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sarkozy - Page 8

  • Participation ou soumission ?

    Heures supplémentaires, participation, intéressement ne sont en fait que des dispositifs visant à ne plus augmenter les salaires fixes donc à ne pas engendrer une spirale inflationniste supplémentaire prix/salaires.
    L'objectif étant de lié de plus en plus la rémunération aux résultats des entreprises quitte même dans les cas extrêmes à transformer les salariés en VRP, méthode qui a fait ses preuves notamment au Japon, où Toyota a pu se redresser dans le passé en "recyclant ses ouvriers en commerciaux chargés de vendre une voiture au moins dans leur entourage familial (comme dans les assurances ou l'on forme des commerciaux (payés à la commission dont on sait qu'il ne vendront qu'une police ou deux dans leurs familles mais qu'importe car on conserve après les clients à vie).
    La vie du salarié doit devenir celle de son entreprise et le salarié doit vivre
    en partageant les risques de son employeur.
    Ainsi en a décidé le marché.

    Il faut se faire à l'idée que désormais les bas salaires fixes, la suppression des avantages sociaux, s'affichent dans les cours de bourses internationaux et dans le taux de croissance des pays.

    Nécronomiquement votre

  • Jean-claude Trichet, David Ricardo et l’inflation.

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    David Ricardo

    La lecture du journal du dimanche et de l’éditorial de son rédac-chef Jacques
    Esperandieu (un nom de circonstance…) nous démontre que le message que je porte depuis plus d’un an dans ce blog, commence à poindre dans l’opinion publique.

    la planète tout entière est-elle au bord d'une catastrophe économique, financière, monétaire comme elle n'en avait pas connu depuis longtemps?
    Difficile désormais d'écarter cette sombre perspective. Surtout devant l'incapacité persistante des autorités compétentes à trouver des solutions
    durables pour faire face.
    Une (petite) lueur d'espoir dans cet océan de catastrophes?
    La France pourrait résister un peu mieux au choc grâce à une consommation des ménages soutenue. A condition que, comme prévu, la poussée inflationniste se calme au second semestre.


    Alors là, mon cher Jacques, vous portez véritablement bien votre nom…
    Car espérer est une chose, y croire en est une autre et je ne saurai trop vous conseiller de parfaire votre culture en relisant l’œuvre de David Ricardo (1772-1823), théoricien économiste autodidacte mais suffisamment praticien pour être retraité à 42 ans. auteur entre autres du remarquable ouvrage :
    Le cours élevé du lingot, preuve de la dépréciation des billets de la banque (1810)
    Dans le Bullion Report remis à la Chambre des communes en 1810, Ricardo dénonce l'émission excessive des billets de banque, source selon lui de l'inflation. Il préconise que l'émission de monnaie soit limitée par le stock d'or, afin d'en garantir la valeur.
    Pour remettre les choses et les siècles en perspectives, je ferai simplement remarquer la chose suivante :
    Avant la crise bancaire, la création monétaire mondiale progressait au rythme de 20 % par an. Un niveau INVRAISEMBLABLE, qui équivaut à une inflation de 12 à 13 %, compte tenu d’une croissance économique mondiale de 5 %.
    Hors depuis, La Fed et Bernanke aka Bernie la plante ont encore plus fait fonctionner la planche à billets pour sauver les potes de la Money power, banquiers et fond d’investissements.
    Créant ainsi potentiellement entre 15 et 18 % d’inflation.
    Pour l’instant, Jean-claude Trichet gouverneur de la banque centrale européenne a su résister à Sarkozy et à certains gouvernements européens qui le poussait à appuyer sur le bouton du détonateur de la baisse des taux, grâce notamment au soutien d’Angela Merkel.
    Ainsi, nous avons pu être protégé (mais oui...) de l'hyper-inflation pour ne connaître que l'inflation (et déjà ça gueule !!!)
    Les Américains ayant pris l’habitude depuis 60 ans de faire payer leur casserole au monde entier, ont déjà prévenu via Bernie la plante qu’ils continueraient, si besoin était, de baisser les taux, ce qui dans un futur très proche presque immédiat va contraindre Jean-Claude Trichet a appuyer à son tour sur le bouton du détonateur, car il ne pourra résister très longtemps à la pression des pays exportateurs de l’Europe pénalisé par la parité Euro/Dollar et à la Présidence européenne de Nicolas 1er.
    Si cela était (et cela sera) plus rien ne protégera l’Europe de l’hyper-inflation et celui que nous avons élu comme le Président du pouvoir d’achat, en sera authentiquement celui qui l’aura détruit.

    Allez, Jean-Claude, un petit effort, appuies sur le bouton…

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  • Achat compulsif et addiction au crédit

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    "Les ménages français sont aujourd’hui les moins endettés d'Europe. Or, une économie qui ne s'endette pas suffisamment, c'est une économie qui ne croit pas en l'avenir, qui doute de ses atouts, qui a peur du lendemain. C'est pour cette raison que je souhaite développer le crédit hypothécaire pour les ménages et que l'État intervienne pour garantir l'accès au crédit des personnes malades.
    Je propose que ceux qui ont des rémunérations modestes puissent garantir leur emprunt par la valeur de leur logement."

    Nicolas Sarkozy
    Interview revue Banque avril 2007

    il est curieux qu'au moment, où les USA sont en récession, que le Japon (deuxième économie du monde) y retourne,accompagné par l'Australie et l'Irlande, prouvant que la crise du crédit et le krach immobilier sont désormais sur tous les continents, aucun économiste ne rappelle à notre Président, les propos ci dessus qui démontrent à quel point sa vision économique était erronée (voir ma note du 18-11-2007).

    Ce qui se passe aujourd'hui avec la multiplication des saisies aux USA (+54% cette année) et au Royaume Uni, n'étant rien moins que la conséquence de ceci pour des pauvres gens qui ont utilisés ces procédés pour "lever de l'argent" sur la valeur de leur maison et qui ont tout perdu.

    Au delà de cet aspect, de récentes études de l'université de Stanford révèlent que 24 millions d'américains souffrent d'addiction à l'achat compulsif.
    En Angleterre, une étude réalisée par la société Mintel démontre qu'un britannique sur 4 reconnaît une dépendance à l'achat.
    Autrement dit, nous sommes devant un phénomène de l'ampleur d'une pandémie à ceci près que le dépendant n'est pas un malade mental mais un produit de l'industrie du marketing.

    En cela, l'addiction à l'achat n'est pas une pathologie à soigner mais une ambition économique à soutenir par le biais d'une autre addiction :
    l'addiction au crédit ainsi que le démontre le professeur Robert D Manning auteur de Credit card nation the consequences of America's addiction to credit
    qui apparait dans ce remarquable film de 2006 annonciateur de la catastrophe mondiale et que ceux qui parlent anglais peuvent encore se procurer à l'adresse suivante.

    http://www.indebtwetrust.com/
    Dans la dette nous croyons

    Bien que nous ne possédions pas d'études en France à ce jour sur ce phémonène, l'explosion du nombre de demandes à la commission de surendettement nous montre à quel point, il est facile de dépouiller les plus faibles d'entre nous.

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