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évolution - Page 29

  • La fin de l'histoire et des haricots (heures supp)

     

     

    HISTOIRE.jpgIl y a plus de vingt ans, le philosophe économiste Francis Fukuyama annonçait la  fin de l'histoire.

    Une fin occasionnée par la chute des dictatures et l'effondrement du bloc communiste. La pensée démocrate libérale semblait avoir triomphé partout dans le monde.

    La terreur islamiste que nous vivons en ce moment, n'est elle pas que l'ultime  soubresaut du dernier adversaire idéologique d'un monde uniformisé en gouts et en couleurs ? Un monde qui va puiser son inéluctable avancée dans la force du changement au service du bien ëtre humain. Ou en tous cas, n'est ce pas ce que l'on essaye de nous vendre en ce moment sans nous demander notre avis. "Nous savons ce qui est bien pour vous".

     

    Dans le même temps, les petits génies de la silicon Valley nous promettent des nouveaux modèles d'organisation sociale et d'économique. Ces modèles peuvent ils être pensés par des gens dont l'unique vocation est de devenir milliardaire ?

    Avons nous traversé de telles périodes ?

    Dans un contexte de disruption, Faut il oublier le passé pour se projeter dans le futur ?

    Voici quelques unes des questions auxquelles nous allons essayer de vous répondre....

  • Etau Négatif

     

     

    jean pierre crepin,necronomiquement votreComment éradiquer un syndicat qui ne veut pas aller dans le sens du courant réformateur libéral comme les autres syndicats loués par le gouvernement ???

    C'est très simple, il suffit d'appliquer la technique dite de l'étau négatif qui met en scène les insiders et les outsiders.

    En gros, il s'agit d'expliquer que le trop de protection des salariés nuit à l'embauche des chômeurs.

    On oppose ainsi les insiders (les salariés qui travaillent) aux outsiders (les chômeurs qui cherchent un emploi.)

    D'en haut, le patronat peut critiquer un syndicat qui pourrait empêcher un employeur de choisir un salarié qui travaillerait pour moins et exigerait moins de sécurité ou d'assurances. Une sécurité dont on nous dit qu'elle bloquerait les  mécanismes correctifs du marché.

    D'en bas ceux qui ne bénéficient pas d'une forme particulière de protection comme être membre d'un syndicat (et pour cause si ils sont au chômage) peuvent en vouloir au syndicat de ne s'occuper que de leurs adhérents.

    Ainsi ceux qui ne bénéficient d'aucune protection comme l'appartenance à un syndicat vont-ils mettre en doute ce qui semblent être des bénéfices dont seuls les autres profitent et qui créent, plus irritant encore,des barrières à l'embauche.

     Ainsi grâce à cette subtile manœuvre le syndicat passe pour archaique et non réformiste et d’un coup de baguette magique lui incombe la responsabilité du manque d’embauche donc du chômage

     

    Il est ainsi pris en étau, on arguera pour achever de le discréditer qu'il est plus facile de dire NON que dire OUI et hop le tour est joué...c'est l'Etau négatif

    La vérité, c'est que comme les gouvernements et la banque centrale sont incapables par les politiques monétaires et budgétaires de s'en sortir par de l'inflation malgré les océans de liquidités qui on été deversés, il ne reste plus qu'à s'en sortir par la désinflation compétitive autrement la baisse des salaires.

    D'où la fameuse inversion des normes dont on entend tant parler ces derniers temps et qui revient à laisser tous pouvoirs à l'entreprise : la flexibilité et même le paiement des heures supplémentaires comme viennent de l'expérimenter nos amis routiers qui heureusement ont réagit.

    Souhaitons toutefois que les réactions ne soient pas uniquement sectorielles...

    Nécronomiquement votre

     

  • connerie réelle vengeance virtuelle

    JPCREPIN1.jpg

    J’étais là dans un bar et je regardais la télé. Pour une fois, ça ne parlait pas de Joey Starr et de Cyril Hanouna. On voyait un bateau couler avec à son bord des migrants : hommes, femmes, enfants…mais dans le bar tout le monde semblait s’en foutre plus ou moins. C’était devenu la routine en quelque sorte. Assis à une table à mes côtés, il y avait un type d’une quarantaine d’année en costard cravate qui lui aussi fixait l’écran. De temps à autre, il jetait un œil vers moi en me dévisageant. Il semblait porter un grand intérêt à mon tee shirt Jack Daniels. Au bout d’un moment, peut-être s’ennuyait-il, il engagea la conversation. »

    Je travaille à la commission européenne…et vous ? »

    J’étais étonné d’une approche aussi directe mais je luis lui répondis aussi directement :

    « J’écris des trucs sur l’économie : Nécronomie, Crise et mutation, La Grande Déconnexion… »

    « Ah c’est vous…Une fois je suis tombé par hasard sur votre blog, j’ai même fait un lien sur ma page Facebook."

    « Qu’est-ce que vous faites à la commission pour tous ces gens qui se noient…? » lui demandai je.

    Il me contempla en baillant avec une certaine hauteur. Un peu comme si j’appartenais à une espèce inferieure.

    « Vous comprenez, il faut avoir une vue globale… »

    C’était exactement ce que je faisais. J’avais une vue globale de cet eurocrate qui bouffait son entrecôte en regardant des migrants se noyer et en me prenant pour un con.

    Je pris la carafe d’eau et lui vidai sur la tête.

    « Ca fait ça de se noyer… »

    Deux jours après, j’ai reçu un mail.

    « Votre attitude désinvolte envers l’économie vous transforme un une personne intolérante et déprimante. Je me déconnecte de vous. Vous ne vous trouverez plus jamais dans mes liens. »