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Krach mondial : Récession ou rééquilibrage ?
La crise actuelle marque la fin d'une ère d'expansion de degré de solvabilité basée sur le dollar comme monnaie de réserve internationale (Amérique du sud, Asie, Arabie etc.…).
Les crises périodiques et la constitution de bulles telles que nous les avons connues (bulle 0r, bulle Actions, bulle Internet, bulle immobilière etc.…) n’en étant que des épiphénomènes.
La crise actuelle est le point culminant d'une Méga-bulle qui a duré pendant plus de 60 années.
La globalisation a permis aux USA d’aspirer l'épargne du reste du monde et consommer plus que le pays a produit.
Forçant même les chinois, à produire toujours plus, à créer de la richesse en totale déconnection de la création de monnaie (le yuan sous-évalué).
Bien qu'une récession dans le monde développé soit maintenant inévitable, la Chine, l'Inde et certains des pays producteurs de pétrole sont sur des trains de croissance très élevés qui les préservent de la récession.
Le ralentissement et la récession de leur principal client est pour eux une aubaine sur le plan de la stabilité dans des pays confrontés à l’hyper-croissance (Chine + de 11%°) et sont même contents de souffler car les flux migratoires (paysans vers les villes) vers leurs mégapoles deviennent ingérables et soulèvent de graves problèmes de politique interne.
On pourrait donc penser fort logiquement que la crise financière actuelle n’est pas à proprement parlé une récession globale mais un rééquilibrage radical de l'économie mondiale, avec un déclin des USA et l’ascension de la Chine, de l’Inde ou de la Russie assise sur son pétrole et son gaz.
Il n’en est rien, car ni la Chine ni la Russie ne sont des démocraties et les tensions politiques et les tentations protectionnistes comme la TVA sociale (en France) et autres taxes sur les importations que les USA seront contraints de mettre en place pour relancer leur économie vont générer des tensions politiques extrêmes et des mesures de rétorsion.
Car le défi pour la survie est maintenant pour chaque pays de produire plus en richesse locale qu’il ne consomme en produits importés.
Dans la zone euro, Le royaume Uni, l’Irlande et l’Espagne, tous les pays dont la croissance n’a été basée que sur la construction et les services financiers sont les premiers impactés et la récession s’avère pour ces pays inévitable.
Le taux de chômage en Espagne a augmenté en 2007 pour la première fois depuis 2003, se situant à la fin du quatrième trimestre à 8,6% de la population active contre 8,3% fin 2006, a annoncé ce jour l'Institut national de la statistique (INE).
La France fait cocorico en affirmant partout qu’elle est peu touchée par la crise financière, c’est vrai pour l’instant car nous n’exportons pas et notre faiblesse structurelle est pour l’instant une force.
Mais le problème de la France est tout autre : déficits budgétaires depuis trente ans et la dette du pays (2000 milliards d’Euro) ainsi que notre incapacité à exporter d’ou le déficit commercial record.
La vérité est que nous importons de la pauvreté et que nous exportons de la richesse.
L’Italie sera quant elle, le premier pays occidental à faire faillite et sera contrainte de quitter l’Euro.
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Nécronomiquement votre
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Marketing géoéconomique mondial
Maintenant que ce que j'annonce sur ce blog depuis presque un an, à savoir une récession US (qui s'eténdra progressivement à l'ensemble du monde) est quasi-confirmée par les plus grands experts qui niaient tout, il y a encore quelques semaines, il est intéressant de constater l'impact au niveau géo-économique.
Vous en entendez regulièrement parler depuis 2 semaines : les Fonds souverains débarquent aux USA
Fond souverain d'Abu Dhabi pour la première mondiale Citigroup
Fond chinois pour Morgan stanley
Fond singapourien pour Merril Lynch
Il ne s'agit pas simplement dans ces opérations de "faire son marché" et de prendre des participations dans l'économie américaine, il s'agit également d'essayer de la sauver.
les chinois ont acheté à ce jour 1500 milliards de dollars de bons du trésor américain, prix à payer pour soutenir leurs exportations vers leur premier client.
La simple vente d'une partie de ces réserves suffirait à faire exploser ce qui reste du Dollar à l'agonie .
Pourquoi donc ne le font-il pas ?
La raison en est simple : quelques soient, leur incroyables croissances la chine et l'inde ne peuvent à ce jour rivaliser avec l'économie américaine, ne peuvent donc s'en passer car leur consommation intérieure ne peut pas encore en prendre le relais.
Les chiffres sont éloquents : les consommateurs américains ont dépensés l'an dernier 9,5 billions de dollars, les chinois 1 billion et les indiens 650 milliards de dollar.
Leurs économies et particulièrement l'économie chinoise ont donc besoin de leurs exportation vers le marché US
avec un problème majeur qu'il leur faudra tôt ou tard résoudre : la création de valeur totalement déconnecté de la création de monnaie (leur propre monnaie le Yuan au détriment du Dollar)
Il est certain que dés qu'ils estimeront que leur croissance n'est plus suffisamment tirée vers le haut par les USA et que leur marché intérieur est suffisamment fort, les chinois appuyeront sur le bouton qui déconnectera definitivement leur monnaie du Dollar.
C'est donc désormais l'empire du milieu qui est le maître du jeu.
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Fuite des cerveaux : évitez le vélo....
Bill Gross
Faire du vélo en Kenzo ne favorise pas l’oxygénation du cerveau.
L’inénarrable Dame Christine Lagarde (enrichissez-vous) dont l’optimisme béat
ressemble de plus en plus à une prise massive d’extasy a continué la semaine dernière à nous livrer des analyses qu’elle est désormais la seule à partager avec elle-même au plan mondial :
« il n’y a pas de krach, »
« La crise financière aux USA n’impacte pas la consommation »
Ce n’est visiblement pas l’avis de Mr Bernanke le patron de la Fed qui auditionné hier par une commission économique parlementaire a précisément admis l’inverse.
Dans le même temps Georges Soros, le milliardaire a déclaré que la récession était inévitable désormais, et Bill Gross, le légendaire patron de PIMCO, le plus grand fond d’investissement américain
« le Bond KING »en personne y est allé aussi de sa touche en expliquant que la taille de la banane pour les banques était de 1000 milliards de dollars et que le meilleur était à venir, rendant inévitable le krach.
Comment effectivement une économie aussi robuste soit elle, pourrait elle surmonter le coût d’une crise égale au coût de la guerre en Irak ( les deux s’additionnant…).
Certes l’économie repose sur la confiance (la confiance ...PAS LE MENSONGE) mais dans pareil cas il faut prévenir les gens afin qu’ils se préparent…
C’est le minimum que l’on attend d’un gouvernement, qu’il nous dise « couvrez-vous, il va pleuvoir »
Surtout quand le dit gouvernement est obligé de demander à EDF , une avance sur dividende d’un milliard d’euros pour tenir son budget.
Ce n’est pas avec Dame Christine, la belle Rama et Diorella Dati que Sarko aurait du aller aux USA pour exposer le nouveau visage de la France, c’est avec Fadela qui est beaucoup plus réprésentative….en treillis/converse…