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  • Même pendant le confinement des pensées le bizzness continue...

    terrorkonsum.pngÀ travers les médias, les événements viennent à nous, nous n'allons pas à eux : le monde extérieur s'approche de nous, dûment remodelé, une fois que nous nous sommes terrés au tréfonds de notre « chez soi » ; de ce fait, nous ne faisons plus partie de ce monde, nous le consommons, nous en consommons le fantôme, et, ne pouvant lui parler, nous devenons d'ineptes voyeurs. Le monde ne devenant important que sous sa forme reproduite, en tant qu'image socialement valorisée, la différence entre être et apparence, entre réalité et image disparaît, et la réalité doit s'adapter à l'image, la copier  Ce n'est que lorsque la porte s'est refermée derrière nous que l'extérieur devient visible ; ce n'est que lorsque nous sommes devenus des monades avec pour fenêtre les chaînes infos que l'univers se reflète en nous.

    Comment dans ce contexte est-il possible de vérifier le faux du vrai ?

    Distance et expérimentation sont abolis. On peut certes créer des liens, y compris sur Facebook ou par l'intermédiaire de Twitter, mais ces liens n’appartiendront pas en définitive à leurs membres, ils ne leur reviendront pas - ce qui rend possible, toute l’actualité économique le montre, leur exploitation capitaliste. Facebook, comme toute formation de lien, présuppose une expropriation ontologique (la mise hors de soi) ; et, ajouterons-nous, rend possible sa capture économique. C’est la raison pour laquelle ces sociétés sont autant valorisées. Le simple fait d’accepter de violer sa privée pour la rendre accessible aux marques et enseignes devrait suffira en soi pour générer un revenu mensuel à tous ceux qui participent à ces réseaux dit sociaux. Il suffit juste d’en répartir les dividendes et de donner des actions gratuites à ceux qui génèrent du trafic et en constituent le contenu éditorial. Auquel cas nous serions véritablement dans ce que Klaus Schwab le théoricien du Grand Reset appelle le « capitalisme des parties prenantes ». Bien évidemment ; ce fameux capitalisme des parties prenantes n’est qu’un fantasme puisque le capitalisme est par nature omnivore. Le jour où les adeptes des réseaux sociaux comprendront qu’ils sont des travailleurs à domiciles non rémunérés, alors peut être pourrons nous espérer ce fameux capitalisme des parties prenantes. Je préfère spéculer sur les décombres dans lesquels je suis habitué à me mouvoir comme vous.

    Nous vivons une période extraordinaire, ne l’oubliez pas, c’est la raison pour laquelle j’ai accepté de faire partie de la Présidence Plurielle du Gouv.fr. dont je suis le doyen. Evolution/Revolution

    https://legouv.fr/

    Necronomy Power….