C'est une journée noire pour les citoyens de Bavière parce que ce sera eux qui devront payer la note", a déclaré Werner Schieder, membre du Parti social-démocrate (SPD).
Comme d'autres banques publiques régionales allemandes, BayernLB a investi massivement dans les produits titrisés dans l'espoir d'obtenir une meilleure rentabilité sur ses placements et s'est brûlé les ailes quand la crise du crédit, née de la crise des subprimes, a éclaté.
C'est ainsi qu'une autre banque publique régionale, Sachsen Bank, ex-SachsenLB, a dû être reprise, tandis que la WestLB
est à la recherche d'un partenaire et est en train de supprimer des emplois après un plan de sauvetage de cinq milliards d'euros.
Les banques privées du pays, telles que la Deutsche Bank ou IKB, souffrent également de la crise.
Les banquiers le claironnent : la crise financière est finie.
Entendez par là, qu’ils ont compris que les contribuables devraient de par le monde mettre la main à leur poche s’ils venaient à tomber.
Les maîtres du jeu sont devenus les mettre des lieux.
Quant aux citoyens des démocraties de Marché leur existence ravalée à son mode de financement et des crédits de vingt ou trente ans les entraînent dans une résignation ou
La crainte des dieux a été remplacé par la crainte du Marché financier.
Seule richesse qui ne soit pas comptabilisée, la richesse d’une vie qui exige d’être choisie plutôt que subit.
Tel est le prix à payer. La survie est l’ultime bien consommable.
Nécronomiquement Votre
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Les Dieux sont tombés sur la tête
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RSA trop couteux...
Le Revenu de solidarité active (RSA) ne sera pas généralisé début 2009, le Premier ministre l'ayant jugé mardi "trop coûteux" en l'état et critiquant un aspect du projet qui nuirait selon lui à des bénéficiaires actuels de la prime pour l'emploi.
En d'autres termes, une prime à la misère coûte moins chère qu'une revendication d'emploi.
Nécronomiquement votre
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Prédiction Nécronomique
En introduction à la
la Très Grande Dépression et à la
Perte du bonheur dans les démocraties de marché -conférence fantôme du...
Toutes les économies basées sur la consommation fonctionnent
de la même façon :
Il s’agit de récupérer en recettes des marchés ce qu’on verse en salaires.
La valeur ultime du travail est une valeur consommable et le marché en détermine le prix selon ses propres critères de qualité et d’utilité que l’on appelle aussi : les lois du marché.
La première vertu reconnue au travail, c'est qu'il permet de consommer.
Dans les démocraties de marché, le bonheur des citoyens dépend de la consommation qui dépend de la croissance économique qui dépend de la consommation (70% du PIB) qui dépend elle même du bonheur des citoyens.
La boucle est bouclée...
En période de Très Grande Dépression (2008-2012), a n’être plus que le support d’une consommation amputée par les problèmes de pouvoir d'achat, le travail va perdre pour beaucoup de citoyens du marché, un intérêt que seuls lui reconnaîtront le patronat dont il assure la richesse et le gouvernement dont il assure les recettes fiscales.
Que va-t-il rester, en pareille période, pour beaucoup de citoyens du marché
des illusions engrangés par le bonheur consommable payable à tempérament
si les conditions de crédits se durcissent ?
Le stress, les sépultures d’entreprises et leurs suicidés… ? ? ?
La BCE (probablement en juin) sera contrainte de baisser ses taux pour fluidifier le crédit par trop restreint par les banques pour les consommateurs et les entreprises (rachat, LBO), conséquence de la crise mondiale du crédit;
Ainsi, les gouvernements presseront le citoyen du Marché à survivre au dessus de ses moyens afin de soutenir une consommation qui commence à décroître tout en résorbant des déficits abyssaux.
Il va falloir maintenant perpétuer la survie d’une économie qui met fin aux nôtres (nos économies)...
En résumé :
consommer beaucoup et se consumer à petit coût
Nous sommes authentiquement conviés à nous appauvrir à l’endroit même de notre richesse afin d’enrichir une économie mondiale dont nous sommes exclus.
Nécronomiquement votre