Tout pouvoir qu'il soit politique économique ou culturel amène son dépositaire à une perte de conscience de soi.
Lorsqu'on est hors sol et en apesanteur, l'inaccessible est à portée de main.
Au nom de l'adaptation nécessaire aux lois du Marché et à l'esprit de responsabilité. Nuques et dos se courbent...Le sol n'est jamais loin pour qui se désire se soumettre à la dictature des évidences inculquées de force.
Il y a bien sûr des protestations, des manifestations avant la soumission orchestrée par un ou deux syndicat courroies de transmission du patronat.
L'analyse nécronomique d'un monde ou les choses manipulent les êtres n'est jamais qu'un hommage au travail et à la concurrence qui consacrent le triomphe de l'économie sur l'homme.
A Davos en hauteur, on parle d'E-learning, d'intelligence artificielle, d'automatisation et de robotisation, bref des fabuleux gains de productivité liés à la domination du travail mort et à l'absence d'humains. et ici bas de travailler plus longtemps.
Nous le voyons avec l'histoire des retraites, les controverses politiciennes ne sont désormais plus que des variétés d'assaisonnements. Le châtiment proposé est a peu près le même. Les idéologies blanchies à la Money ne proposent plus que des aménagements à la marge de la servitude. Tous se disputent la meilleure manière de promouvoir une valeur travail que le capital ne reconnaît plus pour les métiers ancestraux. Tout ce qui n'est pas lié à la transition écologique, au digital et maintenant à l'armement. Crevard à vie...