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marché

  • Agonie terminale

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    "La guerre est le seul vaccin que le capitalisme tolère."
    — Mémoires du Contagionnaire Inutile

    La Bulle Verte a éclaté dans un gémissement de start-up cramées. Les licornes ont fini en saucisses industrielles. Alors, voici venue la Bulle Kaki, version camouflage du capitalisme zombie : quand l'économie réelle suffoque, on la dope à la poudre.

    2008 n’a jamais cessé. C’est la même vieille crise. Une hydre à sept têtes : liquidité infinie dans les circuits fermés de la finance, sècheresse absolue dans les artères de l’économie productive. Les gens crèvent la dalle pendant que les hedge funds se gavent de QE frelaté.

    On est dans un cauchemar inversé : le PIB s’écrase, les taux longs s'envolent. Inversion totale des pôles économiques. Les banques centrales ne baissent plus les taux pour relancer la machine : elles laissent la bête crever en la nourrissant à l’adrénaline. Car la confiance est morte, et elle ne reviendra pas.

    Les fonds d’investissement sentent le roussi. Ils n’achètent plus les dettes souveraines, ils les fuient comme des cercueils contaminés. Alors, les États jouent les allumeuses : "Viens, mon trésor, je t’offre 4%, 5%, 6%... même si je suis en train de couler." La servitude volontaire des peuples passera par l’endettement militaire.

    Bienvenue dans l’économie de garnison. L’or grimpe. Le Bitcoin explose les plafonds à 122 000 dollars. Ça, c’est la prophétie du désastre inscrite dans les chiffres. Les gardiens du temple fuient le temple. Le système ne croit plus en lui-même.

    Les banques centrales ? Elles prient dans le vide. Pendant des années, elles ont supplié une inflation qui ne venait pas, comme des alchimistes priant pour que le plomb se change en croissance. Maintenant que la bête est là — inflation hors contrôle — elles paniquent et relèvent les taux... dans un désert de débiteurs insolvables.

    Inflation élevée, récession rampante, actifs-refuges en orgie verticale : le signal est clair. Le système est en coma avancé sous perfusion militaire. Le bitcoin et l’or ne montent pas parce qu’ils sont aimés, mais parce que le reste est haï.

    Le capitalisme se militarise. Le vert est mort, vive le kaki.
    La guerre comme nouvelle valeur refuge.

    Et la BCE, en grande prêtresse de l’absurde, continue son strip-tease monétaire sous les bombes.

    “Le marché ne meurt jamais, il change juste de camouflage.”
    JPC

    Souviens-toi :
    La Bulle Kaki, c’est le Plan de Relance Terminal.
    Plus rien à sauver, mais tout à contrôler.

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  • LA GUERRE Pass monétaire

    En ce qui concerne une récession potentielle, l’analyste financier Mauro Bottarelli a résumé la logique des vases communicants de la pan-économie comme suit: « un état d’urgence semi-permanent est préférable à un krach vertical du marché qui transformerait le souvenir de 2008 en une promenade de santé .la « pandémie » était un canot de sauvetage lancé vers une économie en train de se noyer. À proprement parler, il s’agit d’un événement monétaire visant à prolonger la durée de vie de notre mode de production axé sur la finance et en phase terminale. Avec l’aide du virus et maintenant de tensions géostratégiques le capitalisme tente de se reproduire en simulant des conditions qui ne sont plus disponibles.

    Vous remarquerez que Lemaire parle de guerre économique mais que cette guerre économique ne concerne pas ni le pétrole ni le gaz russe dont nous dépendons à 60 % et que nous pouvons continuez d'importer sans interdiction ou représailles.

    Bon il nous reste des accords privilégiers avec l’Algérie qui nous vend deux fois le prix...rires

    En clair entre le choc pétrolier et le choc du gaz, nous allons morfler et c'est tendanciel. Tout cela servira pour transformer les consommateurs zombies en consommateurs citoyens adaptes de la frugalité heureuse.

    Bref vous l avez compris, accélération de l inflation et des banquiers centraux qui ne peuvent la combattre de peur de faire écrouler les Marchés.



  • Sécurisons financièrement la sécurité

    Naomi Klein (La stratégie du choc) a raison de croire en l'émergence d'une nouvelle économie : l'économie de la sécurité et des situations de crise qui dépasserait en importance l'industrie du cinéma ou de la musique.


    les chiffres sont éloquents :

    " En 2003, le gouvernement des USA passa 3512 marchés avec des sociétés chargées d'éxécuter des fonctions liées à la sécurité ; au cours de la période de 22 mois ayant pris fin en Août 2006, la sécurité intérieur (department of homeland security) attribua à elle seule plus de 115 000 du même ordre.
    L'industrie de la sécurité intérieur négligeable avant 2001 vaut aujourd'hui 200 milliards de dollars.
    En 2006, les dépenses du gouvernement des états unis dans le domaine de la sécurité se chiffraient à environ 545 dollars par foyer.
    il n'est question ici que de la guerre contre le terrorisme à l'intérieur du pays.

    Gageons que ce secteur est promis à l'hypercroissance terroristes ou pas...car il est indispensable en période de Très Grande Dépression.


    Avant la bulle verte, il va falloir faire tenir tranquilles les jeunes iroquois et les vieux agités tout en aspirant le cash des classes moyennes, cela demande un minimum de moyen.
    La peur et le désordre sont des Marchés très rentables à privatiser comme l'a prouvé l'expérience Irakienne.

    Nécronomiquement votre