Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

necronomie

  • Nécronomie Live

    Invité, il y quelques semaines Pour les 20 du PRCF pour exposer les analyses de la Nécronomie, je me suis rendu  à cette réunion ouverte.

     

    Voici mon intervention, une courte synthèse de ce que nous échangeons sur le blog

    Contre la mondialisation malheureuse [JP Crépin économiste] Front unis de la paix [Gilets jaunes]

  • ORDO DEBITAE

                                  

    Se remplir la bouche d’éducation financière est très à la mode. Essayer de le rendre accessible à tous est une autre affaire.

    L'ami Reprise des chaussettes, grand animateur de ce blog, a raison d'employer ce terme d'Ordo Debitae pour désigner l'Ordre de la dette.

    Comme il le souligne dans ses commentaires, tous les matins nous avons droit à la grande messe de la dette. Personne ne parle pour autant du Pouvoir créancier de la Money Power.

    Le capitalisme, monstre vorace capable de faire la synthèse, a perçu l'énorme demande d'autorité qui hante notre société. Raison pour laquelle, il s'est transformé en néo-ordoliberalisme. Le libéralisme autoritaire.

    Pour ceux qui débarquent sur ce vieux blog, petit rappel sur le fonctionnement de l'ordre de la dette.

    La relation créancier-débiteur se superpose aux relations capital-travail, État-providence-usager, entreprise-consommateur et les traverse en instituant les usagers, les travailleurs et les consommateurs en « débiteurs » . La relation créancier-débiteur devient le pivot autour duquel se fait la transformation de la « gouvernance » (mot de la novlangue du pouvoir qui signifie commandement capitaliste) .

    Nous sommes passés de la régulation fordiste qui privilégiait le pôle industriel et débiteur au temps du capitalisme à la papa à une régulation financière qui met en avant le pôle financier et créancier.

    La messe Ordo Debitae est dite...

    Courtoisie de Vince pour les images

    thumbnail.jpg

    On nous en aura débité des conneries...

    file.jpg

  • Une mauvaise réputation

    Être gouverné, c'est être à chaque transaction, à chaque mouvement noté, enregistré, recensé, tarifé, cotisé, licencié, réformé.
    A la question « Que faire ?» la nécronomie frappe de vanité toute réponse ou solution. Car il n'existe qu'un pouvoir, le pouvoir créancier et qu'un ordre celui de la dette et personne ne veut d'emmerdes avec la Money Power.
    La Money Power qui est non gouvernable remet certes en question l'intervention de l'Etat dans le Marché mais elle a besoin de gouvernementalité. Non celle des institutions à part pour l'autorité et le respect de la propriété mais celle des réalités transactionnelles » nouvelles gouvernementalités de la société civile dont l'Uberisation de la vie est aujourd'hui l'expression parfaite. C'est pour cette raison que nous vivons la politique sans politique Foucault dans « Naissance de la biopolitique » avait parfaitement anticipé le moment où ces réalités transactionnelles détermineraient de nouveaux systèmes de régulation des sujets économiques. D'ici peu avec l'américanisation de notre vie, nous pouvons imaginer sans problème un avenir non pas dans l'intelligence artificielle mais dans les gestionnaires de pénitenciers privés (nouveau Marché) avec travail obligatoire des taulards. Le sursaut d'autorité sans parler de l'achat de foncier, il va falloir le financer et cela génerera une croissance dont l'on se passerait bien d'autant que nous n'espérons pas y participer.
    Je l'avais évoqué, j'ai été reçu à l'assemblée par Charles de Courson plus vieux député et membre éminent de la cour des comptes.
    Évidemment, en constatant la totale inutilité de mon intervention devant plus de quarante associations qui réfléchissent à la démocratie, je me suis barré et j'ai mis fin prématurément à cette réunion déclenchant sans le faire exprès une polémique résumée dans ce courriel qui a été envoyé aux organisateurs par l'un des participants qui me l'a adressé en copie.
    Bref, vous pilotez plus de 40 collectifs et au lieu de passer à l'action d'une action commune, vous les cantonnez à manger des oeufs mimosas en beuglant comme des veaux ce qu'est que le "peuple", et tous ces termes dont nous avons tous depuis longtemps les définitions, sinon avons déjà réfléchi de multiples fois.
    Je dénonce donc votre manipulation obscène d'occuper des citoyens qui pourraient passer à l'action et renverser la table..
    Finalement, Jean Pierre Crépin a raison : PARTOUZE SANS SEXE.
    Et je complète : voleur de capotes pour baiser les potentiels baiseurs
    Je vous rassure chers amis nécro, j'étais déjà tricard partout avant, cela ne change rien pour moi et je dirai même que je suis fier de cette mauvaise réputation.