Reconnecter le capitalisme financier et le capitalisme entreprenarial revient à mettre ses chaussettes après avoir mis ses chaussures
Un PIB mondial d'environ 55 000 milliards de Dol, une bulle financière qui l’entoure que l'on peut estimer à 600 000 milliard de Dol...
Normalement, nous devrions consommer ce que nous produisons et l’histoire devrait s’arrêter là…Mais voila, nous échangeons 10 fois plus de papier que tout cela…
Rien d’étonnant dans ces conditions que les banques d'investissement faisaient à trente personnes ce que les banques de réseaux faisaient à 3000 points de vente.
Ces dix dernières années une part toujours grandissante de la richesse crée n’a été reliée ni à la production ni à la consommation. Dans un délire autiste, le capitalisme financier a décidé de s’auto-suffire sans travailleurs et dans sa phase ultime sans consommateurs.
Après tout, pourquoi s’emmerder avec des salariés qu’il faudra un jour licencier qui se doublent de consommateurs réclamant du pouvoir d’achat donc de meilleurs salaires…
Comme l’a dit lui-même notre Président « si je ne faisais plus de la politique, je ferai de l’argent… »
Faire de l’argent avec de l’argent est donc logiquement devenu une fin en soi et le plus sûr moyen d’y parvenir, c’est d’en générér avec de l’argent.
Devenir riche est une occupation à temps plein, quand on veut devenir riche, on a pas le temps de travailler…C’est ce que nous enseigne Forbes, tous les mois…Nous en sommes là…
Raison pour laquelle les régulations aménagées pays par pays seront inopérantes
Le seul moyen de reconnecter le câble serait de fermer les bourses comme le préconise l’ami Frédéric Lordon…et l’unique moyen pour que l’argent soit investi dans l’économie réelle qui fait vivre des vrais gens.
Ceci est donc totalement impossible et pas certain de fonctionner comme le rappel l’adage nécronomique : « En période de crise même les billets font la planche… »
PS/ Séquence historique
Au lendemain de la bataille de Waterloo, Nathan Rothschild accomplit un « coup de bourse » remarquable. Informé de la défaite napoléonienne bien avant les autorités, il se rend à la Bourse de Londres et met en vente tous ses titres. Tous pensent alors que Napoléon est sorti victorieux du combat et chacun, gagné par la panique, suit l’exemple de Rothschild. Les actions chutent à une vitesse folle. Rothschild attend la dernière minute puis les rachètent et assoit ainsi la fortune familiale.