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coronavirus

  • LE KRACK DE LA LIVRE TURQUE

    Vous le savez chers amis nécronomistes, la Turquie où je compte beaucoup d'amis est un pays que je connais bien pour y avoir monté une sociéte dans des sphères proche de IMKB, l'équivalent de l'autorité des Marches Financiers en France. C'est également dans ce pays que j'ai été informé des travaux de Nouriel Roubini connu aujourd'hui sous le peseudonyme de Docteur Doom qui alerta à l'époque sur la crise à venir. Ce qui m'a permis de commencer à écrire sur ce sujet dés 2005.

    Aujourd'hui la crise balaye le pays et les turcs ont perdu confiance dans leur monnaie. Erdogan a viré trois banquiers centraux depuis le début de l'année dernière et le Président à l image des pays occidentaux a considéré que l inflation était le fruit d'un effet « bottleneck » (goulot d'étranglement dans la chaîne d'approvisonnement lié au COVID)

    Il apparaît maintenant que conformément à ce que nous annoncions, l inflation est là pour rester. Problème pour tous comment combattre l'inflation sans remonter les tauxseul moyen de la combattre ? Mission impossible car remonter les taux fortement peut entraîner un double Krack Marchés Actions et Immobilier...La Turquie nous démontre aujourd'hui avec sa crise financière ce qui peut nous arriver et même nous contaminer.

    Le Président Erdogan s'est engagé à réduire l'inflation turque à 4% l'an. Il doit rêver. Elle est officiellement de 21 %, officieusement de plus de 40 % et certains économistes la mesure même à à 137,76 % l'an, plus de 6 fois le faux taux officiel. Dans le monde réel, les taux d'intérêt suivent l'inflation

    Le 25 novembre 2021, le taux de change de la livre turque par rapport au dollar américain était d'environ 12 lires par dollar. À la mi-septembre, le prix était encore aux alentours de 8,50. Ainsi, aujourd'hui, vous obtenez 40 pour cent de lires de plus par dollar qu'il y a deux mois. Il y a cinq ans, en novembre 2016, la lire était d'environ 3,50. Ainsi, aujourd'hui, vous obtenez près de trois fois et demie plus de lires par dollar qu'il y a cinq ans. Selon le Global Debt Monitor, la Turquie avait des dettes totalisant environ 153% de son produit intérieur brut au 2e trimestre 2021. Avec un PIB d'environ 720 milliards de dollars US en 2020, cela correspond à peu près à une dette de 1 100 milliards de dollars. La dette extérieure était de 446 milliards de dollars pour le deuxième trimestre 2021. Cela correspond à 62 % du PIB.

    Selon les calculs de l'Institute of International Finance, la dette en devises de la Turquie s'élevait à 80 % du PIB à la mi-2021. Cela représenterait environ 576 milliards de dollars. La Turquie a donc d'importants passifs en devises. Autrement dit, lorsque la livre s'affaiblit, le service de la dette en devises étrangères devient plus difficile. Une partie importante de cette dette devra être remboursée dans les 12 prochains mois. Fin septembre 2021 c'était, selon la définition, entre 125 et 168 milliards de dollars. Comment ces dettes sont-elles censées être remboursées face au krach de la livre ?

    Les entreprises turques à elles seules ont actuellement 33,8% du PIB ou plus de 240 milliards de dollars de dette en devises étrangères. Si vous convertissez les passifs en livres, cela signifie que ces entreprises doivent désormais payer 40 % de plus du service de la dette en livres turques qu'il y a deux mois, soit 3,4 fois plus qu'il y a 5 ans. Plus précisément : si une entreprise a contracté un prêt de 100 millions de dollars il y a cinq ans, elle a reçu 350 millions de lires pour cela à l'époque.

    Aujourd'hui, l'entreprise doit rembourser 1 200 millions de lires. Cela pourrait mettre certaines entreprises en difficulté de liquidité et entraîner des problèmes de service de la dette. Il en va de même pour le gouvernement turc, qui est endetté avec 23 % du PIB en devises étrangères, et les banques turques, qui ont également une dette en devises étrangères s'élevant à 23 % du PIB .

    En bref : la chute spectaculaire de la lire pourrait et devrait conduire de nombreux débiteurs turcs à avoir des problèmes de remboursement. C'est d'autant plus probable que la confiance des consommateurs turcs a atteint son plus bas niveau depuis le début de la collecte des données en 2004 en novembre 2021. Les prévisions de consommation intérieure et donc de développement économique sont extrêmement mauvaises, malgré la hausse des exportations. Même le taux d'inflation actuel d'un peu moins de 20 % ne contribue pas exactement à renforcer la confiance et l'optimisme des consommateurs quant à l'évolution des devises.

