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Stagflation ou Stagdéflation : Préparez vos mouchoirs….
Etes-vous prêt à emprunter le toboggan mondial de la Très Grande Dépression ?
(AFP) - La Banque centrale européenne (BCE) s'est montrée jeudi plus inquiète concernant l'impact de la crise financière sur l'économie de la zone euro, s'ouvrant l'option de baisser ses taux directeurs dans les mois à venir si nécessaire.
En bref, après la Federal Reserve, la banque d’Angleterre, c’est à un Français gouvernant la BCE, Jean-Claude Trichet d’avoir le doigt sur le détonateur et de s’ouvrir la possibilité d’appuyer dessus, probablement en avril, quand les résultats du premier trimestre dans la zone euro confirmeront la dégradation de la croissance et des perspectives économiques.
Par ce simple geste de baisse des taux, il ne signifiera pas qu’il ne craint plus l’inflation, mais qu’il faut fluidifier un peu le crédit car désormais les banques ne prêtent même plus aux entreprises dans le cadres des LBO (rachat avec fort endettement) Le marché européen du LBO est presque revenu à son niveau de 2005. Les transactions de plus de 1 milliard d'euros ont quasiment disparu en Europe. ...
Dans cette gigantesque fuite en avant, lorsque Jean-Claude Trichet appuiera sur le bouton, l’histoire de la Très Grande Dépression (2008-2012) s’accélérera…
Car après la stagflation (stagnation et inflation) , nous allons entrer dans une période de Stagdéflation (stagnation et baisse des prix) avec une chute des prix de l’immobilier comme partout dans le monde (entre et 30 et 50 aux USA)
Entre 30 et 40 % ici, quand à l’Espagne, cela pourra atteindre 90 % dans certains endroits si les choses s’accélèrent encore…
Sans parler des flux migratoires car l’Espagne a absorbé à elle seule, les deux tiers de l’immigration africaine et a régularisé massivement pour faire face aux besoins dans la construction, secteur qui s’écroule désormais avec une surabondance de biens à vendre.
L’immobilier ayant été depuis 8 ans le moteur de la croissance mondiale.
Mais sans crédit plus personne ne peut acheter et les entreprises ne peuvent plus financer leur développement, c’est la raison pour laquelle, Monsieur Trichet sera contraint d’appuyer sur le détonateur.
Mais hélas pour lui, les crises du crédit ne se terminent pas par de l’ inflation puisque distribuer du crédit, c’est précisément distribuer de l’inflation…
Les crises du crédit finissent en déflation (baisse des prix)
La déflation, c’est par exemple de qu’a vécu le japon de 1991 à 2006 suite à l’explosion de la double immobilière et financière et être passé de l’euphorie à la dépression, les japonais angoissés par leur avenir se remirent à épargner (tenez-vous bien) à 0,3%
et cessèrent de consommer massivement ce qui plongea le pays dans la déflation…
et les fameux taux d’intérêt à Zéro %
(Zero Interest Rate Policy)
Bref, on te passe de l argent sans intérêt pour avoir le droit de continuer dans le marché…
Les petits malins de l’époque empruntant de l’argent au Japon à 0% pour le placer ailleurs (principalement aux USA à 4% voir beaucoup plus (Carry trade).
C’est maintenant que nous allons encore savoir si il y a encore un pilote dans l’avion mondial ou une multitude de pilotes avec des objectifs et des destinations différentes.
A nous de survivre dans ce contexte...
Nécronomiquement votre
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La récession traverse l'océan
Vous connaissiez l’histoire de Bonny and Clyde, maintenant vous allez connaître l' histoire de Northen Rock La banque britannique en difficulté, dont vont avez pu voir sur les chaîne de télé, les gigantesques queues de clients paniqués qui voulait retirer leur argent, sera désormais classée parmi les entreprises publiques, annonce l'Office national de la statistique, ce qui aura pour conséquence d'ajouter ses dettes à la dette nationale.
Cette décision était attendue après le renflouement de l'établissement par la Banque d'Angleterre, à hauteur de 25 milliards de livres sterling (33,3 milliards d'euros).
La Banque d'Angleterre, la banque centrale britannique sera elle aussi considérée désormais comme un établissement public, ce qui signifie que toute aide future à un établissement de crédit privé sera intégrée dans les comptes nationaux.
Sa décision, avec effet rétroactif au 9 octobre, devrait avoir pour conséquence de faire franchir à la dette nationale britannique le seuil de 40% du produit intérieur brut (PIB), un plafond sous lequel le gouvernement entendait jusqu'à présent la contenir.
Est-cela, le fameux modèle Anglo-saxon que gauche et droite voulait nous vendre? il y a encore très peu de temps...
C’est simple le modèle Anglo-saxon : quand ça réussit, ce sont les riches qui gagnent de l’argent, quand ça perd ce sont les pauvres qui paye une deuxième fois pour renflouer les riches qui les ont arnaqué.
Une fois en tant que consommateur, une fois en tant que contribuable...
On privatise les profits et on nationalise les pertes...
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De l'euphorie à la dépression....
Phase 1 : Création de la bulle ou de l’illusion
Les riches et les institutionnels, ceux qui disposent de fonds propres ou de cash achètent (immobilier, action, or)
Phase 2 : Faire monter la mayonnaise
Dynamique de hausse : investisseurs et spéculateurs (classes moyennes) rejoignent les riches
Phase 3 : Mise en place opérationnelle de l’illusion
Crédit peu cher et distribution massive de crédit aux pauvres pour leur faire croire qu’ils peuvent s’enrichir
Phase 4 : L’euphorie
Les prix des actifs (immobilier,action) augmentent, tout le monde est dans la bulle (ou croit y être)
Phase 5 :La chute
Les riches vendent, ce qui stabilisent les prix en annonçant la fin de la bulle en communiquant progressivement des mauvaises nouvelles)
Les classes moyennes stressent…
Phase 6 : La dépression
Les pauvres qui se sont endettés au delà de toute raison prennent le bouillon (par exemple les blacks et les latinos aux USA)
C’est trop tard, la consommation des pauvres et des classes moyennes est contaminée
Le sentiment de s’enrichir sans produire disparaît …C’est la très grande dépression (2008-2012)
Nécronomiquement votre