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economie de guerre

  • LA BULLE KAKI — ou l’Économie des Spectres en Treillis

     

    LA BULLE KAKI — ou l’Économie des Spectres en Treillis

    La bulle verte s’est dégonflée comme un vieux ballon de baudruche recyclé dans un programme Erasmus climatique. Un pet idéologique, une subvention déguisée, un rêve vendu en prêt-à-consommer.
    Échec confirmé.
    Nous l’avions dit. Les marchands de vertu ne font pas long feu dans une économie terminale.

    Maintenant, voici venir le temps de la bulle kaki.
    Une bulle blindée, sponsorisée par Rheinmetall et bénie par les chants funèbres de l’OTAN.

    Le Général entre en scène. Musique dramatique.
    On le filme en plongée. Il parle de menace existentielle. Il parle de souveraineté. Il parle russe — enfin, il fait semblant d'entendre le russe à travers un vieux haut-parleur de propagande.
    Les médias jouissent.
    La BCE Lagarde à vue, elle, actionne la manivelle :
    liquidités illimitées pour la guerre.
    Mais attention, c’est du propre : ces dettes-là ne compteront pas dans les déficits.
    Elles sont pures, purgées, européennes.
    Saintes.

    Un bon vieux plan de crevard, comme on les aime.
    Un classique.
    À l’ancienne.

    Endetter le contribuable en robe de cérémonie,
    le faire marcher au pas vers l’autel de l’autorité.
    Lui faire croire que tout cela, c’est pour sa sécurité — pas pour sauver les marges de Dassault, ni les dividendes de Thalès.

    La guerre, cette chose magique.
    Le multiplicateur d’effet préféré des banquiers centraux.
    Un levier fiscal béni des dieux de la dette.
    Le peuple ne veut plus de démocratie, il veut de l’ordre, il veut des casques, il veut des frontières aux barbelés émotionnels.
    Alors on lui en donne.
    Emballé, c’est vendu.

    Et pendant qu’on défile dans le solennel,
    le marché, lui, salive.
    Il compte les morts en dividendes et les tanks en unités de croissance.

    Bienvenue dans l’économie kaki-nomique.
    Les arbres ne poussaient pas assez vite ?
    Qu’on plante des missiles.

     

  • Un bon vassal les rois de la planche

    5cf379ec066d2_455464b.jpgEmmanuel Macron est entré en mode Napoléon 2.0 et   Washington l’a béni une deuxième fois, après avoir réduit la taille de l’Allemagne post-Merkel avec un virage vert et des sanctions. Emmanuel Macron a ouvert sa porte via TOTAL Energie. Voir image ci dessous.

    Pas besoin de baisers sur le front. Mais avec une part de l’énergie du futur, tant pis pour l’ESG et les transitions ridicules et plus ou moins vertes, vouées à tomber dans l’oubli avec le propriétaire du Green New Deal et son agenda. Il est clair que la France va maintenant chercher un nouvel axe rhénan avec l’Allemagne. Elle est en effet confrontée à une crise industrielle sans précédent, précisément à cause des délais de transition suicidaires imposés par son compatriote à la tête de l’UE. Mais aujourd’hui, Napo Macro voit les premiers signes de reprise, par exemple un chiffre de production industrielle en plein essor pour le mois de mars. Vous me direz , on vient de loin. 

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    Maintenant, tout pourrait passer par la BCE, surtout après les chiffres de l'inflation américaine qui a déplacé le prix de la première baisse de taux de septembre à novembre.

    Macron Breton, Hagarde on est au top de la planche...Macron a compris que le taux d'emploi ne résoudra pas nos problèmes de croissance, trop de gens ne sont plus compétitifs ou sont burnoutés ou inemployables.

    Le réalisme spéculatif mène au châtiment des neufs orifices...

    La bulle verte, on s'en fout...comme de la fonte des glaces et pour continuer de surfer, il faut une planche ...l'économie de guerre sans guerre sert à cela.

     

     

     

  • Le Rambo des bobos

    télécharger.jpgJe vous en avais parlé rapidement. Ne craignez pas les missiles russes, Macron en à l'air mais pas la chanson. Un ptit coup de fil à Breton commissaire européen à la défense, un ptit coup de fil à Christine Lagarde à vue et une manœuvre pour faire actionner la planche seule possibilité de salut pour notre économie devant les résultats désastreux et l'echec de la politique du tout le monde au boulot...

     

    L'INSEE, a certifié que le ratio déficit/PIB pour 2023 est passé à 5,5% contre 4,9% prévu par le gouvernement et en forte hausse par rapport aux 4,8% de 2022. Quote-part 154 milliards. Et le ratio dette/PIB s’est élevé à 110,6 %. . Serait-ce parce qu’il était conscient de ce qui allait arriver qu’Emmanuel Macron s’est mis à jouer le rôle de Rambo, afin de justifier son attitude presque désespérée lors du dernier sommet européen pour obtenir des euro-obligations de type Covid afin de soutenir le secteur de la guerre et de la défense ? La guerre comme multiplicateur d’un PIB de plus en plus fragile par rapport aux déficits et à la dette. La leçon de l’Oncle Sam en vaut vraiment la peine.