Nabe :
“ Houellebecq n’est pas un simple reflet de notre société : notre société, c’est Houellebecq ! Du triste, du fade, du laid, du laïc, du sinistre, du libéral, de l’amertume, de la complaisance, de l’anxiété, de la misère sexuelle… Quoi de plus logique que sa célébration unanime ? Car même ceux qui le critiquent, qui montent une polémique bénigne et oiseuse sur son dernier livre, ne remettent jamais en cause le fait qu’il est le plus grand écrivain contemporain. « La mode intellectuelle est à la complaisance dans le nihilisme, le vautrement dans la négativité, l’installation apeurée dans le néant confortable », écrit Marc-Édouard Nabe. Glorifier la mort, c’est la recette de Houellebecq, qui colle indéniablement à notre époque. Bingo ! ”
Il y a une part de vérité
chaque époque a les artistes qu'elles méritent puisque comme je le répète souvent nos vies ne sont le fruit que de scénarios d'économistes défunts comme l'écrivait Keynes dans la théorie générale.
L'écrivain Michel Georges Michel raconte dans son livre culte les Montparnos, la rencontre entre Modigliani et Picasso.
Picasso s'interrogeant sur le fait que les Montparnos peignaient toujours des mansardes. Ce à quoi Modigliani lui répondit
- Les peintres de la renaissance vivaient dans des palais, nous nous vivons dans des chambres de bonnes
Picasso qui venait d'inventer le cubisme (une rupture totale) lui rétorqua
- Raisonnement de fin de mois...
Houellebecq c'est ça : un raisonnement de fin de mois, voire un raisonnement de fin de Moi. Un raisonnement de fin du libéralisme.
Pour le dépasser, il faut quelqu'un qui amène une rupture totale exactement comme il faudrait un nouveau système économique.
" comme des blocs indépendants, les salariés bougent rapidement
comme des blocs indépendants, ils trouent l'air sans laisser de traces
https://www.youtube.com/watch?v=1YOsbAUCZU4&list=PLiN-7mukU_REuWdPjItjKgZvlBhOBs5au&index=3