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technorati - Page 14

  • Marketing de la peur

    Finalement, dans la dernière ligne droite, la candidate « de gauche » aura utilisé les mêmes ressorts que son adversaire; sans toutefois, en recueillir électoralement les fruits, faute d' avoir oublier les principes de base :

    La peur, qualifiée d’émotion négative, naît de la prise de conscience d’une menace qui met un individu en danger. Elle a pour fonction vitale d’avertir l’organisme et de le mobiliser pour la fuite, la défense et la protection. Utiliser les ressorts de la peur dans le cadre de campagnes marketing électorale est assez fréquent, notamment dans les pays anglo-saxons (Bowling for columbine).

    La relation existant entre la peur et la persuasion sociale a fait l’objet de nombreuses recherches empiriques en psychologie et en marketing social.

    Toutes les études démontrent qu’une communication qui provoque un niveau élevé de peur est plus efficace que celle qui en génère un faible.

    En période de stagnation, le marketing de la peur est basé sur le fait, que l'acte d'achat, devient comme une sorte de rituel d’exorcisme et "dépenser son cash : en profiter de son vivant, sans le stress d’avoir à assurer pour sa descendance »
    Pour certains « Shopping addicts », l’acte d’achat, en pareilles circonstances, est comparable à un orgasme…
    Le Marketing de la peur peut, dans certain cas, générer des relais de croissance durables.
    Ainsi en France, en 2007, d’après les chiffres de l’ANPE, deux secteurs dans notre économie morose sont en hyper-croissance depuis plusieurs années (+de 30% par an) :
    Le marché du recouvrement et le marché de la sécurité des biens et des personnes.
    Nous rapprochons-nous de la zénitude ?

  • Marques révolutionnaires ou Révolution des Marques...?

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    Les récentes émeutes de Gare du Nord donnent lieu à des commentaires où il s’agit de déterminer si nous sommes en présence d’une révolte sociale ou d’actes de délinquance.
    Ce fut encore le cas, dimanche, à l'émission Riposte de Serge Moati, où le représentant d'un syndicat de police nous indiqua que nous étions en présence de délinquants puisqu’il y avait eu pillage d’un magasin de chaussures.

    Petit rappel historique de la chaussure et des révoltes sociales chez les tribus :

    Teddy Boy et Rocker : Creepers et Santiag
    Punk et skinhead : Rangers et Doc Martens (initialement chaussures des ouvriers).

    Après la chute des idéologies , dans un monde bouleversé par la mondialisation, le consumérisme est soudain apparu triomphant.
    Reportons nous à l’excellente définition de Wikipedia :
    le consumérisme désigne l’épistémè associé à la société de consommation. Il s’agit d’une idéologie où la consommation de biens revêt une importance capitale. Il ne s’agit pas vraiment d’une idéologie au sens politique, clairement identifiée et s'opposant à d'autres (comme le communisme a pu l'être, par exemple), mais bien plutôt d’une idéologie économique, sans figure centrale et donc plus subtile ou insidieuse (selon que l'on est pour ou contre). Cette acception de consumérisme est largement rattachée à la notion de post-modernité.
    Le consumérisme est par métonymie appelé société de consommation et en tant que tel violemment critiqué depuis la fin du XXe siècle, que ce soit par les mouvements écologistes ou par les « anti-pubs.

    Le Hip Hop, et la révolution culturelle, qui en suivit, est le premier exemple d’une révolution consumériste orientée pouvoir des marques.
    Il n'avait jamais existé a ce jour de révolution culturelle et musicale aussi profitable pour les marques sans qu’elles aient pour la plupart, hors sponsoriser les leaders, à communiquer réellement avec ce segment.
    Les rappeurs sont la première génération d’artistes "post idéologies" à
    savoir moneytiser leur talent et leur image, car ils perçoivent la moneytisation comme la garantie de leur indépendance. Les marques vont donc accompagnées la révolution sans que personne n’y trouve à redire :

    Public Enemy Adidas
    Joey starr : Nike
    Passi : Reebok
    Dans ma France à moi, Diams définit la jeunesse comme suit :
    « elle vit à l’heure américaine KFC, MTV base, Foot Locker, MacDo »
    "Les marques sont omniprésentes dans notre culture..." remarque MC Solaar.
    Stomy Bugsy, Arsenik et Gyneco partage avec Sarkosy l’amour de Lacoste la marque au crocodile..
    Tout le monde se souvient de Joey Starr, invité du monde de Léa de Paul Amar sur France 2 qui avait refusé de se débarrasser de son bandeau Ellesse.
    le lendemain de l’émission, 50 000 bandeaux furent produits en urgence et la marque décolla dans les années qui suivirent....

    C’est toute la difficulté d'Olivier Besancenot (fonctionnaire révolutionnaire), hostile à la société de consommation, de porter un message dans des territoires de marques extrêmement fort comme le sont les banlieues.
    Sous cet angle, il est donc légitime que l’expression d’une révolte sociale se solde par un pillage de magasin de chaussures.
    En cela nous pouvons considérer que nous avons assisté à la Gare du nord à une émeute consumériste révolutionnaire.

  • Necronomy Power

    Les japonais, qui ont tout vécu économiquement en accéléré, ont compris depuis longtemps qu’il existait ce qu’on appelle « l’attitude pendant l’orage ».
    Quand on est pris sous une averse soudaine, on peut, soit courir le plus vite possible, soit s’élancer pour s’abriter sous le toits des maisons ou les devantures des commerces.
    De toute façon, on sera mouillé.
    Si on se préparait auparavant mentalement à l’idée d’être trempé, on serait en fin de compte peu contrarié à l’arrivée de la pluie.
    On peut appliquer ce principe avec profit dans toutes les situations.
    C’est pourquoi la Nécronomie est promise à un grand avenir.