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coronavirus - Page 27

  • coronanews

     

     

    J'évoquerai plus tard la récession mondiale et la Très Grande Dépression qui va suivre en attendant les nouvelles de la santé coronavirus,monde,santé,chômage,récession,depression mondiale,futur,hopitauxdu monde

    L'Australie prépare un deuxième plan de relance
    Premiers cas confirmés en Tanzanie et en Somalie
    Le Chili resserre ses frontières et interdit aux étrangers d'entrer
    Le gouverneur Cuomo prévient que les États-Unis pourraient ne pas réussir à aplatir suffisamment la courbe
    La Lombardie croit à un ralentissement de l'épidémie
    Le Groenland signale son premier cas
    Moscou interdit tous les événements avec plus de 50 personnes
    L'Allemagne ferme ses restaurants, bars, gymnases et discothèques jusqu'à nouvel ordre.
    La Commission européenne interdit aux "non-ressortissants de l'UE" d'entrer dans la zone, mais refuse de céder aux contrôles internes
    New york interdit les rassemblements de plus de 50 personnes

  • Vie et mort de l'homo economicus

     

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    Le débat qui agite aujourd’hui la société à savoir faut-il soigner les plus jeunes plutôt que les plus vieux ne date pas d’aujourd’hui. Le premier Nobel d’économie français Gérald Debreu posait en son temps la même question avec ses travaux sur l’équilibre général. Notre société repose sur un équilibre, celui de la durée de vie des très vieux. Fallait-il les débrancher plus tôt pour faire des économies de sécurité sociale ou les maintenir sous perfusion pour créer des emplois de jeteurs de couches usagées ?
    Depuis, la course en avant à pousser les gouvernements à légitimer des programmes d’austérité, l’idéologie d’austérité a arraché au nom de la rationalisation les derniers budgets des hôpitaux publics. Faire mieux avec moins, nous en payons le prix fort aujourd’hui. Combien de fois avons-nous entendu cet argument stupide « Nous vivons au-dessus de nos moyens. »
    La vérité du moment qui explose est en fait l’inverse :
    Nous mourrons en dessous de nos moyens.
    Ce n’est pas pour rembourser les dettes de l’État qu’on a diminué drastiquement les budgets de la santé, mais pour garder un peu plus longtemps un semblant de crédibilité face aux marchés financiers, dans le but de pouvoir continuer à emprunter. C’est le caractère cynique des programmes d’austérité mis en place dans les pays du sud de la zone Euro. C’est uniquement pour que la zone Euro puisse maintenir encore un temps le simulacre de la capacité de rembourser ses dettes que des malades sont poussés vers la mort.
    Savoir si les hôpitaux sont entretenus et les médicaments produits en France ne peut pas dépendre du fait de savoir s’il y a assez d’argent ou d’un quelconque critère de rentabilité. On ne peut pas transformer chaque individu en centre de perte ou de profit.
    Le seul et unique critère doit être la satisfaction des besoins concrets. S’il a été décidé, par « manque d’argent », d’abandonner des ressources, il faut se les réapproprier. Espérons qu’au-delà du discours de notre Président des actes concrets surgiront. J’en doute fort.