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  • Strass et paillettes vs stress et paillotes

    fed;bce,stresse,strass,paillettes,paillotets,assou^lissrùrnht bi billetsPour la Réserve fédérale, l'orientation vers une baisse des taux d'intérêt peut sembler peu cohérente, surtout lorsque l'on considère que ce sont les citoyens qui supportent les conséquences de la crise actuelle, et non les spéculateurs des marchés financiers.

    Jetons un coup d'œil à ces chiffres, une véritable montée en flèche des prix de certains produits alimentaires de consommation courante aux États-Unis, de 2019 jusqu'à aujourd'hui. Le cacao a grimpé de 345 %, le jus d'orange de 260 %, l'huile d'olive de 219 %, le sucre de 120 %, et ainsi de suite. Officiellement, l'inflation aux États-Unis a maintenu un rythme soutenu, dépassant les 3 % au cours des trois dernières années. Une inflation qui, traduite dans les rayons des supermarchés, signifie que l'Américain moyen débourse aujourd'hui près de 40 % de plus pour ces denrées alimentaires essentielles qu'en 2019. Et pendant ce temps, les salaires, ont-ils suivi cette cadence effrénée ?

    Plus de 100 épiceries aux États-Unis ont vu leurs prix augmenter de plus de 50 % depuis 2019, une tendance alarmante. Tout cela n'est qu'un spectacle, une pièce de théâtre élaborée, visant à rendre acceptable pour la majorité de la population un système qui exploite ceux qui travaillent et produisent, au profit des spéculateurs, laissant en retour des miettes de bien-être. Ces miettes qui, à long terme, se transforment toujours en fardeau pour l'homme ordinaire, que ce soit par des hausses d'impôts, des coupes dans les services publics ou une inflation galopante qui érode les revenus. Et que dire des crises systémiques, qu'il s'agisse de conflits ou de pandémies, négligées au profit d'intérêts particuliers ?

    L'Américain moyen se retrouve donc confronté à une escalade vertigineuse des prix, avec une dette de carte de crédit en constante augmentation et des économies réduites à néant. En d'autres termes, un pouvoir d'achat anéanti. Et pendant ce temps, les banques centrales, avec leur rhétorique monétariste, font payer l'addition à l'homme ordinaire pour les excès de Wall Street. Il est presque ironique de constater à quel point certains se laissent berner, s'endettant pour acheter des actions, participant ainsi à leur propre appauvrissement. Avec la flambée des prix à la pompe au début de la saison des vacances de printemps, la hausse actuelle des prix du pétrole semble être la cerise sur le gâteau pour une inflation hors de contrôle.

    Alors, pourquoi la Réserve fédérale devrait-elle baisser ses taux, alors que tous ces indicateurs pointent vers une nouvelle escalade des prix ? Après tout, ce sont les citoyens qui paient le prix de la crise, pas Wall Street, ni Capitol Hill. Et ils le font souvent sans même s'en rendre compte. D'ici novembre, il est fort probable que l'administration Biden trouvera un moyen de renflouer les comptes à sec des citoyens, surtout avec l'œil scrutateur de Monsieur Smith sur les milliards alloués à l'Ukraine ces dernières années. Et tandis que l'un des candidats laisse entendre que Kiev lui importe autant que de payer ses impôts, du côté du Kremlin, les signaux d'apaisement envers son ami Donald se multiplient.

    Appréciez-vous ce monde d'assouplissement quantitatif perpétuel, d'impression monétaire à l'échelle mondiale, de dette fictive qui ne pourra jamais être remboursée ? Bienvenue à bord. Aux États-Unis comme en Europe, où désormais la BCE mène la danse. C'est le modèle vers lequel nous nous dirigeons, pour éviter de finir en "chinois", quoi qu'il en soit.