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récession - Page 89

  • La peur d'appuyer sur le détonateur (le petit bras)

    Jean-Claude Trichet, gouverneur de la Banque Centrale Européenne, a peur d'appuyer sur le détonateur mais il sera contraint de le faire au mois d'avril lorsque sortiront les premières publications économiques de la zone Euro et la propagation de la récession au plan mondial...Ce que nous appelons la Très Grande Dépression. (2008-2012).

    A ce stade, je me contente de citer les acteurs et leurs paroles qui resteront
    gravés dans le marbre dans un contexte où l''inflation en janvier a progressé au rythme record de 3,2%

    . "Notre devoir est de faire en sorte que la politique monétaire garantisse la stabilité des prix à moyen terme (...) C'est une condition préalable à une croissance durable", a déclaré Jean-Claude Trichet. "Il n'y a pas de contradiction entre la stabilité des prix et la croissance", a-t-il ajouté. Le président de la BCE a dit s'attendre à une poursuite de la croissance dans la zone euro, malgré la crise financière actuelle qui a entraîné un net ralentissement de l'économie américaine. Il a ajouté qu'il ne croyait pas forcément à une récession aux Etats-Unis.

    « Nous avons une convergence de vue totale sur le diagnostic. Toutes les économies seront touchées, mais à des degrés divers. Les Etats-Unis seront clairement les plus atteints : le secrétaire d'état américain au Trésor a livré un diagnostic sombre de la conjoncture américaine, qui sera très impactée par l'affaissement du secteur immobilier. Si les Etats-Unis devraient éviter la récession, leur croissance sera toutefois très faible. L'Europe sera elle aussi touchée, quoi qu'un peu moins et de manière différente selon les pays. Le FMI estime ainsi que l'Italie sera la plus concernée, devant l'Allemagne et la France, qui se tiennent dans un mouchoir de poche, l'Angleterre arrivant derrière. Enfin, le Japon apparaît relativement plus protégé, du fait notamment d'une zone commerciale très dynamique : les pays émergents asiatiques n'ont visiblement aucune inquiétude sur leur propre situation ».
    Christine Lagarde reconnaissant enfin que nous sommes contaminés (bel effort).c’est ce que j’explique depuis 1 an….

    Que puis-je ajouter à autant de cynisme ?
    si ce n'est que Jean-Claude a peur d'appuyer sur le bouton de la baisse des taux ????, ultime responsabilité planétaire et que Christine Lagarde-Hagarde préfère la fuite en avant à la réalité de la Très Grande Dépression?
    L'espace du moment EST devenu si proche... Un Tsunami électronique...
    Couvrez-vous, il va pleuvoir...comme disent mes lecteurs suisses...dans leur immense sagesse...

    Nécronomiquement votre

  • DSK,futur sauveur de la France ?

    Ave Caesar morituri te salutant

    Fraîchement auréolé de sa stature mondiale de Directeur général du FMI, DSK sera-t-il un jour le premier président de la république à parler Anglais ? ? ?
    Remarquons, en tous cas, que lui qui a accès à tous les chiffres et qui dispose d’un overview complet de la situation, vient de s’exprimer pour la première fois dans le sens de la thèse que je défends sur ce blog à savoir un double Krach mondial (immo et Bourse) et une contamination à la consommation.

    NEW DELHI (Reuters) - Les conséquences macro-économiques de la crise financière mondiale seront graves et aucune région ne s'en sortira complètement indemne, a estimé le directeur général du Front monétaire international.

    Dominique Strauss-Kahn, qui se trouve en Inde pour une visite de trois jours, a estimé que les autorités devraient répondre à un éventuel ralentissement économique, via un mélange de mesures budgétaires et monétaires pour soutenir la demande intérieure.

    Selon le patron du FMI, l'économie mondiale est entrée dans une période difficile, avec l'extension de la crise financière à l'économie réelle.

    "Je pense que les effets se feront de plus en plus sentir en Europe et je ne pense pas que les économies émergentes soient immunisées contre la crise", a déclaré l'ancien ministre français de l'Economie qui s'exprimait lors d'une réunion organisée par un important groupe de réflexion indien.

    "C'est devenu un problème mondial qui demande une solution mondiale. Les marchés émergents doivent se joindre aux pays industriels en ce qui concerne les réponses en matière économique et de régulation."

    Prenons le Pari qu’il démissionne avant la fin de son mandat au FMI pour venir au chevet de la France qui en 2012 sera à genoux…

    Nécronomiquement votre

  • Cartes de crédit : c’est vous qui payez…

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    Ainsi que je vous l’annonçais, la crise du crédit contamine dans la phase 1 la consommation via les cartes de crédit…
    Chez les opérateurs de cartes, c’est désormais « sauve qui peut… » et ils peuvent afficher au grand jour leur avidité et leur manque de scrupule.
    L’équipe COFIDIS, si elle avait été présente au prochain tour de France, se serait fait caillasser…

    Les exemples qui suivent vous permettront grandement de bien comprendre la situation hallucinante dans laquelle nous nous trouvons et pourquoi, elle ne peut trouver d’issue hors la Très Grande Dépression :
    En Angleterre, l’épuration est commencée, 161 000 personnes ont reçu la semaine dernière une notification de leur société de crédit (une filiale de Citigroup, banque leader mondial, récemment renflouée par les fonds souverains d’Abu Dhabi), leur indiquant que leur cartes étaient inutilisables mais que les crédits continuaient naturellement...
    C’est ce qui s’appelle payer pour zéro service…

    Aux USA, l’approche est différente car, plus le risque d’insolvabilité est important, plus votre taux d’intérêt est élevé) bref, plus vous êtes pauvre…plus vous payez cher…(il fallait y penser)

    Bank of America, la deuxième banque américaine, a été durement touché dans la crise des subprimes et le bénéfice net a fondu à 268 millions de dollars contre un bénéfice de 5,26 milliards de dollars un an plus tôt, ce qui a réduit son bénéfice net par action à 5 cents après 1,16 dollar sur les trois derniers mois de l'année 2006.
    Autrement dit les actionnaires cherchent à se refaire ou à se sauver de la déroute

    Bank of America, vient donc d’envoyer un courrier notifiant à certains des clients possesseurs de carte de crédit, jugés à risque par leur taux d’endettement qu’elle augmentait unilatéralement les taux, et LES DOUBLAIT …
    Allant pour certains jusqu’à 28 %

    Il n'est donc pas besoin d’être un grand économiste pour comprendre que quelqu’un qui avait déjà du mal à rembourser à 14% aura encore plus de mal à rembourser à 28%.

    La bulle de 60 ans dans laquelle nous avons vécu explose avec en elle, toutes ses contradictions.
    Il est désormais clair que les tensions entre les riches et les pauvres vont s’accroître et que cette période aura des conséquences sociales.
    Les raisins de la colère…commencent à titrer les journaux américains…

    Nécronomiquement votre