Trump a viré Powell de la FED comme on arrache un organe encore chaud pour le greffer sur un corps en décomposition. À la place, il met son pote — un type qui sent la poudre à canon et la dette recyclée.
La boucle se boucle dans un cliquetis de caisses enregistreuses :
juillet — 29,6 milliards de droits de douane,
juin — 26,6 milliards,
mai — 22,2 milliards,
mars — 8,2 milliards.
Plus de 78 milliards en trois mois, plus que toute l’année fiscale 2024.
Les dollars tombent comme des dents pourries dans un évier bouché.
À ce rythme : 308 milliards fin décembre, +231 milliards par rapport à l’année passée.
Les États-Unis — République fondée sur la manipulation, conglomérat de mirages monétisés. Il suffirait d’un murmure pour fissurer la façade : dire à Donald que le gaz russe reste sur la table… à moins qu’il ne taille dans le gras de son GNL comme un boucher nerveux.
Il suffirait d’éteindre les programmes verts sur mesure pour l’Amérique — mirage marketing que l’affaire Deepseek a déjà éventré, laissant couler l’encre verte dans les caniveaux.
Il suffirait de dire NON aux plans de réarmement dictés par l’OTAN, scripts fiscaux gravés à l’acide : 5 % du PIB pour les canons, missiles et autres cathéters explosifs. Plus de champ d’action — juste des coupes linéaires dans les coloscopies et les bourses étudiantes.
Mais non.
On laisse tourner la machine.
Pratique comme ça.
Le patient est déjà sur la table, ouvert. Le chirurgien se sert un café.