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bonheur - Page 2

  • OBAHAMAS : l'indicateur du monde meilleur

    Dans le portail social que dresse l'INSEE de la France, publié jeudi dernier, nous apprenons qu' à partir du vingtième anniversaire de l'individu, le sentiment de bien-être commence par baisser lentement puis plus rapidement jusqu'à la quarantaine. Ensuite il opère un net retournement vers la cinquantaine et connaît son apogée entre 65 et 70 ans. Au-delà il décline très rapidement.

    Compte tenu du fait que dans la même semaine, nous venons d'apprendre qu'il nous faudra travailler jusqu'à 70 ans, ce ne sont rien moins que les 5 meilleures années de bonheur qui viennent de disparaître pour la plupart des gens.
    Il est curieux que personne ne le note, mais à droite, comme à gauche ou au centre commercial, les partis considèrent que le bonheur sans travail est une impossibilité et ne cessent de vouloir réhabiliter ce dernier en lui prêtant des vertus qui n'existent pas.
    Comme si ils craignaient que l'homme de la rue ahuri prenne conscience que le travail ne serve qu'à gagner de l'argent et à consommer jusqu'à se consummer dans le blitzkrieg du crédit-vie.
    L'équation est pourtant simple dans les démocraties de Marché

    VALEUR DU TRAVAIL=CONSOMMATION=BIEN ETRE

    L'autre alternative comme modèle aux démocraties de Marché étant les républiques islamistes où là, effectivement , on peut raccorder travail et religion et raconter que le travail épanouit l'homme, le sublime, le fait accéder à un monde meilleur etc...
    Tout cela en dit évidemment très long sur le potentiel dépressif des sociétés de consommation.
    Nicolas Sarkozy qui a confié à Joseph Stiglitz, prix nobel d'économie la mission de créer un indicateur de bonheur économique autre que le PIB à sa réponse.
    Pour constituer son indicateur, il devrait selon moi retirer des interviews, les alcooliques, les drogués, et les 1 français sur 6 de la population active qui sont sous anti-dépresseurs ou camisole chimique sans parler de tous ceux qui ont déjà perdu la tête ou sont en voie...les prisonniers, les exclus...
    A part lui et Carla, et leurs poteaux bien nés, y aura pas grand monde dans l'indicateur bonheurométrik de l'année 2009, la future soi-disant année du Monde Neuf.
    Le bonheur, même à la télé va devenir dur à supporter pour ceux qui ne font que le croiser car qu'on le veille ou non, le bien être dans nos sociétés est identifié à la consommation.
    D'ou l'urgence de créer un autre indicateur qui soit plus favorable et surtout d'entamer la vente de la bulle verte du monde neuf.
    Tiens j'ai trouvé un nom pour cet indicateur : obahamas...l'indicateur du monde meilleur.

    Bienvenue dans la TGD

  • Sécurisons financièrement la sécurité

    Naomi Klein (La stratégie du choc) a raison de croire en l'émergence d'une nouvelle économie : l'économie de la sécurité et des situations de crise qui dépasserait en importance l'industrie du cinéma ou de la musique.


    les chiffres sont éloquents :

    " En 2003, le gouvernement des USA passa 3512 marchés avec des sociétés chargées d'éxécuter des fonctions liées à la sécurité ; au cours de la période de 22 mois ayant pris fin en Août 2006, la sécurité intérieur (department of homeland security) attribua à elle seule plus de 115 000 du même ordre.
    L'industrie de la sécurité intérieur négligeable avant 2001 vaut aujourd'hui 200 milliards de dollars.
    En 2006, les dépenses du gouvernement des états unis dans le domaine de la sécurité se chiffraient à environ 545 dollars par foyer.
    il n'est question ici que de la guerre contre le terrorisme à l'intérieur du pays.

    Gageons que ce secteur est promis à l'hypercroissance terroristes ou pas...car il est indispensable en période de Très Grande Dépression.


    Avant la bulle verte, il va falloir faire tenir tranquilles les jeunes iroquois et les vieux agités tout en aspirant le cash des classes moyennes, cela demande un minimum de moyen.
    La peur et le désordre sont des Marchés très rentables à privatiser comme l'a prouvé l'expérience Irakienne.

    Nécronomiquement votre

  • Comment concilier l’inconciliable ?

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    Il est finalement triste que les principes du marketing n’ai laissé à l’homme politique que l’ambition d’être acheté.
    Le marketing aurait aussi pu servir pour mesurer le bonheur de ces concitoyens.
    Ceux qui ne travaillent pas s’ennuient, ceux qui travaillent s’ennuient également.
    Tous parlent du travail comme une activité extérieure à eux-mêmes...
    Les gens commencent à un prendre conscience que l’entreprise est faite pour créer des richesses pas des emplois.
    Les salariés ne sont qu’une variable d’ajustement.
    Un mal encore nécessaire dans un monde ou le travail salarial est amené à disparaître.

    L’économie continue de prélever des taxes sur un travail qui nourrit de moins en moins le travailleur dont le monde financier souhaite, dans son délire autiste, se débarrasser pour se consacrer à la gestion d’un capital inerte.

    Il est difficile dans ces conditions de trouver d’autre vertu au travail que de permettre de consommer.

    Nécronomiquement votre