Dans la série plus près de la mer que des coquillages : En live de Davos, un spécialiste du maquereautage nous donne son éminent avis :
David Arkless, vice-président de Manpower, a une idée: «Il existe en Europe 4 millions de places de travail qui ne trouvent pas preneurs. Si l’on arrivait à faire correspondre l’offre et la demande, l’Europe serait pratiquement dans une situation de plein-emploi.»
Il fallait y penser ...Mais ce travailleur du futur tant souhaité par le Marché : flexible, nomade, capable de s'auto-former et responsable de son employabilité, ce n'est hélas pour les refondateurs du capitalisme, pas pour tout de suite...
Entre temps, il va falloir remplir la main qui se tend afin d'éviter qu'elle se referme et se transforme en poing.
Voir dans notre pays, Olivier Besancenot (même si je veux bien croire qu'au fil du temps, il ait fait des progrès en boxe...LOL) érigé soudain en danger public numéro 1 pour la démocratie...nous démontre à quel point...l'absurde, la peur du fight et de la crise sociale ont fait leur apparition auprès de gouvernements qui attendent la reprise...comme on attend Godot...
Nécronomiquement votre
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Manpower VS Necronomy power
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Bienvenue dans la TGD (séquence musicale)
A Manouchka Tastroff (Fanny) qui m'a recueilli dans sa caravane...un soir de vision de la TGD (aout 2005) après un suicide économique...
(il est interdit de parler de la TGD...)
Une princesse pour le roi beatnik...et une fiancée intersidérale
http://fr.youtube.com/watch?v=0K0MICzgOPg
Inutile de faire une revue de presse et des titres des journaux (libé de ce jour) , nous avions raison sur tout depuis le début...Savourons cet instant...
Bienvenue dans la TGD...
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Inutile et hors d'usage dans les démocraties de Marché
A Vincent
Pour ceux qui l'ont raté, un excellent article dans la tribune
de Michel Maffesoli, professeur à la Sorbonne (Paris Descartes) (vient de publier "Apocalypse", CNRS Editions, 2009) qui explore l'un des fondements de la Nécronomie
Devenir inutile et hors d'usage...
Extrait choisi :
Rappelons que l'expression "valeur travail" (qui vient droit du "Capital" de Marx) est le signe évident de la marxisation des élites. Quel déphasage ! La valeur travail comme valeur essentielle est donc le must incontournable de tous les discours éducatifs, politiques, sociaux, des pensées convenues et dominantes. Aujourd'hui, ne peut-on pas, ne fût-ce qu'à titre d'hypothèse, inverser le problème ?
La crise est dans nos têtes, pas forcément d'une manière consciente. Mais d'une manière prégnante, un autre imaginaire se met en place. C'est d'abord dans les mentalités que s'opèrent les grandes transformations, que surgit un autre paradigme, que s'élabore une autre façon d'être-ensemble. Avec l'esthétisation de l'existence, avec l'art se capillarisant dans la vie quotidienne, l'accent est remis sur le qualitatif et le refus du saccage productiviste. Au sérieux du productivisme moderne se substitue un ludique ambiant.
L'ambiance créatrice caractérise, osons le mot, la postmodernité. Ce n'est pas la première fois que la création est le moteur principal de la culture : "Quattrocento", Florence la belle, Vienne fin de siècle, XVIIème siècle français... Pourquoi ne pas admettre qu'un tel idéal de créativité meut en profondeur l'imaginaire social. Après l'usure de l'usage, on verrait revenir le non-nécessaire, le désir du superflu. On retrouverait le sens de l'inutile, l'importance, en son sens fort, du spirituel. L'irrépressible prégnance du luxe qui est, étymologiquement, non fonctionnel. En ce qu'il traduit la "luxation" d'un corps social rechignant à la totale marchandisation du monde.
Toute renaissance marque l'avènement des créatifs au pouvoir
(Normal, en periode difficile, il faut forcément être très créatif...)
En route pour la Postmodernité...
Necronomy Power