    En outre, les taux d'intérêt à long terme en Turquie ont considérablement augmenté ces derniers mois. Les obligations d'État turques d'une durée de 10 ans ont actuellement un taux d'intérêt supérieur à 20 %, soit environ huit points de pourcentage de plus qu'il y a un an . Le refinancement via le marché domestique est actuellement extrêmement coûteux pour de nombreux débiteurs et n'est pas une solution facile.

    Compte tenu du montant total relativement élevé des dettes en devises étrangères de plus de 570 milliards de dollars américains, même en comparaison internationale, les problèmes de paiement des débiteurs turcs pourraient rapidement s'étendre aux marchés obligataires mondiaux et y entraîner une baisse des prix. Il est donc très possible que les problèmes financiers turcs provoquent un choc sur les marchés obligataires et y déclenchent éventuellement une réaction en chaîne.

    Pour rappel, peu avant sa faillite en 2008, Lehman avait une dette de 613 milliards de dollars. Ce montant était suffisant pour déclencher une crise financière mondiale. Les dettes de la Turquie sont d'une ampleur similaire et pourraient donc bien avoir ce qu'il faut pour déclencher une crise financière mondiale.La Turquie est-elle le premier domino à tomber cette fois, comme Lehman l'a fait en 2008.

    Comment exactement les problèmes de dette turque pourraient-ils affecter les marchés financiers mondiaux ? Si les premiers créanciers turcs ne peuvent plus assurer le service de leur dette, cela devrait entraîner une baisse du prix des obligations turques. De telles turbulences dans un marché émergent majeur peuvent facilement conduire à des craintes des investisseurs et à une fuite générale des obligations risquées par les investisseurs sur les marchés obligataires. Concrètement, les obligations des autres pays émergents devraient subir des pressions dans un premier temps et conduire à des retraits de capitaux des pays industrialisés, notamment des USA, des pays émergents à risque.

    A l'instar de la crise de l'Asie du Sud-Est à la fin des années 1990, cela se traduit rapidement par des turbulences monétaires, plus précisément des krachs monétaires dans les pays émergents. Mais ce ne sont pas seulement les obligations des pays émergents qui sont susceptibles de rencontrer des problèmes, mais aussi les débiteurs avec de mauvaises notations de crédit dans les pays industrialisés, en particulier les obligations à haut rendement et les obligations BBB, des sociétés zombies, pourraient se retrouver sous les roues.

    Si une telle perte de confiance ou peur continue de se propager, comme en 1907 ou 1929 par exemple, et qu'elle se transforme en panique, alors cela peut rapidement entraîner les marchés boursiers vers le bas.

    Les prix de l'immobilier subiraient alors également une forte correction car l'immobilier est financé par des dettes énormes. Fin 2020, les marchés obligataires internationaux avec un volume de marché de 123,5 billions de dollars étaient plus importants que les marchés boursiers mondiaux avec 105,8 billions de dollars. En d'autres termes, il y a plus d'argent investi dans les obligations que dans les actions dans le monde.

    Par conséquent, lorsque les marchés obligataires s'effondrent, ils peuvent facilement entraîner les marchés boursiers avec eux.

    En fin de compte, le fonctionnement de toutes les relations d'endettement, de tous les crédits et surtout des énormes marchés obligataires, repose sur la conviction des donateurs, sur la confiance que l'argent sera remboursé.Le mot crédit vient de credere, croire.Si la croyance des créanciers brise la confiance des investisseurs, cela conduit à un krach général des marchés financiers.Les effets sur l'économie réelle seraient dévastateurs.L'euro pourrait alors aussi être remis en cause, ce qui entraînerait des bouleversements économiques et sociaux imprévisibles en Europe continentale.

    Le potentiel de krach sur les marchés boursiers, obligataires et immobiliers est aujourd'hui nettement plus élevé qu'en 2008. La chute pourrait donc être nettement plus importante que lors de la crise financière de 2007 à 2009. Les dettes de la Turquie pourraient jouer aujourd'hui un rôle similaire à celui des dettes des Lehman en 2007/

  • Synthèse Nécro (la Nécro c trop)

