La chine est rouge l'occident y sera....
2015 aura été une grande année à tous les points de vue.
Des grands flux migratoires ou des grands remplacements (main d'oeuvre moins chère, je le vois ici en Turquie avec les 2 millions de syriens fraichement arrivés)
Des grands défis comme dit madame Merkel qui compte absorber cette année 800 000 migrants.
Des grandes rotations.
En 2013, les banques centrales notamment la FED ont tenté sans y parvenir totalement de créer une première grande rotation, tout le cash étant absorbé par le trou noir des dettes souveraines et des obligations d'Etats.
Ce que l'on appelle une grande rotation est le passage des marchés d'obligations vers les marchés actions plus rémunérateurs lorsque la croissance redémarre ou quand les banques centrales déversent des milliards dans les banques en espérant que celle ci les prêtent et contribuent a faire redémarrer l'économie ou en soutenant les entreprises.
On sait aujourd'hui d'après les économistes de la Maison Blanche que tout juste un peu plus de cinquante pour cent a été investi aux USA et que les banques américaines se sont servis de ces montagnes de cash pour les investir dans les pays émergents (les BRICS) jugés plus rémunérateurs.
Ce à quoi nous assistons en ce moment n'est donc rien moins qu'une grande rotation inversée. Autrement dit un départ des marchés actions , dans ce cas précis, les marchés actions chinois pour revenir sur les marchés obligations des pays riches.
En clair la boucle est bouclée, nous avons fait le tour et tout ça pour rien
Un circonvolution nécronomique type boomerang ou double dong...
A ce stade, plus personne ne voit ce que les banques centrales peuvent faire en plus si ce n'est être tétanisées à l'idée de remonter les taux et de faire imploser leurs marchés actions tout aussi virtuels que ceux de la Chine et qui ne résultent que d'un gonflage de joue (type la grenouille et le boeuf) comme aurait dit Jean de la Fontaine le plus grand économiste français de tous les temps.