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NECRONOMIE - Page 582

  • Chateau de cartes underwater

    Suite à ma note précédente

    Rescap underwater :


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    Rescap, filiale de GMAC, le bras financier de General Motors qui en a cédé la majorité au fonds d'investissement Cerberus en 2006, est spécialisée dans le crédit hypothécaire. Au bord de la faillite, elle cherche 3,5 milliards de dollars auprès de GMAC.

    Rescap (Residential Capital, une filiale de GMAC), l'un des dix premiers organismes de prêt hypothécaire aux Etats-Unis, est au bord de la faillite, et cela fait très peur à General Motors, la maison-mère de GMAC, ainsi qu'au fonds d'investissement Cerberus. Ces derniers devront prendre en charge une partie de la dette en cas de défaut.

    Le constructeur automobile de Detroit, lui-même dans une passe difficile, avait annoncé qu'il ne se sentait plus responsable du sort de ResCap alors que ses bénéfices venaient d'être altérés par l'éclatement de la crise du crédit hypothécaire. GM a en effet vendu en 2006 la majorité (51%) du capital de cette filiale à Cerberus.

    General Motors cherche maintenant à sauver ResCap. Le plan de sauvetage dont le groupe discute avec Cerberus les contraindrait à rembourser une partie de l'enveloppe de 3,5 milliards de dollars jugée nécessaire en cas de faillite. Cet arrangement fait partie d'un plan financier pour fournir de la liquidité à la société pendant un an. Ce plan pourrait également donner lieu à des ventes de participations dans des créances hypothécaires titrisées et autres portefeuilles de titres adossés à des crédits, y compris en Europe.

    Source les echos

    Pour info, la perte de Rescap au premier trimestre est de 859 millions de dollars. autrement dit, même avec le prêt, Rescap is dead,
    Il ne s'agit donc que d'un ultime aménagement du calendrier des révélations destiné à faire tenir une sépulture d'entreprise pendant encore un an...
    Après l'immobilier, l'automobile, après l'automobile, les particuliers...Un vrai chateau de cartes...que nous allons payer car les américains ont exportés la dette de leurs pauvres dans le monde entier.
    Des génies du marketing...

  • Calendrier des révélations (suite)

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    Vous avez aimé les subprimes alors vous allez adorer les crédits autos (et bientôt les cartes de crédit)

    Dans une économie basée sur la mobilité ne pas réussir à vendre sa maison pose d’énormes problèmes.
    Et le fait de ne plus avoir de voiture en pose encore plus.
    Ainsi , les chiffres du mois d’avril aux USA nous apporte encore leur lot de nouvelles catastrophiques.
    25 % des crédits auto sont « underwater » pour reprendre l’expression à la mode du moment chez les nécronomistes .
    Autrement dit ces crédits ont été faits à des personnes insolvables et titrisées puis répandus à travers le monde exactement comme les subprimes.
    Ce qui ajoutée à l’inflation du pétrole va maintenant plonger les USA dans la plus grande récession du secteur automobile de tous les temps.

    Ne nous y trompons pas, avoir endetté à ce point les pauvres pour les faire rêver puis les dépouiller, n’est pas le fait du hasard mais bel et bien d’un vrai projet de société ou il fallait rendre la main d’œuvre docile.
    Nicolas qui aime bien exporter ses concepts devrait exporter sa fameuse politique de civilisation, seul moyen désormais de faire tenir tranquille les pauvres.

    Nécronomiquement votre

  • Comment concilier l’inconciliable ?

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    Il est finalement triste que les principes du marketing n’ai laissé à l’homme politique que l’ambition d’être acheté.
    Le marketing aurait aussi pu servir pour mesurer le bonheur de ces concitoyens.
    Ceux qui ne travaillent pas s’ennuient, ceux qui travaillent s’ennuient également.
    Tous parlent du travail comme une activité extérieure à eux-mêmes...
    Les gens commencent à un prendre conscience que l’entreprise est faite pour créer des richesses pas des emplois.
    Les salariés ne sont qu’une variable d’ajustement.
    Un mal encore nécessaire dans un monde ou le travail salarial est amené à disparaître.

    L’économie continue de prélever des taxes sur un travail qui nourrit de moins en moins le travailleur dont le monde financier souhaite, dans son délire autiste, se débarrasser pour se consacrer à la gestion d’un capital inerte.

    Il est difficile dans ces conditions de trouver d’autre vertu au travail que de permettre de consommer.

    Nécronomiquement votre