democratie marche
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Plan de relance : Le retour du consommateur zombi
Allez Jean-claude, un petit effort... appuie sur le bouton du détonateur... et baisse les taux...qu'on en finisse...
En 2009 le rock n roll reprend ses droits et l'on revit, enfin, heure par heure et jour par jour, à la vitesse des réseaux intraneuronaux qui forment l'intelligence collective...
A la question : le succès est il compatible avec la crédibilité ?
Anton Newcombe répondait invariablement : «je ne suis pas à vendre »
http://fr.youtube.com/watch?v=o80pE90CAxI&feature=related
Trois décennies auparavant, l'ami Joe strummer avait tranché : Everyone is a prostitute.
Car en final chacun sera jugé sur sa façon de consommer...La consommation n'étant que notre seul destin planétaire, notre seul avenir commun.
Derrière chaque acte d'achat se dissimule un plan social : cesser d'acheter tel produit, c'est mettre en danger des salariés...On nous exhortera bientôt de consommer pour sauver des emplois ainsi que cela se pratique couramment au Japon (voir Toyota)
Quand l'addiction se marie à la nécessité, on se soutient soi même en soutenant l' économie.
Tel est le destin du consommateur salarié-zombi dans les démocraties de Marché où le droit de vote est moins important que l'acte d'achat et où ce que nous faisons individuellement pèse moins sur notre avenir commun que les achats que nous effectuons.
C'est au consommateur que s'adressera le second plan de relance que devra mettre en place, forcément, le gouvernement, même si il y est totalement opposé à ce jour...car il juge cela sans effet...
il va falloir faire revenir les zombis dans les centres commerciaux avant qu'ils désapprennent à acheter...
Et ce, avant le démarrage de la bulle verte...
En route pour la TGD...
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Prédiction Nécronomique
En introduction à la
la Très Grande Dépression et à la
Perte du bonheur dans les démocraties de marché -conférence fantôme du...
Toutes les économies basées sur la consommation fonctionnent
de la même façon :
Il s’agit de récupérer en recettes des marchés ce qu’on verse en salaires.
La valeur ultime du travail est une valeur consommable et le marché en détermine le prix selon ses propres critères de qualité et d’utilité que l’on appelle aussi : les lois du marché.
La première vertu reconnue au travail, c'est qu'il permet de consommer.
Dans les démocraties de marché, le bonheur des citoyens dépend de la consommation qui dépend de la croissance économique qui dépend de la consommation (70% du PIB) qui dépend elle même du bonheur des citoyens.
La boucle est bouclée...
En période de Très Grande Dépression (2008-2012), a n’être plus que le support d’une consommation amputée par les problèmes de pouvoir d'achat, le travail va perdre pour beaucoup de citoyens du marché, un intérêt que seuls lui reconnaîtront le patronat dont il assure la richesse et le gouvernement dont il assure les recettes fiscales.
Que va-t-il rester, en pareille période, pour beaucoup de citoyens du marché
des illusions engrangés par le bonheur consommable payable à tempérament
si les conditions de crédits se durcissent ?
Le stress, les sépultures d’entreprises et leurs suicidés… ? ? ?
La BCE (probablement en juin) sera contrainte de baisser ses taux pour fluidifier le crédit par trop restreint par les banques pour les consommateurs et les entreprises (rachat, LBO), conséquence de la crise mondiale du crédit;
Ainsi, les gouvernements presseront le citoyen du Marché à survivre au dessus de ses moyens afin de soutenir une consommation qui commence à décroître tout en résorbant des déficits abyssaux.
Il va falloir maintenant perpétuer la survie d’une économie qui met fin aux nôtres (nos économies)...
En résumé :
consommer beaucoup et se consumer à petit coût
Nous sommes authentiquement conviés à nous appauvrir à l’endroit même de notre richesse afin d’enrichir une économie mondiale dont nous sommes exclus.
Nécronomiquement votre