Au seuil de son nouveau pas de tango (en avant/ en arrière)sur le versant codé de l'économie, la Money power gratifiait cette fois encore le Marché de figures de styles inédites épuisant un catalogue de subterfuges sans cesse renouvelé afin de poursuivre un périple qui tenait plus du voyage d'agrément que du chemin de croix.
Ainsi les grandes banques américaines auraient négocié avec les autorités les résultats de leurs "stress tests", tests de résistance à un approfondissement de la crise, affirme samedi 9 mai le Wall Street Journal sur son site internet.
Rien que de très habituel...Il s'agissait surtout d'éviter de s'enfoncer au cœur du labyrinthe miné par les actifs toxiques en entamant une nouvelle chasse aux papillons destinée à faire revenir les investisseurs sur les places de Marché pour remplir le tonneau des danaïdes.
Nous étions bien loin du capitalisme moralisé dont l'avènement était annoncé et qui réconcilierait les hommes et la finance et jetterait les bases d'une mondialisation heureuse.
Le charme des nourritures terrestres restait aussi puissant que les pensées de Madoff :
Ma vie a été magnifique, j'ai eu tout ce que je voulais y compris la ferrari de mes rêves et les femmes de mes meilleurs amis.
A Giordano Bruno redécouvrant l'amour de Dieu en termes d'astrophysique, la Money Power préférait une nouvelle fois encore le Western Spaghetti version «le bon, la brute et le truand» différant l'attaque d'un sujet à haut voltage qui menait de la réticence au repentir.
Nécronomiquement votre