Le mouvement des gilets jaunes est-il un mouvement de consommateurs ou un mouvement de producteurs ?
J’écris sur une explosion. L’explosion des travailleurs pauvres. L’explosion du mécontentement dans un arc en ciel nécronomique où se confondent suivant les sensibilités : Gilets jaunes, colère noire, peste brune, verts de terre, yeux rouges lacrymogènes.
Le discourt ambiant de la Money Power que l’on ne peut rien faire ou très peu à à cause des déficits publics omet le fait que c’est la finance privée, crise de 2008, qui a obligé les États à accroitre cette dépense pour sauver l’économie. Cette même crise qui a fait chuter les recettes fiscales et augmenter les dépenses sociales et donc creuser les déficits. Pendant toute cette période, le nombre de chômeurs ayant explosé les embauches se sont faites sur la base de bas salaires sous la pression de la concurrence libre échangiste et la rentabilité actionnariale.
Le bilan de l’opération, nous le constatons aujourd’hui avec aucune autre solution que le surendettement des ménages via le crédit conso. Le travail seul ne permettant plus de survivre.
C’est pour cela que les nécronomistes pensent que le mouvement des gilets jaunes est un mouvement de consommateurs portés par des producteurs.