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NECRONOMIE - Page 376

  • Je ne veux pas vivre au musée

    Jadis, une ère de numérisation effrénée donna naissance à la variété de métiers que nous voyons aujourd’hui. Nous pouvons en fait observer encore quelques métiers hybrides tel le contrôleur de thermomètre connecté ou le Data yoyo à domicile.

    Cependant la plupart des hybrides ne survécurent pas et ceux qui survécurent effectivement érigèrent  d inflexibles défenses contre toute hybridation ultérieure ce qui les condamnaient de fait au chômage.

    Le musée des métiers disparus n’est pas exactement un musée, puisque la plupart des métiers se trouvent représentés par des personnes vivantes dans leurs lieux de travail d’autrefois. L’entrée est ouverte et gratuite à quiconque. Encore faut-il payer en se montrant capable d’endurer la souffrance qu’entraine le fait d’assister à l’extinction d’un métier et ce faisant, de le ranimer.

    Considérez certains des métiers disparus : Par exemple des employés du Pôle emploi remplacés depuis par un logiciel de Datamining. On retrouve en regardant derrière la vitrine cet employé d’autrefois qui se nourrissait de sandwich au jambon ou de panini saumon. Son regard exprimant par intermittence la compassion propre aux mammifères à sang chaud bien loin  du Big Data à sang froid.

    Combien il nous apparait démodé à ce jour depuis que les hommes verts de la COP 21 ont pris le pouvoir. Les hommes verts ont trouvé le moyen de se nourrir par photosynthèse. Les uns s’adaptent à l’eau et se nourrissent d’algues. D’autres se sustentent d’odeur qu’ils aspirent. Enfin d’autres encore se sustentent de couleurs et de lumières.

    Depuis que le tout numérique et la bulle verte ont triomphé, l’homme du passé non connecté vers le futur nous parait néandertalien.

  • La vie négative et l'étau négatif

    D’ici peu de temps, ce qui est mis en place pour les banques par les banquiers centraux le sera également pour les particuliers.

    Ainsi, nous pourrons tous bénéficier de taux négatifs. Autrement dit, nous serons rémunérés pour emprunter de l’argent. Avec cet argent, nous pourrons acheter des maisons le plus cher possible.

    Plus elles seront chères, plus nous emprunterons et plus nous serons rémunérés par les emprunts en taux négatifs.

    Comme ces maisons auront été acquises avec ces taux, leur valeur diminuera de jour en jour. Il faudra donc nous payer également pour habiter dedans car qui voudrait habiter dans une maison que l’on ne peut pas transmettre après sa mort ?

    Ce raisonnement s’appliquera également pour les voitures et tous les objets de consommation.

    Finalement, nous ne payerons plus que pour pouvoir travailler et nous devrons nous acquitter d’un salaire à notre employeur.

    Nous serons donc heureux uniquement que lorsque nous serons malheureux...

    L'Etau négatif nécronomique


     

  • Nécronomiquement votre le retour

    http://akasha-webradio.com/calbum/jean-pierre-crepin/