Décidément Macron est obsédé par le RIEN. « Dans les gares on croise des gens qui réussissent et d'autres qui ne sont RIEN" hier c’était il n’y a que ceux qui ne font RIEN qui ne font pas d’erreurs
Petit rappel philosophique avec mon ami Marcel la feignasse qui a accepté de répondre à mes questions. Une interview confinée puisque Marcel Squatte chez moi. Pour ceux qui prenne le train en marche, Marcel est le Président de l’inaction française, mouvement, je sais pas si on peut appeler ça un mouvement puisqu’il s’agit de ne rien faire. Refus d'être un agent économique, refus d'être marketyrisé.
JP : Marcel, peux-tu te définir en quelques mots ?
Marcel : Je ne suis RIEN, je ne possède RIEN, je suis un bon à RIEN et je suis fier de ne RIEN faire.
JP : Peux-tu expliquer à notre Président les vertus du RIEN ?
Marcel : Le RIEN, c’est l’absence d’empêchement avec le fait de se soustraire à l’absence d’empêchement. Le RIEN est parfait. . C’est aussi ne pas subir d’oppression. Le RIEN est tout à fait positif et renvoie pour moi à une expansion, un épanouissement et à la liberté à la fois politique, biologique et physique.
JP : Le RIEN est parfait ?
Le RIEN est une pure négation que le sujet doit arracher à ce qui le bloque ou le contraint s’il veut vraiment être un sujet, un sujet de sa liberté, d’une liberté qu'il s’approprie et qui se constitue donc comme une propriété subjective. Le RIEN est ainsi entendu comme ce qui rend le sujet propriétaire de lui-même
JP : oh la Marcel, c’est du haut niveau de la philosophie ce que tu nous sors là !
Marcel : Un RIEN au carré : le RIEN multiplié et en même temps englouti par le RIEN. Cela signifie qu’il y a au moins deux signifiés, ou deux niveaux, du RIEN, qui doivent être distingués, malgré — et dans — leur apparente coïncidence. Alors que le premier, comme on l’a vu, est celui de la relation — la lacune, ou l’espacement, qui fait de l’être commun non un être mais un rapport —, le second est au contraire celui de sa dissolution : la dissolution de la relation dans l’absoluité du sans-rapport.
JP : Euh…Marcel, tu pourrais donner un exemple plus concret pour nos lecteurs ?
Marcel : Prenons l’exemple d’une cruche dans laquelle on met du liquide. Le Liquide tombe alors dans la cruche vide. Le vide est dans le récipient ce qui contient le vide, ce qui dans la cruche n’est RIEN voilà ce qu’est la cruche en tant qu’elle est un vase, un « contenant.» L'essence de la chose est donc son néant. Le RIEN magique sans lequel aucune opération n’est pas possible
JP : Honnêtement Marcel je n’ai RIEN compris à ce que tu racontes….
Marcel : ça veut dire que tu vas mieux, tu es encore quelque chose à cause du conditionnement dont tu as été victime dès ta naissance mais bientôt tu seras mon égal : RIEN.
Commentaires
Quitte à enfoncer une porte ouverte, autant dire que pour aller dans une pièce pas tout-à-fait pleine - par une porte ouverte - il faut effectivement que cette pièce contienne du non-contenant, car sinon on ne pourrait y rentrer, la pièce étant totalement pleine, ne contenant que du contenant, et ceci préalablement à la la potentielle entrée dans celle-ci.
Il est à noter pour les petits futés qui voudraient quand même essayer, que la chose est infaisable également par une fenêtre, qu'elle soit ouverte ou fermée, car l'équation est identique.
" Dogether
Lee Yunji - Corée du Sud - 2020
C’est à contrecœur qu’un homme solitaire se voit confier un chiot. Il l’attache à une niche à l’extérieur et ne lui porte guère d’attention...
Jusqu’au jour où il disparaît. "
Ainsi va ta conscience
Nous en sommes à 7 kiwis % d’immunité collective contre la peur.
La zone kaki5blaise en ligne mire, chic !
Sans le rien, le plein n'existe pas.
on ne saurait dire mieux !!!
“ Rebooted
Michael Shanks - Australie - 2019
Un squelette animé, jadis grand méchant du cinéma mais aujourd’hui acteur au chômage, apprend que le film qui l’a révélé au monde va faire l’objet d’un remake et que son personnage ne sera que numérique. Un hommage vibrant et inspiré à un monde en voie de disparition : celui des effets artisanaux au cinéma. “
Putain, mon fil putatif, un mon(s)trieur de squelettes tireur de fils, de ficelles d’ycelles qui depuis selfisent, mon vrai fil en vrai, putatif office-ciel, mais non hâtif en fait, squelettement amoureux d’os et de vers rimbaldiens, au chômdu ! Lui la lenteur, lui la lucarne, craint des araignées qui pointent itou à la caisse pour cause de numérisme,
lui le filicrâne, giclé hors de bizz par des pixels sans âmes.
La mort-troubadour au rebut, apparemment ; oui mais seulement mais. Car la vengeance à quatre oreilles, de deux visages, sera terrible. On ne met pas un squelette au placard comme ça, cela a des conséquences dont seuls les ignares se détombent.
Le cubitus et le clavier, c’est Ariane espace point-virgule : le Rire en ce jardin, et toujours bien gras, caverneux, persillé ( pinying : patte-robot-mouche-carré ).