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futur immediat - Page 5

  • Je suis un barbare...et j'en suis fier...

                                 

    Comme le fait remarquer le jeune écrivain Édouard Louis sur les gilets jaunes : Une violence de classe extrême s’est abattue immédiatement sur ce mouvement social, une partie des médias se moquaient des personnes qui chantaient, qui dansaient sur les barrages. Certains journalistes ou «politiques» passaient les images en boucle, ils les postaient sur les réseaux sociaux, et ça les faisait rire. Ils traitaient les gilets jaunes de ploucs, de barbares, ils parlaient deux comme ils parlent des bêtes, des enfants, ils les qualifiaient d’irresponsables, de brutes qui détruisent l’économie.

    À ce point, il devient nécessaire d’approfondir le concept de barbares, dont la définition renferme plus d’une signification. Étymologiquement, ce terme indique l’étranger en provenance d’une autre contrée et s’exprime en balbutiant. Historiquement, il indique un individu qui se distingue par une violence aveugle et dévastatrice, par une sauvage grossièreté. Le barbare est non seulement celui qui ne parle pas la langue de la cité-État, mais aussi celui qui se déchaîne avec fureur. En réalité, il existe un lien profond entre le défaut d’un langage commun et la manifestation d’un inexplicable comportement violent. Dans une société, une langue commune permet aux parties de se connaître, de concilier les différences, de trouver un accord. En cas de conflit, il permet aux adversaires de discerner entre amis et ennemis, en limitant l’usage de la force. Sans cette possibilité de s’entendre, il n’y a pas d’espace pour la médiation, mais seulement pour la violence incontrôlée.

    Aujourd’hui, les barbares ne campent plus aux portes du pays. Ils se trouvent déjà à l’intérieur dans les banlieues, dans la France périphérique aux abords des citadelles métropoles. Elles n’existent plus, les froides terres du Nord ou les steppes dénudées de l’Est, d’où faire jaillir les invasions. Ce qui revient à dire que les barbares sont partout. Pour les oreilles habituées à la langue de bois, il est facile de les reconnaître puisqu’ils s’expriment franco de port, sans chichi. Et même si parfois ils peuvent dire  tout et son contraire comme « Plus d’Etat, Moins de taxes », il ne faut pas pour autant les mépriser. Il ne faut pas confondre celui à qui la technocratie a confisqué la langue pour mieux le manipuler avec un ahuri. Si les barbares s’expriment ainsi, ce n’est que la conséquence de la suppression de leur propre conscience individuelle et l’extermination de la signification au profit du tout économique.

    “La société la plus barbare serait peut-être celle où, chacun étant traité à son mérite, le pauvre n'aurait même pas la ressource de s'indigner »

    Jean Rostand

    Les vrais barbares ne sont pas ceux que l’on croit.

  • election au brésil et populisme

    Le phénomène est mondial. Joseph Stiglitz résume la situation simplement : « alors qu’auparavant la finance était un mécanisme permettant d’injecter de l’argent dans les entreprises, aujourd’hui elle fonctionne pour en retirer de l’argent ». C’est l’un des profonds renversements de la politique socio-économique dont est responsable l’assaut néolibéral ; il est également responsable de la forte concentration de la richesse entre les mains d’un petit nombre alors que la majorité stagne, de la diminution des prestations sociales, et de l’affaiblissement de la démocratie, fragilisée par les institutions financières prédatrices. Il y a là les principales sources du ressentiment, de la colère et du mépris à l’égard des institutions gouvernementales qui balayent une grande partie du monde, et souvent appelé – à tort – « populisme ».

     

    Une analyse que je partage

    Article complet

    Noam Chomsky - « J’ai rencontré Lula, le prisonnier politique le plus important au monde ».pdf

     

     

     

    Nécronomiquement votre

  • NANO FUTURE FOR YOU

     

    cryptoism-bitcoin-theory-324x235.jpgL'avenir selon un génie des mathématiques : UNA BOMBER ET LE CONSEIL NECRO

     

     

    Vous êtes courant Davos, ce sont des milliardaires qui parlent à des millionnaires pour leur expliquer le ressenti des classes moyennes qui font tourner l'économie.

     

    Projetons nous dans le futur immédiat avec l'avènement de l'intelligence artificielle :

    En haut de la pyramide, on trouve des milliardaires américains libertariens propriétaires de bunkers situés sur des Iles. 

    En dessous le résidu des classes moyennes pratiquant le pédalo

    Pour ceux qui auront un emploi, les exigences augmenteront ; ils auront besoin de plus en plus de formation, de plus en plus de compétences, et devront être de plus en plus fiables, «formatés»  et dociles, car ils sembleront de plus en plus aux cellules d'un organisme gigantesque. Leurs tâches deviendront de plus en plus spécialisées et leur travail sera, en un sens, sans contact avec le monde réel, parce que concentré sur une toute petite partie de la réalité.

    En dessous encore : Les collabos ceux qui pratiquent le collaboratif

    Le développement massif du secteur des services va, paraît-il, créer des emplois. Ainsi les gens passeront leur temps à se cirer mutuellement les chaussures, à se conduire en taxi les uns les autres, à faire de l'artisanat les uns pour les autres, à se servir à table et réciproquement, etc. Autant d'activités insignifiantes et peu épanouissantes.

    Toujours plus bas dans le cas ou les robots prennent en charge les tâches les plus simples :

    Une masse croissante de travailleurs peu qualifiés survivant du revenu d'existence. (Nous connaissons déjà cette situation. Il y a beaucoup de gens à qui il est difficile, voire impossible, de trouver du travail parce que, pour des raisons intellectuelles ou psychologiques, ils ne peuvent pas acquérir le niveau de formation qui les rendrait utiles au système actuel.)

    Enfin dernière  couche : la zone comme dans Blade runner. La zone située derrière le mur de La Grande Déconnexion sera peuplée de gens qui rechercheront d'autres voies dangereuses — les drogues, les crimes, les sectes, les groupes fanatiques —, tant qu'ils ne seront pas conditionnés biologiquement ou psychologiquement à s'adapter à un tel mode de vie. 

     

    Quant à nous, les nécronomistes, nous ferons office de Stalker donc de passeurs, les seuls à savoir se repérer dans la zone. Les classes moyennes et les collabos nous paieront pour récupérer les objets que les zonards leur auront voler. Dans l'économie souterraine remplie de cryptes les seuls devises acceptées seront évidemment les crypto-monnaies.