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futur immediat

  • La Pill est dure à avaler

    Huw Pill, chef économiste de la banque d'Angleterre a en effet dit :

    À un moment donné, au Royaume-Uni, il va falloir que les gens acceptent qu’ils sont plus pauvres, qu’ils cessent de chercher à préserver leur pouvoir d’achat réel en surenchérissant sur les prix, que ce soit en augmentant les salaires ou en répercutant les coûts de l’énergie sur leurs clients. Et ce à quoi nous sommes confrontés aujourd’hui, c’est à ce refus d’admettre que, oui, c’est plus difficile pour nous tous, et que nous devons tous faire notre part.”

     

    traduit en français ça veut dire « bois ton rouge et ferme ta gueule reste crever dans ta cité pourrie.

    Au moins en Angleterre, on ne ment pas aux gens et heureusement en France on ne se drogue pas...

    On appelait cela la mondialisation

    comme je dis souvent il n'est pas pire destin que celui qui est condamné à s'appauvrir sur le lieu même de sa richesse...

  • La stratégie de la tétanisation

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    Pour les seigneurs de la guerre économique, dans la disruption qui est un phénomène d'accélération de l innovation, il s'agit d'aller plus vite que les sociétés pour leur imposer des modèles qui détruisent les structures sociales et rendent la puissance publique impuissante. C'est en quelque sorte une stratégie de tétanisation de l'adversaire.

    Bernard Ziegler

     

    Quotidiennement, nous entendons parler désormais de suicides d'écoliers dus au harcèlement sur les réseaux sociaux. A tel point que le ministre du numérique parle d'interdire twitter après avoir reçu en grande pompe Elon Musk à Versailles.

     

    «En menaçant de bannir Twitter, le gouvernement se ridiculise» (msn.com)

     

    Il s'agit en fait surtout de préparer l'opinion publique à la future loi sur les fakes news et les propos insultants quii permettra d'envoyer n'importe lequel d'entre nous en prison ou au mieux lui infliger une forte amende.

    .C'est beau la démocratie sans peuple presque aussi beau que le capitalisme sans risques.

    Les dénégateurs de la crise préfère parler de la baisse de l'inflation qui n'est pas le fruit de leur action mais uniquement du fait que la récession approche. L'Allemagne vient de tomber dedans, nous suivrons et les USA (en fin d'année). On rigolera dans quelques mois du délire du plein emploi et du travail forcé des rsistes car les prix baissent avec l'augmentation du chômage puisque les gens consomment moins. Une évidence.

    Il y a donc les premiers de la classe comme Lemaire du village global qui est ravi de ses bonnes notes des agences de notation et du pouvoir créancier. Dans Crise et Mutation Et comme je l'avais expliqué en 2010, il y a les équilibristes dont je fais partie qui arrive encore à faire le funambule de bulles en bulles. Enfin, il y a les plus fragiles qui consomment drogues, alcool, anxiolitiques, somnifères et parfois se suicident. Comme le souligne Carlos Parado, le djihadisme est aussi parfois un substitut à la drogue. Les exemples d'anciens drogués qui se convertissent sont légions. Puis il y a surtout le fameux burn out sociétal conséquence de l'information, du COVID, de la guerre sans guerre, de l'inflation et des faits divers de plus en plus barbares et sanglants.

    Il n'y a guère que les nécronomistes et mes potes de l'Inaction française comme qui arrive à se construire un futur sans avenir tout en utilisant certaines béquilles comme la plupart d'entre nous.

    La macronie peut se démener pour donner du boulot, de l'argent, il y a une chose qu'ils n'arriveront pas à donner c'est l'espoir.

    En attendant une agence immobilière sur 3 va fermer et trois millions d'emplois vont s'évanouir dans le secteur immobilier burnouté...

