Voici le genre d'action que les Gilets jaunes et que nous tous pouvons mener.
L'exemple italien !
Le terme d’ « autoréduction » apparaît pour désigner le fait pour un groupe d’usagers ou de consommateurs de refuser de payer une partie ou la totalité du prix d’un produit ou d’un service. À Rome, les autoréductions d’électricité sont organisées par le Comité Politique de l’ENEL. D’après Vincenzo Miliucci, le comité de l’ENEL rassemblait en 1974 entre 200 et 300 personnes et était capable de mobiliser 4 000 ouvriers en cas de grève. L’autoréduction est théorisée comme un moyen pour les ouvriers de socialiser le rapport de forces conquis sur les lieux de travail (en l’étendant à l’extérieur de l’usine) et d’empêcher que les gains acquis en termes de hausse de salaires ne soient perdus dans l’inflation. Le mot d’ordre de l’autoréduction s’étend au-delà de la question des loyers à partir de 1969. Ce mot d’ordre d’autoréduction généralisée est d’abord popularisé par le PSIUP (Parti Socialiste Italien d’Unité Prolétarienne) , qui à Turin appelle à faire en sorte que l’insigne des ouvriers de la Fiat soit considéré comme une « carte de ravitaillement » .
Imaginez un peu, les consommateurs qui font le prix, c'est ça le vrai consommacteur pas celui que l'on voudrait nous vendre et qui fait son choix devant le linéaire !!!