récession - Page 90
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Cartes de crédit : c’est vous qui payez…
Ainsi que je vous l’annonçais, la crise du crédit contamine dans la phase 1 la consommation via les cartes de crédit…
Chez les opérateurs de cartes, c’est désormais « sauve qui peut… » et ils peuvent afficher au grand jour leur avidité et leur manque de scrupule.
L’équipe COFIDIS, si elle avait été présente au prochain tour de France, se serait fait caillasser…
Les exemples qui suivent vous permettront grandement de bien comprendre la situation hallucinante dans laquelle nous nous trouvons et pourquoi, elle ne peut trouver d’issue hors la Très Grande Dépression :
En Angleterre, l’épuration est commencée, 161 000 personnes ont reçu la semaine dernière une notification de leur société de crédit (une filiale de Citigroup, banque leader mondial, récemment renflouée par les fonds souverains d’Abu Dhabi), leur indiquant que leur cartes étaient inutilisables mais que les crédits continuaient naturellement...
C’est ce qui s’appelle payer pour zéro service…
Aux USA, l’approche est différente car, plus le risque d’insolvabilité est important, plus votre taux d’intérêt est élevé) bref, plus vous êtes pauvre…plus vous payez cher…(il fallait y penser)
Bank of America, la deuxième banque américaine, a été durement touché dans la crise des subprimes et le bénéfice net a fondu à 268 millions de dollars contre un bénéfice de 5,26 milliards de dollars un an plus tôt, ce qui a réduit son bénéfice net par action à 5 cents après 1,16 dollar sur les trois derniers mois de l'année 2006.
Autrement dit les actionnaires cherchent à se refaire ou à se sauver de la déroute
Bank of America, vient donc d’envoyer un courrier notifiant à certains des clients possesseurs de carte de crédit, jugés à risque par leur taux d’endettement qu’elle augmentait unilatéralement les taux, et LES DOUBLAIT …
Allant pour certains jusqu’à 28 %
Il n'est donc pas besoin d’être un grand économiste pour comprendre que quelqu’un qui avait déjà du mal à rembourser à 14% aura encore plus de mal à rembourser à 28%.
La bulle de 60 ans dans laquelle nous avons vécu explose avec en elle, toutes ses contradictions.
Il est désormais clair que les tensions entre les riches et les pauvres vont s’accroître et que cette période aura des conséquences sociales.
Les raisins de la colère…commencent à titrer les journaux américains…
Nécronomiquement votre
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Stagflation ou Stagdéflation : Préparez vos mouchoirs….
Etes-vous prêt à emprunter le toboggan mondial de la Très Grande Dépression ?
(AFP) - La Banque centrale européenne (BCE) s'est montrée jeudi plus inquiète concernant l'impact de la crise financière sur l'économie de la zone euro, s'ouvrant l'option de baisser ses taux directeurs dans les mois à venir si nécessaire.
En bref, après la Federal Reserve, la banque d’Angleterre, c’est à un Français gouvernant la BCE, Jean-Claude Trichet d’avoir le doigt sur le détonateur et de s’ouvrir la possibilité d’appuyer dessus, probablement en avril, quand les résultats du premier trimestre dans la zone euro confirmeront la dégradation de la croissance et des perspectives économiques.
Par ce simple geste de baisse des taux, il ne signifiera pas qu’il ne craint plus l’inflation, mais qu’il faut fluidifier un peu le crédit car désormais les banques ne prêtent même plus aux entreprises dans le cadres des LBO (rachat avec fort endettement) Le marché européen du LBO est presque revenu à son niveau de 2005. Les transactions de plus de 1 milliard d'euros ont quasiment disparu en Europe. ...
Dans cette gigantesque fuite en avant, lorsque Jean-Claude Trichet appuiera sur le bouton, l’histoire de la Très Grande Dépression (2008-2012) s’accélérera…
Car après la stagflation (stagnation et inflation) , nous allons entrer dans une période de Stagdéflation (stagnation et baisse des prix) avec une chute des prix de l’immobilier comme partout dans le monde (entre et 30 et 50 aux USA)
Entre 30 et 40 % ici, quand à l’Espagne, cela pourra atteindre 90 % dans certains endroits si les choses s’accélèrent encore…
Sans parler des flux migratoires car l’Espagne a absorbé à elle seule, les deux tiers de l’immigration africaine et a régularisé massivement pour faire face aux besoins dans la construction, secteur qui s’écroule désormais avec une surabondance de biens à vendre.
L’immobilier ayant été depuis 8 ans le moteur de la croissance mondiale.
Mais sans crédit plus personne ne peut acheter et les entreprises ne peuvent plus financer leur développement, c’est la raison pour laquelle, Monsieur Trichet sera contraint d’appuyer sur le détonateur.
Mais hélas pour lui, les crises du crédit ne se terminent pas par de l’ inflation puisque distribuer du crédit, c’est précisément distribuer de l’inflation…
Les crises du crédit finissent en déflation (baisse des prix)
La déflation, c’est par exemple de qu’a vécu le japon de 1991 à 2006 suite à l’explosion de la double immobilière et financière et être passé de l’euphorie à la dépression, les japonais angoissés par leur avenir se remirent à épargner (tenez-vous bien) à 0,3%
et cessèrent de consommer massivement ce qui plongea le pays dans la déflation…
et les fameux taux d’intérêt à Zéro %
(Zero Interest Rate Policy)
Bref, on te passe de l argent sans intérêt pour avoir le droit de continuer dans le marché…
Les petits malins de l’époque empruntant de l’argent au Japon à 0% pour le placer ailleurs (principalement aux USA à 4% voir beaucoup plus (Carry trade).
C’est maintenant que nous allons encore savoir si il y a encore un pilote dans l’avion mondial ou une multitude de pilotes avec des objectifs et des destinations différentes.
A nous de survivre dans ce contexte...
Nécronomiquement votre
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La récession traverse l'océan
Vous connaissiez l’histoire de Bonny and Clyde, maintenant vous allez connaître l' histoire de Northen Rock La banque britannique en difficulté, dont vont avez pu voir sur les chaîne de télé, les gigantesques queues de clients paniqués qui voulait retirer leur argent, sera désormais classée parmi les entreprises publiques, annonce l'Office national de la statistique, ce qui aura pour conséquence d'ajouter ses dettes à la dette nationale.
Cette décision était attendue après le renflouement de l'établissement par la Banque d'Angleterre, à hauteur de 25 milliards de livres sterling (33,3 milliards d'euros).
La Banque d'Angleterre, la banque centrale britannique sera elle aussi considérée désormais comme un établissement public, ce qui signifie que toute aide future à un établissement de crédit privé sera intégrée dans les comptes nationaux.
Sa décision, avec effet rétroactif au 9 octobre, devrait avoir pour conséquence de faire franchir à la dette nationale britannique le seuil de 40% du produit intérieur brut (PIB), un plafond sous lequel le gouvernement entendait jusqu'à présent la contenir.
Est-cela, le fameux modèle Anglo-saxon que gauche et droite voulait nous vendre? il y a encore très peu de temps...
C’est simple le modèle Anglo-saxon : quand ça réussit, ce sont les riches qui gagnent de l’argent, quand ça perd ce sont les pauvres qui paye une deuxième fois pour renflouer les riches qui les ont arnaqué.
Une fois en tant que consommateur, une fois en tant que contribuable...
On privatise les profits et on nationalise les pertes...