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  • Terrorisme et Etat digital

     

     

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    un article visionnaire de l'ami Philippe Godard

     

    ECHAPPER_AU_NOUVEL_AGE_DIGITAL-2.pdf

     

     

  • Transhumanisme

    Mardi dernier, je me suis rendu à la mairie du deuxième à Paris avec un double objectif.

    1 Voir le maire Jacques Boutault maire écolo, autrefois un ami lorsqu'il éditait le fanzine "La Riposte"

    Jacques était venu à mes 40 ans ( il y a dix huit ans) pour me dire que j'étais un libertarien. J'ignorais le sens du mot à l'époque.

    2 Assiter à la conf de Pièces et Main d'œuvre (lien sur la droite)

    Bon, je n'ai pas vu Jacques, occupé qu'il était à remettre des médailles sous l'œil admiratif de vieilles groupies.

    Pour le reste, la conf était intéressante. Je connais bien le discours de Pièce et Main d'œuvre, il bute sur deux points que je me suis permis de leur signaler dans mon intervention.

    Premier point, l'objectif du transhumanisme étant la mort de la mort, ses promoteurs à l'université de la singularité Google et compagnie étant tous des libéraux voire des libertariens, si les tranhumanistes atteignent leur objectif, dans quel système allons nous vivre ? Le capitalisme étant par essence un système basé sur le renouvellement des hommes et des produits. Je consomme...Je meurs...Quelqu'un d'autre prend ma place.

    Si nous ne mourrons plus que se passe t'il ?

    Deuxième question qui a un peu scotché tout le monde (dés que l'on prononce le mot MUSULMAN tout le monde flippe...)

    Pensez vous sérieusement que le monde musulman un milliard de personne, va rester inerte pendant que des libertariens américains expliqueront que l'âme n'existe pas, la conscience non plus donc que les religions sont un tissu de connerie générée par la peur de la mort. Le coran, les mille vierges et tout ça, rien n'existe donc rien n'est vrai et tout est permis...comme disait le vieux de la montagne maître des assassins...

    Perso, je ne le pense pas...les caricatures sont un apéritif de ce que l'on peut s'attendre à vivre si les transhumanistes arrivent à leurs fins. Bref, ils devront vivre dans des blockhaus...

     paradis_pourri_.pdf

  • Personne ne sortira d’ici vivant (Même pas né…)

     

    En France en 2014, à l’angoisse de se trouver un matin au chômage et privé de subsistance, se mêlait la crainte de perdre ses chaînes et de révoquer la dépendance à une société qui opprime sous couvert de protéger.

    Qui n’a jamais vécu des matins gris où des ongles sur la peau viennent nous sortir d’un sommeil sans fin, torpeur végétale d’un été indien devenu hiver de force… ???

    « hey, je travaille moi… » Heureux (se) privilégié(e)… !!!

    Rompre avec la culpabilité dans le théâtre des désolations dont nous n’étions malgré nous que des marionnettes ou des otages délocalisés dans notre propre pays sans passer par la case antidépresseurs, anxiolytiques et autres joies de la sérotonine en barre agrémentée de dopamine devenait mission impossible.

    La vie s’écoulait entre ordonnances et prélèvements obligatoires… Une suite de compétition qu’il nous fallait toutes gagner pour avoir le droit de jouer encore et Angkor...

    Apres tout qui est compétitif ? Le décloisonnement vie publique, vie privée nous apprenait que même les femmes de Président ne le sont pas ou ne le restent que juste un instant...

    Les aspérités concurrentielles qui autrefois faisaient notre différence devenaient des tatouages indélébiles, cicatrices spatiales intra connectées de celui qui n’avait pas accepté que l’on aliène sa liberté par un crédit de trente ans, juste contrepartie d’un boulot qu’il n’aimait pas et d’une femme qu’il n’aimait plus.

    Donner les clefs de sa personnalité au monde entier pour espérer rencontrer l’amour et le travail devenait la condition sine qua non, pour celui dont l’ADN allait être inscrit dans son smartphone et qui serait soigné en fonction de son forfait téléphonique.

    Intégrer le génome humain dans le tel portable. Tel était le plus grand projet de Google qui, comme chacun sait, s'intéressait au marché de la dépendance à la vie. Sous couvert de te sauver la vie, il te fallait laisser tes empreintes biométriques.

    Plus fort encore,  les japonais venaient de mettre au point un système d’échographie qui permettait aux parents qui le souhaitent de garder un souvenir éternel de leur enfant et d’avoir une modélisation parfaite du fœtus via une imprimante 3D.  Cela concernait également les femmes qui avaient perdu leur enfant. Le tout présenté dans une boite à bijoux…

     Autrement dit, il n’était plus nécessaire d’être né pour exister. La boucle était bouclée.

    Notre vie devenait une obsolescence programmée par l’E-conomie.

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