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  • supply chain

    Selon le récent baromètre de Kyu, 70% des groupes sondés ne connaissent pas leurs fournisseurs de rang 2… ‘‘Même les groupes plus matures ont peu de visibilité sur leur propre supplychain. C’est comme ça que dans l’automobile, par exemple, une pièce pas forcément stratégique peut se révéler critique pour sortir le produit fini. Phénomène qui va s’amplifier au moment de la reprise…’’ » (Les Échos, 4 avril). Avec le Covid-19, ce qui faisait la force des chaînes de production mondialisées, va devenir leur principale faiblesse. La désorganisation de la supplychain logistique reliant les différents fournisseurs, fournisseurs de fournisseurs et usines donneuses d’ordre, va devenir un facteur majeur par endroit, d’une mise à l’arrêt forcée de l’économie

  • Les samedis du confinement du vaillant André Bellon

     

     

    A voir sans modération approved by Nécronomie et la Résistance française !!!

     

    https://www.pouruneconstituante.fr/spip.php?article1750

     

     

     

  • Ecroulement ? vous avez dit écroulement un petit récap

    A Dan

    ecroulment,euro fin de partie,covid,coronavirus,catastrophe économique,récession,dépression,futur

     

    La Banque centrale européenne a mis ainsi 750 milliards d’euros pour soutenir le marché de la dette. L’objectif n’est pas de financer directement les États (les règles de la BCE l’interdisent), mais en donnant confiance aux investisseurs qui savent qu’ils pourront toujours revendre leurs titres à l’institution monétaire, de permettre aux États d’émettre de la dette auprès des investisseurs à des taux d'intérêt au moins inférieur à 2%. En se donnant la possibilité de racheter sans limite des obligations d’État auprès des acheteurs de titres, la BCE met ainsi en œuvre des mesures de soutien de la demande sur le marché de la dette tout en cherchant à éviter la dépréciation des titres de dette des États dans le bilan comptable des banques systémiques. Le 20 mars, la Commission européenne, par la voix de Ursula von der Leyen, annonce l’impensable auparavant, la suspension du « Pacte de stabilité et de croissance », c’est-à-dire des règles de discipline budgétaire imposées aux États de la zone euro. Désormais, les États pourront se faire les relais de la « lutte contre la récession », sans plus avoir à respecter les limites de 3 % du PIB pour le déficit public et de 60 % du PIB pour la dette. La mesure est inédite et n’a même jamais été envisagée durant la crise financière de 2008 ou pendant la crise de la dette de la zone euro en 2011. En cas d’effondrement économique, les règles budgétaires notoires, y compris les freins à l’endettement dans la zone euro, sont ainsi suspendues afin de donner aux États membres une plus grande marge de manœuvre financière dans la lutte contre la crise. Des propositions qui, il y a quelques semaines, auraient signifié la fin d’une carrière politique, sont maintenant introduites dans la discussion comme une bouée de sauvetage. Le ministre allemand de l’économie, Peter Altmaier, a annoncé que, si nécessaire, les entreprises stratégiquement importantes seraient nationalisées afin de protéger les secteurs hautement sensibles de l’économie. On parle à nouveau de « l’argent-hélicoptère » comme moyen de contrer l’effondrement de la demande par l’impression directe de monnaie et le don d’argent liquide aux populations. La Banque centrale européenne depuis le début de la crise tente d’empêcher l’effondrement imminent du secteur financier italien, qui souffre d’une gigantesque montagne de dettes, de créances douteuses et d’un ratio d’endettement national d’environ 130 % du PIB. Une nouvelle poussée de crise dans la zone euro pourrait venir d’Italie. Le 9 avril, un autre tabou tombe : la Banque centrale d’Angleterre à travers son pouvoir de création monétaire, décide de financer directement l’État du Royaume-Uni sur certaines dépenses, afin de lui éviter une trop grande dépendance vis-à-vis du marché obligataire. Cette « monétisation de la dette » par la création monétaire, permettant aux États de se financer directement auprès de leur propre banque, comportant toujours le risque de faire s’effondrer la valeur des devises.