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depression - Page 53

  • Calendrier des révélations et compte a rebours

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    Jour après jour, depuis plus d’an, l’histoire me donne raison…
    En d’autres circonstances, j’aurai savouré ce moment, mais être le prophète et le chroniqueur d’une Très Grande Dépression associée à une perte de bonheur dans les démocraties de marché, n’apporte pas de jubilation (hors vos commentaires...).

    Depuis plus an, alors qu’un bulletin météo mondial nous annonce un Tsunami
    beaucoup de gens sont encore sur la plage, pratiquant le surf ou se laissant bronzer économiquement parlant, bercés par des médias qui s’auto-censurent, histoire de ne pas faire paniquer le chaland qui doit se rendre au centre commercial.

    Ainsi fonctionnent les démocraties de Marché.

    Jour après jour, pourtant, les nouvelles tombent comme la guillotine sur la tête du condamné
    Je vous en laisse juge :

    ça commence Vendredi avec le G7 qui aimerait que les banques accélérent le « calendrier des révélations » (voir ma note du 25 03)
    WASHINGTON (AFP) - Les grands argentiers des pays les plus industrialisés ont jugé vendredi que les perspectives de l'économie mondiale s'étaient dégradées et ont laissé cent jours aux banques, par qui la crise est arrivée, pour faire toute la lumière sur leurs pertes potentielles.

    Samedi, même endroit mais autre organisation mondiale le FMI
    La hausse des prix alimentaires pourrait avoir de terribles conséquences pour la planète entière, allant jusqu'à la guerre, si rien n'est fait pour l'endiguer, a souligné samedi à Washington le directeur général du Fonds monétaire international Dominique Strauss-Kahn.

    Ce qui passe avec les spéculations sur les matières premières ne signifie rien moins
    Que les marchés financiers, dans leur délire autiste, ne rèvent que de survivre en anéantissant toutes les formes d’économies qui leur permettaient de vivre.

    Autant que je vous le dise par avance, la semaine prochaine va être terrible, beaucoup de banques américaines doivent publier leur résultat.

    Nécronomiquement votre

  • Les Dieux sont tombés sur la tête

    C'est une journée noire pour les citoyens de Bavière parce que ce sera eux qui devront payer la note", a déclaré Werner Schieder, membre du Parti social-démocrate (SPD).
    Comme d'autres banques publiques régionales allemandes, BayernLB a investi massivement dans les produits titrisés dans l'espoir d'obtenir une meilleure rentabilité sur ses placements et s'est brûlé les ailes quand la crise du crédit, née de la crise des subprimes, a éclaté.
    C'est ainsi qu'une autre banque publique régionale, Sachsen Bank, ex-SachsenLB, a dû être reprise, tandis que la WestLB
    est à la recherche d'un partenaire et est en train de supprimer des emplois après un plan de sauvetage de cinq milliards d'euros.
    Les banques privées du pays, telles que la Deutsche Bank ou IKB, souffrent également de la crise.

    Les banquiers le claironnent : la crise financière est finie.
    Entendez par là, qu’ils ont compris que les contribuables devraient de par le monde mettre la main à leur poche s’ils venaient à tomber.
    Les maîtres du jeu sont devenus les mettre des lieux.
    Quant aux citoyens des démocraties de Marché leur existence ravalée à son mode de financement et des crédits de vingt ou trente ans les entraînent dans une résignation ou
    La crainte des dieux a été remplacé par la crainte du Marché financier.
    Seule richesse qui ne soit pas comptabilisée, la richesse d’une vie qui exige d’être choisie plutôt que subit.
    Tel est le prix à payer. La survie est l’ultime bien consommable.

    Nécronomiquement Votre

  • pyramide inversé ou création d'un sous-plancher

    Tout ce qui est en haut sera-t-il un jour en bas comme dans le Talmud ?

    Pas sûr concernant les banques si l'on en croit Ben Bernanke dont les commentaires d'hier sont éloquents :


    lors de son discours devant la commission économique du Congrès, d’avoir aidé Bear Stearns. Son explication est plus qu’un aveu. En cas de crise financière, dit Bernarnke, les règles de la libre concurrence ne s’appliquent plus pour les banques. Elles ont ainsi pu faire n’importe quoi, pendant des années. Prendre des risques démesurés pour que ses patrons se gavent de stock-options. Elles survivront, de toute façon.
    Libération


    Un bel exemple de lucidité du patron de la FED

    Mais en sera-t-il de même pour les gens qui sont endettés et qui vont voir année après année leur bien immobilier perdre de la valeur...?

    Que ceux sont en bas actuellement se rassurent, ils resteront en bas mais mécaniquement remonteront d'un cran dans la chaîne de la valeur car les endéttés seront aspirés sous eux dans un sous plancher.

    En quelque sorte le Krach, dont on sait maintenant qu'il ne peux concerner les banquiers destinés à être sauvé dans l'arche de Zoé, est réservé à leur clients.

    Après nous le Déluge...Ce que l'argent prélevait sur le vivant ne retourne plus à la survie mais reste à l'argent. La boucle est bouclée.
    "Appauvrissez-vous pour que s'enrichissent ceux qui mettent leur salut dans l'argent" aurait pu dire Christine Lagarde.

    Nécronomiquement votre