  • Américanisation et barbarie

     

     

    ntih.jpgAprès la mort de deux adolescents en un mois dans le ghetto ou je réside, LCI a consacré une heure d’émission au sujet en invitant le philosophe Roger-Pol droit pour qu’il éclaire de ses lumières savantes le mystère des banlieues de sécurité prioritaire qui génère des « barbares »
    Comme d’habitude et rien de nouveau sous le soleil, le philosophe, qui doit lire Nécronomie, a stigmatisé comme cause l’incommunicabilité avec les barbares qui a fait verser tant de flots d’encre à la meute journalistique et sociologique. Ainsi que l’absence de mots et de langage chez les barbares permettant une médiation quelconque.

    Analyse nécronomique :

    Qui ne vit pas avec moi et comme moi veut se suicider.
    Qui ne parle pas comme moi, qui ne s’habille pas comme moi, n’est pas intégrable.
    Tel est l’enseignement que l’Empire sème.
    Mais les barbares sont sourds à des avertissements aussi puérils, Ces barbares ne parlent pas et ne comprennent pas la langue de l’Empire, et, ne veulent pas l’apprendre. Ils ne savent pas que faire de la structure sociale de l’Empire, de la laïcité, des actuels moyens de production, des papiers d’identité ou du RSA. Ils n’ont rien à demander aux fonctionnaires impériaux, ni rien à leur offrir.. Ils n’ont pas le temps de se demander si le capitalisme permet l’ascension sociale. Contrairement aux sujets mécontents qui voudraient devenir des sujets contents, la possibilité d’un monde plus juste et plus social n’intéresse pas ces barbares

    Aujourd’hui, les barbares ne campent plus aux portes de la Cité. Ils se trouvent déjà à l’intérieur, ils y sont nés. Elles n’existent plus, les froides terres du Nord ou les steppes dénudées de l’Est, d’où faire jaillir les invasions. Il faut prendre acte que les barbares proviennent des rangs des sujets de l’Empire eux-mêmes. Ce qui revient à dire que les barbares sont partout. Pour les oreilles habituées à la langue de la cité, il est facile de les reconnaître puisqu’ils s’expriment avec un fort accent qui mixe l’arabe, le français souvent en verlan et l’anglais. Mais il ne faut pas se laisser abuser par cette novlangue, il ne faut pas confondre celui qui est dépourvu de langue avec celui qui parle une langue autre. Beaucoup de barbares sont en fait privés d’un langage usuel, rendus analphabètes par la suppression de leur propre conscience individuelle – conséquence de l’extermination de la signification réalisée par l’Empire. Si l’on ne sait pas comment dire, c’est parce que l’on ne sait pas quoi dire, et vice versa. Et l’on ne sait pas quoi dire, ni comment, parce que tout est banalisé, réduit au signe même, à l’apparence
    Et quoi dire, que faire au milieu du désert ? nombre de sujets deviennent barbares dans leurs gestes. Une fois paralysée la langue, ce sont les mains qui frémissent pour trouver un soulagement à la frustration. Inhibée dans sa manifestation, la pulsion de la joie de vivre se renverse en son contraire, l’instinct de mort. La violence explose et, étant sans signification, elle se manifeste d’une façon aveugle et furieuse, contre tout et tous, ruinant tous les rapports sociaux. C’est n’est pas une révolution, même pas une révolte, c’est un massacre généralisé accompli par les sujets rendus barbares par un monde sans sens parce que à sens unique. Cette violence sombre et désespérée gêne l’Empire, troublé dans sa présomption de garantir la paix des esprits, mais cela ne le préoccupe pas. En soi, elle ne fait qu’alimenter et justifier la recherche d’un meilleur ordre public. Cependant, bien que facilement récupérable une fois montée à la surface, elle montre toute l’inquiétude qui agite en profondeur cette société, toute la précarité de la contention par l’Empire des vicissitudes du monde moderne.
    La furie des barbares inspire de la terreur jusque parmi beaucoup d’ennemis de l’Empire comme Besancenot ou Mélenchon, désireux de vaincre mais avec les bonnes manières. En braves civilisés, ceux-là partagent le désaccord mais pas la haine ; ils comprennent l’indignation mais pas la rage ; ils lancent des slogans de protestation mais ne hurlent pas à la guerre ; ils sont prêts à verser la salive mais pas le sang.

    Ce qui fait une grosse différence à l'arrivée….