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    Qui après l'épisode COVID pourra nier que les biotechnologies représentent le point le point culminant du triomphe du capital sur la nature ? L'irruption de la raison économique à l'intérieur du corps organique.
    Avec elles, la possibilité de reprogrammer génétiquement l"Etre humain, de supprimer les différences en faveur de la normalité dominante. Avec en ligne de mire pour les milliardaires, la promesse de santé et de vie éternelle portée par la vision transhumaniste.
    Bien évidemment, pour accomplir ce chemin la Money Power et son bras armé la Gouvernance algorithmique va devoir faire preuve de créativité. Nous le vivons au quotidien avec le Pass Sanitaire.
    le biopouvoir – horizon de l’hybridation du naturel et de l’artificiel, des besoins et des machines, du désir et de l’organisation collective de l’économique et du social – doit continuellement se régénérer afin d’exister. 
    Concrètement, cela veut dire qu'il faut créer une nouvelle bulle, un nouveau moteur d'accumulation du Capital. En 2007, puis dans mon Premer livre Crise et Mutation, j'appelais cela la Bulle verte. Les milieux financier appelait cela le greenwashing. Je notais toutefois que cette bulle qui mixait nouvelle technologie (intelligence artificielle) et produits verts (bio) n'était pas sûr d'avoir l'adhésion des consommateurs. Quatorze ans après, cette bulle est désormais markétée sous l'appellation du Grand Reset et entourée de normes ESG ( Environment,Social,Gouvernance) destinées soi-disant à flécher les investissements vers les entreprises les plus durables. Comme je le soulignais à l'époque, ceux qui n'ont eu de cesse de vouloir nous vendre du jetable, veulent maintenant du vendre du durable !
    Le COVID virus issu des sciences économiques les plus modernes aura permis de donner un fantastique coup d'accélérateur à cette nouvelle bulle. Il ne s'agit plus d'attendre l'adhésion des consommateurs puisqu'on peut désormais les contraindre.
     Existe-t-il sur cette planète une zone franche, un lieu encore non contaminé par le Biocapitalisme ? Par malheur, le monde est Un et il est entièrement sous la domination des banquiers centraux non élus. Dans son intérieur n’est permis aucune alternative substantielle. Tout au plus est-il concédé de renoncer à notre existence, ce qui équivaut à nous étouffer, en nous adaptant à son ordre – la vie calme de la résignation. Tout au plus est-il possible de survivre sans trop de casse, en nous calant sur la compréhension de cette bulle. Certains vieux lecteurs que je salue l'on fait . en surfant sur ces analyses.
     Voilà pourquoi celui qui désire vivre, c’est-à-dire déterminer par lui-même le contenu et la forme de ses jours sur cette terre, n’a qu’une carte à jouer. 
    L'an prochain, les milliards du plan de relance européen seront déversés auxquels s'ajouteront les milliards de dépenses budgétaires de la reconstruction du pays. Les dettes seront laissées de coté puisque qu'il est acté qu'il n'y aura pas de hausses des taux avant 2023 sauf inflation galopante qui ne fait pas partie du scénario des banquiers centraux. Certains, prétendent même que les banquiers centraux mettront dix ans à remonter progressivement les taux. Ce qui contribuerait encore à gonfler les bulles d'actifs immobiliers et action. Ce n'est pas mon avis.
     "Ce n'est qu'à marée basse que l'on découvre qui a nagé nu."
    Cette citation célèbre attribuée à Warren Buffett concernant l'effet de levier sur les marchés financiers. En d'autres termes, ce n'est que lorsque les prix des actifs commencent à baisser que vous découvrez qui a financé ses positions avec de l'argent emprunté. Je sais que beaucoup essaient de vivre dans un monde de conte de fées, mais l'argent emprunté, en fin de compte, doit être remboursé ou faire défaut. Lorsque l'argent emprunté a été utilisé pour financer des achats d'actifs et que ces actifs commencent à perdre de la valeur, c'est alors que la véritable spirale de déflation de la dette commence. Vous devez vendre des actifs pour rembourser la dette, la valeur des actifs perd encore plus de valeur, vous devez donc vendre encore plus d'actifs, et ainsi de suite.
    Bien sûr, cela ne signifie pas nécessairement que les prix des actifs vont baisser, mais, ayant agi comme carburant pour le rallye, une réduction de l'effet de levier devrait nous faire prendre conscience. Si, comme nous l'anticipons, les prix des actifs commencent à baisser, nous nous attendons pleinement à ce que la dette sur marge s'effondre à mesure que la déflation de la dette s'installe.
    En résumé, il y a deux choses à guetter, celle ci et celle de l'helicopter monnaie qui surviendra après l'échec du plan de relance. Le jour où comme cela s'est passé aux USA, la BCE nous donnera de l'argent gratuitement sans contrepartie autre qu'acheter des produits français, cela voudra dire que nous sommes à la porte de la cave et plus très loin du Grand Splaaaash la piscine des ténèbres de l'économie.

    Nécronomiquement votre

  • APARTHEID

    Même sur Meetic,ilsontdeveloppéunefonctionpasssanitaire

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