Mobiliser tout le monde pour contrôler tout le monde et aller chercher le minable point de croissance indispensable à la survie du système, voilà bien la stratégie actuelle du gouvernement qui tourne autour du travail : job, horaires variables, flexibilité, mobilité, recyclage, formation permanente, auto-entreprenariat jusqu'au télé travail cybernétisé et livré à domicile qui présente l'immense avantage que l'on peut s'adresser aussi à vous aussi en tant que consommateur productif sur le même écran et en temps réel. Vous êtes désormais livrés algorithmiquement à la machine où vos goûts, vos relations et vos désirs sont enregistrés. Vous êtes markétés, mis sur étagères, la production fusionne avec la consommation. Dans ce planning reproductif l'apogée sera la bulle verte où tout le système productif va se recycler sur l'élimination de ses propres déchets. Une valse incessante où le mariage pollution et antipollution sont censées garantir une croissance sans fin. Voici le plan béni de la Money Power que l'on compte nous vendre.
Et puisque, vous le savez, chers Amis Nécronomistes, ma théorie qui n'a jamais varié depuis 2005, est que nous allons connaître le sort du Japon, à savoir la déflation et enfin la trappe à liquidités dont on ne sort jamais, laissez moi vous expliquer l'atmosphère qui peut régner en pareil cas. Ainsi, vous comprendrez pourquoi dans une mes dernières note, je commençais par une citation de Baader "La violence est un potentiel économique".
De même, tout tremblement de terre, ou explosion d'une centrale nucléaire peut d'un point de vue libéral être considéré comme une excellente nouvelle pour l'économie ou plus précisément pour les grandes sociétés qui contrôlent cette économie. Ainsi l'économiste japonais Takuji Ōkubo après le séisme de mars 2011 se réjouissait sans ambages de la reconstruction qui allait générer un surcroit d'activité avec le renouvellement des biens endommagés. Il n'hésitait d'ailleurs pas à rappeler qu'après le tremblement de terre de 1995, le PIB japonais avait crû de 1,9% en 1995 puis de 2,6% en 1996 du fait des secteurs du BTP, des télécoms et de la sidérurgie qui avaient bénéficier de l'activité post-séisme. La conclusion coulait de source : cette catastrophe était une très bonne nouvelle pour l'économie et particulièrement pour la consommation le maillon faible de l'économie japonaise puisque lorsqu'on on en est au stade déflationniste de la trappe à liquidités, les consommateurs ne consomment plus. Pourquoi acheter aujourd'hui ce qui sera moins cher demain ?
Croissance verte, finance verte sont juste des mots pour faire croire que l'on va concilier l'inconcliable. Polluer pour dépolluer et générer de la croissance, c'est un peu le
Taux négatifs pour l'apéritif, déclaration de guerre pour le déssert...(axiome nécronomique)
"La violence est un potentiel économique"
Nécronomiquement votre