Tout le monde semble attendre l'explosion sociale, alors que nous sommes en pleine implosion. je peux me tromper, mais j'ai l'impression qu'elle ne va pas exploser !! Les gens burn-outés et en post Covid, tentent plutôt de résister dans une résilience de la pauvreté et s'accrocher au moindre bon moments de plaisir et de partage que leur laisse la vie, pour se reconstituer ... Nous saurons bientôt, si nous sommes effectivement dans le moment !!!
Il semble juste, psycho-sociologiquement, en tous cas en France, que le travail ne soit plus cette fois plus la centralité des préoccupations, et qu'il ne soit vu que comme quelque chose devant alimenter la vie. travailler pour vivre, et non vivre pour travailler. De façon a entrer en adéquation potentiellement antagoniste avec un monde de valeur de travail mort ...
Docteur Benway
Dans les démocraties de Marché, on ne subsistait plus que par l'idée d'un paradis perdu qui n'avait jamais existé.
Nous y jouissions d’une liberté purement négative en attente de restrictions,d'austérité et de réformes dites structurelles donc qui font mal.
Cela nous projetait donc dans la conscience continuelle des raisons insuffisantes de notre propre existence de consommateur zombie ou de producteur délocalisé dans notre propre pays. Les décombres gagnaient du terrain.
Le tout baigné par les médias et les politiques qui avaient grande vision de ce qui ne s’est point passé et de ce qu'il aurait fallu faire pour éviter d'en arriver là.
Comme disait Coluche " la situation est catastrophique mais c'est encore rien comparé à ce que cela aurait été si cela avait été pire...."
Certes, les événements ne sont pas sans raisons : on peut toujours indiquer pourquoi tel ou tel événement se produit, ou pourquoi la vie prend telle ou telle forme. Toutefois chroniquer des événements qui ne se sont pas passés et qui aurait pu changer ce que l'on vit ne présente aucun intérêt. Laissons cela aux historiens ou au économistes qui ne savent finalement qu'expliquer après ce qui s'est passé avant. De même faire de l'écologisme une vision transcendantale, une cause supérieure à notre existence ne peut être satisfaisant.
La résignation s’exprime dans le sentiment d’une existence sans véritable raison d’être, au sens où les événements qui font la vie du pays et ses caractéristiques sont sans véritable raison d’être. Nous venons encore de le vivre avec les factures d’électricité. Cette augmentation est principalement liée à l'envolée des prix du gaz, qui n'entre que pour une part très faible dans les coûts du système électrique. Sans les marchés, il n'y aurait donc pas eu de crise sur la facture électrique. Comme je le soulignais dans Crise et Mutation la crainte des dieux a été remplacée par la crainte du Marché. Ainsi va la vie de l'homo economicus.
Comme vous tous, je suis et j'ai composé dans le système. J'ai seulement pris soin et ce blog en est la preuve de rester à la périphérie du cycle travail consommation mort et de choisir un entourage qui ne m'était pas imposé par ce cycle.
Nécronomiquement votre