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Mort à Venise

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Comme dit mon ami Marcel la feignasse : nous sommes dans mort à Venise sauf qu’on est pas à Venise et que coté carnaval, on a que des masques ffp2. Y a pas non plus de beau giton pour attirer nos regards…parce coté giton, Macron, c’est pas ça…

Mort à Venise le court roman de Thomas Mann adapté au cinéma par le maestro Visconti conte l’histoire de l’effondrement d’un monde obsolète, fané, qui depuis longtemps est entré dans un dysfonctionnement qui n’attend que son ultime exécuteur, le virus mortel, pour l’aider à se régénérer sur les escaliers primaires, de la jeunesse et des idéaux oubliés. Cette mort collective a eu lieu à Venise, et pas seulement (Naples, Marseille, Toulouse, Dijon, etc.), respectivement au début et à la fin du XVIIe siècle, récoltant des centaines de milliers d’âmes dans certaines des plus opulentes villes européennes.

Il ne s’agit plus cette fois de choléra mais de coronavirus et que le monde d’après la bulle verte ou le Grand Reset n’est pas du tout certain de recueillir l’adhésion d’une grande partie de la population notamment des plus démunis qui éprouvaient déjà les pires difficultés à survivre dans le monde d’hier. Passer de Lidl à Bio c bon n’est pas une mince affaire. Et, ce n’est pas en méprisant les gens et en les culpabilisant que l’on va y arriver. On a pu s’en rendre compte avec les propos de la REM concernant les fumeurs de Gitane qui roulent en diésel.

La production de « rebut humain », ou plus exactement d’humains mis au rebut « en surnombre » et « redondants », c’est-à-dire la population de ceux qui ne pouvaient pas (ou que l’on ne souhaitait pas reconnaître ou autoriser à) rester est un résultat inévitable de la modernisation. C’est un corollaire incontournable de la construction de l’ordre  (chaque ordre rejette une certaine partie de la population existante comme étant « incapable », « pas à sa place » ou « indésirable ») et du progrès économique qui ne peut procéder sans dégrader et dévaluer les possibilités, autrefois efficaces, de « gagner sa vie » et par conséquent ne peut que priver ceux qui les utilisaient comme moyens de subsistance.

La nature non régulée, élémentaire et politiquement incontrôlée des processus de globalisation a eu pour résultat la pandémie. Une grande partie de la capacité de pouvoir jadis logée dans les États modernes souverains a été transférée. D’où le sentiment d’alarme à propos de la détérioration de la sécurité, ce qui amplifie les causes déjà abondantes de « peurs sécuritaires » tout en déplaçant simultanément les problèmes publics et les issues à l’anxiété individuelle, vers les racines sociales et économiques de ces difficultés et vers des questions de sécurité sanitaire personnelle. À son tour, le bioplotique se développant devient rapidement l’une des branches principales de la production de rebut et le facteur qui revêt la plus haute importance dans le problème de mise au rebut.

En cela le coronavirus est l’allié objectif du capital.

Commentaires

  • La phrase du jour :
    7 année c le + grand Carnaval de tout l’étang
    ( la marre se bonde / le monde se barre )

  • Et la grenouille veut se faire aussi grosse que le boeuf comme disait Jean de la Fontaine le plus grand économiste de tous les temps...

    la confusion d'Etang existe ! Et le gonflage de joues aussi, il suffisait de voir casse tête à la tv hier...
    Karl masque

  • La phrase du jour :
    Une journée pas confuse est une journée de perdue.

  • " un élève de 13 ans a lancé une paire de ciseaux sur une professeur d'espagnol le 22 janvier (sans l'atteindre), après une remarque sur l'oubli d'un livret "
    Les profs ( grève de la faim ) réclament des camés-rats vides hé-ho. Si c’est pour filmer un cours d’espagnol, ça va pas, non ?!l Du latin avec des micros, ça c’est autre chose, ça ne se discute même pas. Allez hop, les préfets, des micros dans les chewing-gums, les chwings sous la table, et les ciseaux à la gym. Et puis les profs, la grève en hiver, c encore moins de vitamines, de potassium. Alors on bouffe. Quant aux élèves, on évite le printemps et c’est tout l’été en réad si on ne vise pas juste pour les vacs de février
    ( Carnaval de base ). Carna+ pour fléchettes empoisonnées en histoire, simple.
    L’hiver en cabane, Pâques au Rabanne.

  • La cigale et l’éléphant

    Une pachyderme tenait une rivière en amour
    Une cigale par l’horreur au parloir alléchée
    Jalouse et humide comme en plein été
    Lui tient à peu près ce langage
    Dites-donc gros Balourd
    Pourriez-vous partager ces données
    Qui m’avez perdu déjà ma clé usb
    Et ne pas garder pour vous seul
    Le préservatif virtuel de savane
    L’éléphant bien qu’en âge en nage
    En plein travail de rangement
    Dit d’un ton monoplastique


    Eh bien scannez, maintenant

  • La petite Marguerite comme toutes les petites filles de son âge, s’emmmerdait finalement assez peu à la maison.
    Ce jour-là, elle faisait rituellement sa poterie, balayait après le passage des adultes et, imitant en cela sa grande sœur, s’essayait à une tentative de suicide.
    Mais ce matin, il se passa quelque chose, elle finit par s’emmerder, à peine après son petit-déjeuner de criquet frit à l’ail des ours blancs.
    Et ainsi plusieurs journées de suite, de telle manière que son père inquiet et fervent linguiste, pédéraste negrophile moult fois décoré, s’en alla quérir le pédiatre. Ce dernier, après un examen approfondi, lui dit que tout allait bien. Le papa souligna que ce n’était pas lui qui l’inquiétait, ma sa fille cadette.
    Celle-ci, qui avait tout entendu de la consultation de son géniteur, rentra dans sa chambre et fit semblant d’apprendre la suite de Fibonacci.
    Le docteur, après l’avoir ausculté, dit savamment qu’il n’y avait rien d’anormal dans cette belle famille. Il recom-
    mandait cependant une dose journalière de trapaxin à tout le monde, d’une part car les labos en avaient fait une pub énorme et d’autre parce que si rien ne remplace l’ail le trapaxin en est un fort joli complément , surtout pour les franco-britanniques, qui sont actuellement dans l’état qu’on sait depuis longtemps. Sur ce il s’en allait et Marguerite, de sa fenêtre, le voyait s’en aller sur sa super trottodoctor à trois roues électrique sans fil dernière génération.
    Toute contente qu’il n’ait décelé que sa déprime grave infantilosocilette, sans s’apercevoir du reste, elle pu s’adonner à son sport favori, sans crainte de séquelles autres que les habituelles qu’elle faisait souvent passer pour un simple effet benaway, ce qui marchait à quasiment tous les coups.
    Et bien voilà chers amis, si jamais on vous demande si vous connaissez la chanteuse Avaltabita, alias Marguerite Lachaux, non seulement vous pourrez dire oui, mais que vous l’avez suivi à ses tous débuts, alors qu’elle simulait dans sa chambre d’enfant de la rue des Grandes-Cocottes les hurlements inimitables que font d’elle aujourd’hui la plus chiante antisystème et la plus adulée des loups, car elle fait peur aux adultes, même à la buanderie.
    Vous pouvez essayer tous les adoucissants, avec Avaltabita, vos linges de toilettes seront toujours plus rêches, votre vie vide de sens, et vos vacances pourries.
    Alvaltabita, c’est trois fois disque d’or, une fois par jour, sans haine et sans bruit avec deux cuillères à ciguë de blancs.
    On ne manque pas.

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