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commerce electronique

  • Promotion Plouf...

     

    VGE

    A Jimmy Fulgor

    La crise de la COVID-19 a fait chavirer l’immobilier de bureaux. Le marché des grandes métropoles françaises était pourtant jusqu’alors sur une trajectoire ascendante, triomphante même. Plébiscités par les investisseurs, les montants investis progressaient de plus de 17% par an depuis 2009 pour atteindre le record de 25 Md€ en 2019

    Une demande en chute libre

    Aujourd’hui, c’est un peu la Bérézina. La demande placée, c’est-à-dire le volume des transactions locatives ou ventes à l'occupant, est en chute libre. En Ile-de-France, le décrochage atteint 46,3% sur les 9 premiers mois de l’année par rapport à la même période de 2019. C’est sans commune mesure avec les chocs subis au début des années 2000 ou lors de la grande récession de 2008-2009. Conséquence, des mètres carrés, même bien placés, ne trouvent plus preneur. C’est ce qu’indique l’offre immédiate de bureaux en région parisienne qui s’établissait fin septembre à près de 3,3 millions de m², en hausse d’un peu plus de 18% sur un an. La tendance est la même dans les principales métropoles régionales.

    Rapport XERFI

    Tout au long de ces années, chers amis, j’ai croisé beaucoup de gens qui souhaitaient ou qui pronostiquaient un Krach immo. Il est vrai que la bulle est énorme et que les prix sont surévalués de 30%. J’ai toujours dit que tant que les banquiers centraux soutiendraient le marché avec des taux zéro ou négatifs, il ne pourrait y avoir de krach pas plus que sur le Marché actions. Le capitalisme avait inventé le capitalisme sans risque. Toutefois, j‘ai toujours précisé que le signal d’un Krach viendrait de l’immobilier de bureau et des baux commerciaux. Le secteur de l’immobilier commercial est un moteur essentiel de la croissance mondiale. Sa valorisation marchande totale dépasse celle de tous les Marchés actions et obligations combinés au niveau mondial. Le télétravail, la distanciation sociale va anéantir tout cela. Les promoteurs déjà surendettés ne peuvent plus être sauvés que par les gouvernements ou des fonds d’investissement très aventureux. Seuls les plus gros et d’importances systémiques seront sauvés. Dans de nombreuses villes, les prix de l’immobilier commercial vont donc baisser sur une longue période faisant exploser la bulle immobilière. Alors reste bien sûr, la question de l’immobilier résidentiel. Cela mettra un peu de temps à cause de la pénurie de logements mais, il est certain que les jeunes générations qui n’avaient déjà plus accès en tant que primo-accédants choisiront de ne plus assumer des loyers ou des achats à des prix démentiels. Beaucoup migreront vers des villes d’importances moyennes. En priorité tous ceux qui peuvent télétravailler. À tous ceux-là viendront s’ajouter, tous ceux qui venaient étudier dans les grandes villes et ruiner les économies de papa en louant des chambres de bonnes qui pourront désormais étudier et obtenir leur diplômes à distance.

    Ce n’est pas un hasard non plus si  Les réseaux bancaires de la Société générale et du Crédit du Nord vont fusionner, entraînant la fermeture de 600 agences. Toutes les autres banques suivront vont tous être obligés de consolider leurs réseaux d’agences qui coûtent cher et rapportent de moins en moins.