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  • Sépulture d'entreprises et marketing du suicide

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    Comme une immense avancée sociale destinée à redonner le goût du travail aux français, la caisse primaire d'assurance maladie des Hauts-de-Seine vient de reconnaître le suicide comme accident du travail.
    Il est à noter, cependant, que la reconnaissance n'a été attribuée qu'à l’ingénieur qui s'est défenestré de cinq étages au technocentre.
    Le deuxième cas concernant Renault : suicide par noyade aux abords du lieu de travail n'a pas été validé comme accident du travail par les experts qui considèrent apparemment que le choix et le lieu de la mort sont déterminants en pareil cas.

    Contrairement aux idées reçues, nous ne sommes donc pas tous égaux devant la mort.
    Si donc, vous souhaitez vous suicider, ne vous éloignez pas de votre lieu de travail et optez pour une mort spectaculaire.

    En cas de suicide du travail occasionné par l’absorption de médicaments, n'oubliez pas que la sécurité sociale pourra vous demander le remboursement des barbituriques.

  • Marketing de la peur

    Finalement, dans la dernière ligne droite, la candidate « de gauche » aura utilisé les mêmes ressorts que son adversaire; sans toutefois, en recueillir électoralement les fruits, faute d' avoir oublier les principes de base :

    La peur, qualifiée d’émotion négative, naît de la prise de conscience d’une menace qui met un individu en danger. Elle a pour fonction vitale d’avertir l’organisme et de le mobiliser pour la fuite, la défense et la protection. Utiliser les ressorts de la peur dans le cadre de campagnes marketing électorale est assez fréquent, notamment dans les pays anglo-saxons (Bowling for columbine).

    La relation existant entre la peur et la persuasion sociale a fait l’objet de nombreuses recherches empiriques en psychologie et en marketing social.

    Toutes les études démontrent qu’une communication qui provoque un niveau élevé de peur est plus efficace que celle qui en génère un faible.

    En période de stagnation, le marketing de la peur est basé sur le fait, que l'acte d'achat, devient comme une sorte de rituel d’exorcisme et "dépenser son cash : en profiter de son vivant, sans le stress d’avoir à assurer pour sa descendance »
    Pour certains « Shopping addicts », l’acte d’achat, en pareilles circonstances, est comparable à un orgasme…
    Le Marketing de la peur peut, dans certain cas, générer des relais de croissance durables.
    Ainsi en France, en 2007, d’après les chiffres de l’ANPE, deux secteurs dans notre économie morose sont en hyper-croissance depuis plusieurs années (+de 30% par an) :
    Le marché du recouvrement et le marché de la sécurité des biens et des personnes.
    Nous rapprochons-nous de la zénitude ?

  • Cash burning et Virtuelle Arlette

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    Il est désormais établi, que dans les banlieues, théâtre ultime du triomphe des marques et de la mondialisation, l’on préfère voter pour des hommes politiques qui regardent l’avenir dans le rétroviseur d’une Mercédès que pour ceux qui regardent l’avenir dans le rétroviseur d’une Lada.

    Les principes du marketing n’ont laissé à l’homme politique que l’ambition d’être vendu pour être acheté comme n’importe quel produit.
    Les révolutionnaires jouent ainsi selon les règles d’un marché dont les fondements leurs sont totalement étrangers et imcompréhensibles.
    En devant s’acquitter d’une dette de plus d’un millions d’euros, fruit de sa campagne d’affichage nationale d’une semaine en décembre (1milllion deux), qu’aucun marketeur honnête n’aurait pu lui recommander, Arlette vient de rééditer la performance des Start up de la bulle Internet , qui dilapidaient l’argent des fonds d’investissement en publicité 4 par 3 qui fleurissaient sur les murs du pays dans de coûteuses campagnes sans efficacité aucune.
    On parlait alors de « cash burning » (argent cramé)
    Il ne sert à rien de dénoncer les gaspillages et les erreurs de management de telle ou telle entreprise pour les reproduire au sein même de sa propre organisation.

    C’est la preuve définitive que l’on ne peut combattre efficacement un monde que l’on ne comprend pas.
    Les banlieues, où le sens du bizzness, est considéré comme le première des vertus, s’interrogent : « A quoi sert une femme juste si elle se fait siphonner son cash à la moindre négo avec des menteurs professionnels… ?. »
    Arlette, tu es dans le virtuel…et tes idées ne sont pas près de passer le périphérique…