Qu' ils étaient beaux et sexy, ces jeunes gens propriétaires d’appartement de plusieurs centaines de milliers d’euro a tout juste trente ans.
Qui plus est , il avaient confiance en l’avenir et le manifestaient en prenant des crédits de 25 parfois 30 ans.
A coup sûr ils feraient des bons géniteurs tant ils sécurisaient la sécurité.
C’était l’âge de pierre qui précédait l’âge sévère, avant que la contamination par le crédit facile apparaisse,
Et fasse chuter le monde.
En ce temps, on nous disait que le France serait épargnée à l’inverse des autres pays du monde car nous n’avions pas connu les taux variables et que les besoins de logements étaient immense en France., ce beau pays ou les gens avaient pourtant paradoxalement tant de mal à se loger.
Un seuil petit détail mais qui changeait tout avait été omis :
La surévaluation de l’immobilier par rapport aux revenus des ménages qui même en allongeant la durée des crédits de 15 à 25 ans durant la dernière décennie devaient s’engager sur des prix hallucinants.
Le calcul était pourtant d’une simplicité biblique :
De 1997 à 2007, le PIB avait progressé de 50 %, dans le même temps, l’immobilier avait augmenté de 147 %,
Grâce à l’abondance du crédit qui avait créé cette inflation démentielle.
La roue carrée cessait de tourner avec des prix de 3 fois supérieures à la richesse générée.
Des centaines de milliers de couples avaient sacrifié leur avenir sur l’autel du saint-crédit et de la propriété.
Ils étaient désormais contaminés et endettés pour la vie contraints de rembourser une sur-valeur de 30 à 50 % suivant les régions, du prix réel.
Les Bobos qui avaient acheter des appartements en centre villes à des retraités devenus depuis imposable sur la fortune, allaient se transformer en Gogos.
Les non contaminés (non endettés) devenaient les sex symbols des banquiers de la prochaine décennie.
Nécronomiquement votre