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necronomie - Page 6

  • Dérapage contrôlée ou sortie de route?

    necronomie,fuur,pour la souveraineté du peuple,bellon,crepinQue décidera la BCE de faire cette semaine ? Faudra-t-il du temps jusqu’au conseil d’administration de juillet, laissant tout immobile et espérant que l’inflation a atteint son sommet? Ou va-t-elle immédiatement faire monter les taux, cédant en fait aux demandes pas trop voilées à cet égard de l’Allemagne et des Pays-Bas? le dernier chiffre de la zone euro parle d’inflation à 8,1%, un record historique.

    Mais voici l’hypothèse américaine : c’est-à-dire jouer sur le côté du risque de récession. Tout comme la Fed est considérée par beaucoup comme s’engageant dans un dérapagé contrôlé qui fait dérailler les marchés à un point tel qu’il impose une pause automnale au processus de normalisation, certains spéculent que Lagarde est si désespérée qu’elle accepte le risque d’une erreur . C’est-à-dire augmenter les taux précisément dans la période précédant la récession, envoyant le système au premier rang de la file d’attente.

    A suivre sur vos écrans....

  • La nécro c trop....

    le stratège en chef des investissements de BANK OF AMERICA, Michael Hartnett devient nécro ...

    l’histoire de 2022 est « choc d’inflation = choc de taux = choc de récession »; l’histoire plus large des années 2020 est le changement de régime - inflation plus élevée, taux plus élevés, volatilité plus élevée et valorisations plus faibles des actifs, entraînées par les tendances de la société (inégalité), de la politique (populisme / progressisme), de la géopolitique (guerre), de l’environnement (zéro net), de l’économie (démondialisation), de la démographie (déclin de la population chinoise), de l’inflation, tous favorisent les liquidités, les matières premières, les actifs réels, la volatilité, les petites capitalisations, toutes les obligations endommagées, le crédit, le capital-investissement, les actions technologiques.

    Qui sera le Lehman déclencheur de déflation de cette récession?

    • le marché des prêts à effet de levier est en train de craquer, avec un risque systémique lié au désendettement obligataire / boursier / immobilier en parité de risque (RPAR), capital-investissement (PSP) élevé, exposition au capital-investissement aux prêts syndiqués élevée, fonds souverains, événements de crédit dans la technologie spéculative, système bancaire parallèle, consommateur américain acheter maintenant, payer plus tard modèles, crédit / banques / logement européens, marchés émergents, sociétés zombies, et ainsi de suite... 



     



  • Où grincent les chimères

    Les économies des pays pauvres sont divisées entre un secteur « moderne » étroit qui utilise des technologies de pointe et un secteur «traditionnel » beaucoup plus vaste caractérisé par une productivité extrêmement faible. On appelle cela le dualisme productif.

    Aujourd'hui le dualisme productif est également devenu une caractéristique critique et visible des économies avancées, nécessitant des remèdes qui sortent directement de la boîte à outils de la politique de développement.

    Il n'y a pas hélas que l'excellent Christophe Guilluy a avoir analysé la France périphérique et la fin des classes moyennes.

    Dans son livre de 2017 The Vanishing Middle Class, la disparition de la classe moyenne L'historien de l’économie du MIT Peter Temin a souligné que le modèle Lewis d’une économie duale était devenu de plus en plus pertinent pour les conditions aux États-Unis. Une combinaison de forces – la désindustrialisation, la mondialisation, les nouvelles technologies qui ont favorisé les professionnels et les capitalistes, et le déclin des protections pour le travail – ont en effet produit un fossé grandissant entre les gagnants et ceux qui sont laissés pour compte. La convergence entre les secteurs pauvres et riches de l’économie a été arrêtée, le niveau d’éducation a polarisé de plus en plus les marchés du travail et les disparités régionales se sont creusées.

    En Europe, l’augmentation des inégalités n’a pas été aussi marquée, en raison d’un État-providence plus fort, mais les mêmes forces y opéraient aussi. Les écarts entre les dirigeants et les retardataires entre les entreprises et les régions se sont creusés, et la classe moyenne s’est réduite

    En conséquence, les décideurs des économies avancées sont maintenant aux prises avec les mêmes questions qui préoccupent depuis longtemps les économies en développement: comment attirer les investissements, créer des emplois, accroître les compétences, stimuler l’esprit d’entreprise et améliorer l’accès au crédit et à la technologie – en bref, comment combler l’écart avec les parties les plus avancées et les plus productives de l’économie nationale.

    L’industrialisation a été le véhicule traditionnel pour surmonter le dualisme; à mesure que les travailleurs sont absorbés dans des activités manufacturières plus productives, les salaires augmentent et la productivité globale de l’économie augmente. Mais, dans les économies en développement et avancées, l’industrie manufacturière a perdu sa capacité à créer de nombreux emplois, en raison de l’automatisation et d’autres innovations permettant d’économiser de la main-d’œuvre. L’emploi manufacturier a diminué (en proportion de l’emploi total) même dans les pays qui ont maintenu des secteurs industriels forts, comme la Corée du Sud ou l’Allemagne.

    Ce n'est pas avec le pipoti pipota de Lemaire sur la réindustrialisation qui sera surtout de l'automatisation et de la robotisation que l'on y parviendra. Il faut se souvenir que depuis les années 80 le capitalisme dans l' hyper concurrence de la mondialisation n'arrivait plus à extraire la plus-value du travail de l'homme raison pour laquelle les délocalisations vers les pays pourvoyeurs de main d’œuvre bon marché ont eu lieues et que le capitalisme financier a vu le jour comme planche de salut du capitalisme à l'ancienne. Posez-vous la question / quelles sont les conditions économiques formidables pour que les entreprises qui avaient délocalisées dans les années 80 pour exister encore dans la mondialisation puissent en ce moment revenir en France et être rentable ?

    Que le consommateur citoyen accepte de payer trois à cinq fois le prix au minimum pour avoir un bel autocollant Made in France ? Cela ne serait pas suffisant car il faut vendre à l'export aussi...

    Quant au consommateur citoyen que l'on exalte aujourd'hui, depuis toutes ces années, on lui a vendu un pacte faustien : ce qu'il allait gagner en tant que consommateur, il allait le perdre en tant que travailleur localisé dans une société de consommation de produits venus d'ailleurs.

    Depuis les années 80, la capitalisme avait compris qu'il y avait beaucoup plus d'argent à gagner de la propension des gens à acheter n'importe quoi qu'à les faire travailler plus. Et les gens seraient heureux car travailler moins le ferait consommer plus et que le futur c'étaient les sociétés de loisir...

    Quarante après, il faut lui expliquer l'inverse...que ce qu'il va perdre en tant que consommateur il va le récupérer...en travaillant plus....Quel foutage de gueule...

     

    Les pays développés ressemblent de plus en plus à ceux des pays pauvres.