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La Bérézina et la retraite de Maastricht

 

Cette fois, c'est parti...envolée du chômage, chute de la conso et des recettes publicitaires, chute des investissements, une prévision de croissance en 2013 de 1% que l'on devrait ramener à zéro par pudeur puisque l'on ne veut pas évoquer le retour en récession rebaptisé croissance négative ...Et puisqu'il n'existe pas de miracle économique, l'unique sortie de crise qui nous est proposée : La marche forcée vers le fédéralisme dans une Europe où le repli identitaire n'a jamais été aussi grand et où les citoyens du marché redécouvrent la protection du socle de la nation, rangée, il y a encore quelque années au rang de concept pour peuple mélancolique ou nostalgique du « c'était mieux avant »

 

Selon un sondage réalisé auprès de 4.000 personnes en Allemagne, en France, en Espagne et en Italie, 78% des allemands, 65% des Français, 51% des Espagnols et 49% des Italiens souhaitent une sortie de la Grèce de la zone euro. Une grande majorité dans les quatre pays, qui représentent 254 millions d'habitants, s'attend à ce que la Grèce ne rembourse jamais ses créanciers internationaux.

 

On remarquera au passage que plus les gens perçoivent l'imminence de la chute de leur propre pays, plus ils sont indulgents avec les grecs...

 

En gros, aucun pays ne souhaite payer pour les autres et c'est chacun pour soi derrière le paravent national.

La marche forcée vers le fédéralisme ressemble de plus en plus à la Bérézina.

 

 

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