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Interbancaire les mousquetaires (la FED) de la liberté

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Le 17 septembre dernier, la Réserve fédérale avait dû injecter en urgence 53 milliards de dollars pour faire baisser le taux du repo, qui rémunère la mise en pension livrée à très court terme de titres entre banques, qui avait soudainement grimpé en flèche à 10 %
On nous avait alors sorti le pipoti pipota que le paiement des impôts, qui tombait aux États-Unis le 17 septembre, avait contribué à assécher momentanément les liquidités des banques. Simple problème technique momentané...
Moins de cinq jours plus tard, la banque centrale américaine annonçait un programme d'injection de liquidités, d'un montant quotidien maximal de 75 milliards, et ce jusqu'au 10 octobre. Autant de mesures qui ont réussi à calmer le marché - les taux du repo ont été ramenés autour de 1,8 % .
Finalement, La Réserve fédérale américaine a annoncé qu’elle allait prolonger jusqu’au 4 novembre ses injections sur le marché interbancaire à hauteur de 75 milliards de dollars par jours.
Lorsqu’on sait que les prêts entre banques sont garanties par un collatéral, c’est-à-dire que l’emprunteur apporte un actif en garanti au prêteur afin de diminuer le risque de ce dernier, on  ne peut que s’inquiéter quand le marché interbancaire se grippe pareillement. D’autant que ces prêts sont généralement remboursés en 24 heures ou en deux ou trois jours.
En clair, si les banques ne se font plus confiance et que les collatéraux généralement des obligations souveraines dont la valeur ne peut être contestée ne sont plus suffisantes, cela signifie qu’il se passe quelque chose de très grave. La dernière fois, c’était en 2008, ça vous rappelle des souvenirs ? 

Dans le même temps La moitié des plus grandes banques de la zone euro ne survivraient pas à une pénurie de liquidités de six mois, a déclaré lundi la Banque centrale européenne (BCE).
Dans le même temps La moitié des plus grandes banques de la zone euro ne survivraient pas à une pénurie de liquidités de six mois, a déclaré lundi la Banque centrale européenne (BCE).
Rajouter à cela les 10 000 suppressions d’emplois d’HSBC à travers le monde
Notre destin est-il de sauver les banques ad vitam aeternam. Ca me rappelle l’histoire de ce pauvre Jean qui s’est pris une balle en voulant intervenir lors du braquage de sa banque. Est ce notre destin de s'appauvrir sur le lieu même de notre richesse et de sauver perpétuellement les banksters ?

JPC le Repos man

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