme si ce n’est essayer de faire tourner une roue carré en nationalisant les pertes au frais du contribuables.

    Il n’y a à terme plus d’autres solutions pour la masse financière en expansion accélérée par les pays émergents que l’anéantissement, soit par la déflation et l’effondrement des cours artificiellement gonflés, soit la reconversion de ce capital en nouveau mode de production et de consommation durable ce qui prendra plusieurs années et n’est pas certain d’être approuvé par des populations persuadées que la croissance est infinie.

    Les tensions à l’ OMC nous démontrent à quels points, l’ angoisse des sociétés occidentales si fières de leur spectaculaires niveau de vie rameute pour un tour de piste éphémère, les valeurs mortes du passé comme le protectionnisme.

    Protectionnisme et religion (politique de civilisation)


    Car si l’on veut parler de religion, tel Vigile guidant Dante (la divine comédie) dans les cercles de l’enfer nécronomique, nous pénétrons aujourd’hui dans le neuvième cercle, le dernier…
    Le profit a court terme détermine un point concentrique d’ou se règle la distance de notre horizon et celle ci se raccourcit de jour en jour tant il s’agit avant tout de rogner sur les échéances.
    Krach rampant ou Krach lent tel qu’on le définit aujourd’hui aux USA.
    L’économie est rentrée en phase d’implosion lente.
    Tel est aussi l’état prévisible de ceux qui ont abandonnés leur existence à l’économie qui repose sur la confiance.
    Les endettés du profit et de la valorisation ne survivront pas ou difficilement.

    Le souffle vivifiant du commerce international qui avait aéré le monde vient de se refermer.
    Aucun pays n’annonçant de nouveaux monde de production ou de consommation.
    Il nous faut désormais acquiescer au sort suicidaire qui nous est fait et par lequel une économie en dépérissement nous enjoint de dépérir avec elle.
    Bienvenue dans la Très grande dépression et la perte du bonheur dans les démocraties de marché.

  • Necronomy Power

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    "Après avoir résisté tant bien que mal à la tempête internationale, la zone euro est bien en train non seulement de s'enliser dans la croissance faible, mais elle risque aussi désormais de plonger dans la récession", a commenté Marc Touati, directeur de la recherche du courtier Global Equities.
    Merci Marc, mais il y a peine six mois, tu disais le contraire….
    Certes, scier la branche sur laquelle on est assis, revient à se suicider économiquement comme je l’ai fait sciemment en refusant de continuer à passer la serpillière dans les peep show de l’économie globale, bien qu’happé certains jours par la faiblesse hurlante de mes moyens .
    Mais être allé si loin dans le néant valait bien la peine qu’on continuât, vers un néant plus absolu encore…
    Une théorie (TGD) de contrées économiques inexplorées et une sortie du système solaire des banquiers centraux.
    L’honneur de se perdre, en, se souvenant que le déhanchement est un progrès, et qu’un jour d’été, vous est reconnu le privilège d’avoir été fort contre Dieu même si les consommateurs ne font pas de détails et gèrent leur cerveau comme un magasin, l’ouvre et le ferme à heures fixes (le JT de TF1) et laissent tomber sur le sommeil un rideau de fer qu’ils relèvent le matin.
    De toutes les images qui s’inscrivent sur les écrans, il en est qui me fascine plus particulièrement. Ce sont celles qui restituent en pointillé le parcours de l’iceberg, son détachement hasardeux de la glaciation économique, sa dérive aveugle et silencieuse vers une télévision prête à imploser le jour ou il s’agira de dire la vérité.
    C’est peut être pour cela qui il faut réformer la télévision publique.
    Personne hors la société choisie de ceux qui revenus de toute morale obscurantiste ou moderniste, de tout simulacre de repentir, ou succédané d’espoir, savent que la nécronomie suffit à la confusion des temps et au franchissement des espaces : qu’il n’est d’autre loi que celle des monarques de la grande Consommation versant les braises au sein des médias,
    D’autre devoir qu’être a leur service et d’autre gloire que célébrer leur règne.
    Aux courtiers de l’indicible, j’ai préféré les baroques coureurs des bois lancés sur la piste de la TGD.
    Loin, si loin, des spectateurs attardés en l’époque, victime d’un jeu social désuet, divertis et désertés d’eux mêmes, abusés et somnolents , rassurés et inertes.
    Riches du ciel bleu, léchant les persiennes de fer, les nécronomistes, aux chaînes de T.V. privées opposaient le froissement d’ailes brûlées de la gnose et de ce blog.

    Nécronomiquement votre

  • Des news des potes de la Money Power

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    John Paulson "Le sultan des subrimes"

    Encore inconnu, il y a deux ans, devenu légende vivante depuis, John Paulson
    est le courtier qui a empoché 3 milliards de commission de Bear Stearn son employeur spécialisé dans les subprimes et aujourd'hui en faillite sauvé par la FED en monnaie de singe garantie par les contribuables américains mais plus fort encore avec cet argent il a monté quatre fonds spéculatifs destinés à couvrir le risque de défaillance de ces titres hypothécaires.
    Autrement dit de gagner de l'argent quand son ex-employeur et consorts en perdaient.

    Les avoirs de ses fonds sont évalués à 29 milliards de dollars.

    Il a donc repris quelques milliards au passage, mais John non content d'avoir pris dans les deux sens (a la hausse et à la baisse) , s'est payé le luxe d'embaucher Alan Greenspan, l'ancien patron de la Federal Reserve.

    Après tout, n'est ce pas Alan qui a autorisé les crédits aux plus défavorisés par les banques commerciales ???

    John investit maintenant massivement dans l'agro-alimentaire en spéculant massivement sur la hausse, vous vous en seriez doutés...

    Ah John t'es vraiment incorrigible....

    Il n'en reste pas moins vrai qu'il est un de ceux qui connaissent forcément le mieux l'étendue de la catastrophe (concernant tout du moins les crédits immobiliers)

    Et, il vient d'annoncer ce jour (calendrier des révélations) que les deprèciations des banques et leurs pertes seraient encore supèrieures au deuxième semestre
    et qu'a cette occasion, il ne s'interdisait pas d'en racheter quelques unes locales ou régionales qui seront alors en faillite.
    On ne peut pas lever des capitaux tous les six mois...

    Inutile de vous dire que ça sent bon le vent de panique....
    D'autant que l'autre nouvelle du jour, c'est que AMBAC, le réhausseur de crédit ( qui était censé garantir le crédit) vient de congédier son agence de notation Fintch
    A mon avis, il n' y a plus beaucoup de notes a donner et encore moins de garanties....
    En route pour la phase 2 de la TGD (2008-2012)

    Nécronomiquement votre

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