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  • Hagarde à vue

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    Vous le savez dans les Démocraties de Marché, il n'y en à qu'un qui décide, c'est Powell le patron de la FED.

    Raison pour laquelle on a mis Hagarde à la BCE puisqu'elle est experte en natation synchronisée avec la FED.

    Avec 37 pour cent, le nombre d'entreprises américaines au bord de l'insolvabilité est le plus élevé depuis 50 ans.

    Cette analyse de la Fed conclut donc que les mesures de politique monétaire prises actuellement suffisent à elles seules à provoquer la plus grande récession depuis les années 1970.

    Bref, on a pas l'impression que cela soit un atterrissage en douceur (soft landing) mais plutôt en atterrissage en douleur (hard landing). On est pas vraiment dans la recession contrôlée destinée à faire baisser l'inflation.

    Y a plus que Lemaire du village global qui reste optimiste...

    The Fed - Distressed Firms and the Large Effects of Monetary Policy Tightenings (federalreserve.gov)

  • ENTRE QE ET PQ



    La réaction quasi nulle des marchés à la hausse de 75 points de base des taux de la BCE est logique : la BCE n’a pas eu voix au chapitre depuis longtemps. Elle peut parler ou se taire, la seule réaction est l’indifférence. Sans surprise, la détérioration des indices boursiers a été déclenchée par l’intervention de Jerome Powell. Comme pour dire, la Fed gouverne, partout.

    Le marché a non seulement intégré les 75 points de base de l’augmentation mais il est tout à fait conscient de la façon dont l’effet de levier énergétique est le moteur réel et le seul moteur du marché à examiner. L’historique des erreurs de politique à la BCE, en revanche, nous enseigne qu’il en faut peu pour revenir à la baisse des taux. Et peut-être à des politiques expansives. Mais ce qui est différent, c’est de donner des réponses à une spirale dépressive de l’économie réelle. Surtout dans un régime paradoxal d’augmentation du coût de l’argent

    Bref QE et planche à billets sont tapis dans l'ombre prêts à bondir, désormais ce n'est plus nos enfants mais nos petits enfants que nous endettons.

    Pour le reste, le papier cul de nouveau en pénurie en Allemagne «C’est un choc pour moi ! C’est le papier toilette qu’utilisait déjà ma grand-mère», confie Yvonne, une cliente d’un supermarché dans le centre de Berlin...

    Pénurie de papier toilette: les Allemands au bout du rouleau (msn.com)

  • Hagarde risée de l'Europe Jackson hole le trou noir

    1701_Lagarde.png L’ancienne colombe allemande Isabel Schnabel a remplacé Lagarde lors de la réunion de la Fed, promettant des étapes forcées sur les taux. Un « licenciement » de facto qui prépare la grande réorganisation

    Le message que l’ancienne colombe allemande - qui s’est transformée en faucon post-pandémique pour le compte de la Bundesbank en mode Weimar - a livré du Wyoming aux marchés: récession ou non, la tendance à l’inflation est d’une telle gravité que des interventions drastiques sont nécessaires. Et douloureux

    Bref, si le marché a mal réagi au message particulièrement belliciste de Jerome Powell, voici que la remplaçante par intérim de Christine Lagarde semble avoir voulu mettre tout le monde en alerte deux semaines à l’avance : les tendances de l’inflation durant l’été se sont aggravées, il faut donc avancer vite. Et cette hausse des prix à la production en Allemagne d’une année sur l’autre a fait bondir beaucoup de gens à Berlin.

     Le chef de la Fed, y a mis son visage vendredi dernier : sans périphrasie, il a déclaré à Main Street et Wall Street, pour une fois unis par un destin identique, que l’avenir à venir est un avenir de douleur, un composé mortel d’inflation élevée, de hausse du coût de l’argent et d’une économie de plus en plus tendue. Quand à Lagarde, elle a brillé par son absence.Elle, titulaire de la chaire de banquier central à la BCE, il faut plutôt l’imaginer le soir : enveloppée dans un châle en cachemire (avec l’âge et la climatisation le col de l’utérus se cache toujours), langoureusement allongée sur une dormeuse, sirote un Connemara tandis qu’elle se laisse envelopper par la circularité lacoonétique de la prose joycienne, subissant le charme des onomatopées et de la ponctuation sanglotante.

    « Je relis Joyce »,(l'auteur d'Ulysse) avoue candidement Christine à Madame Figaro, un magazine sur papier glacé avec toute l’actualité pour les femmes, les tendances de la mode, la beauté, les bijoux, les mariages, les décorations qui en première page tire un titre (« Sans couple, sans enfants, sans privation: ils ont fait du célibat leur mode de vie ») Mais, après tout, un peu d’exposition glamour ne fait pas de mal pour ceux qui sont présentés comme « un funambule à haute altitude ». Oui : pendant un certain temps, nous soupçonnions que Madame la BCE était en équilibre précaire et sans filet de sécurité. Il est donc juste que même au grenier de l’Eurotower avec vue sur le Main nous fassions une pause et ne manquions pas l’élan - nous oserions dire une urgence existentielle - vers des lectures à la recherche de toxines pour voler haut, loin de l’usure de la vie (post)moderne ponctuée de factures folles. À quelle distance se trouve Jackson Hole, si ennuyeux qu’il ne mérite pas la semelle de ses chaussures ???

    Il faut la comprendre, pauvre Lagarde, forcée par contrat de vivre son Odyssée personnelle naviguant - sans rien comprendre - dans la mer orageuse procellose du coût de la vie. Cette sirène malveillante qu’elle, Ulysse en costume Chanel, n’a pas voulu entendre pendant des mois. Ce sera - a-t-elle dit - comme une averse printanière. Pourtant, nous sommes ici, de plus en plus trempés. Et, comme Mark Twain l’a averti, la BCE a également enlevé notre parapluie pendant qu’il grêle.