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fin euro

  • Deal écossais, green de l’Empire – Golfeurs, douaniers et néo-vassaux

    thumbnail (1).jpgLa balle a roulé sur le green,
    Ursula attendait.
    Attente longue. Attente molle. En tailleur strict, satellite géopolitique,
    elle a regardé les oiseaux cramer dans le ciel digital du Brexit.

    Pendant ce temps : Trump swingue.
    Le club fend l’air comme un décret d’extraterritorialité.
    15% dans ta gueule.
    Pas sur la balle, sur l’Europe.

    Le deal a été signé entre deux putts en Écosse —
    UK zombifié, hors UE, décor de guerre économique.
    Un vieux manoir, des petits fours et du whisky noir.

    “L’UE cède à Trump”

    — dit El Pais, comme un rapport d’autopsie.
    L’Union a replié ses frontières dans un sac plastique Carrefour.
    Droits de douane comme menottes,
    Deal made in Golf Hell.

    Politico ricane :
    « Von der Leyen a poireauté pendant 18 trous. »
    Pendant ce temps : la démocratie attend au fond du bunker.

    Un contrat de soumission signé à l’ombre d’un drapeau troué,
    le drapeau européen réduit à un torchon de caddie.

    La guerre commerciale n’est pas une guerre :
    c’est une discipline olympique pour milliardaires séniles.
    La tactique ? La démission.
    La stratégie ? L’acceptation docile.
    L’avenir ? Une zone grise, entre la dette et le green fee.

    L’Europe n’est plus qu’une économie de club-house,
    où l’on vend sa souveraineté entre deux verres de Glenfiddich.

    Et le peuple ?
    Spectateur muet.
    Il regarde le match, paie les droits de douane,
    et applaudit quand on lui rend un centime.

    Fin du match. Trump gagne. L’Europe paie.
    Encore.

     

     

  • Au cœur des ténèbres d’une vie de Trumperie

    482310-Apocalypse-Now-Colonel-Kurtz-Marlon-Brando-movie.jpgTRUMP parlant de Powell le patron de la FED "c'est un homme politique qui n'est pas très intelligent. Mais il coûte une fortune au pays", a-t-il poursuivi, affirmant être "détesté" par Jerome Powell le patron de la FED. "Mais ce n'est pas grave. Vous savez, il devrait me détester. Je le traite de tous les noms pour qu'il fasse quelque chose", a-t-il continué, dans un style qui lui est propre."Nous n'avons pas d'inflation, nous n'avons que des succès. Et j'aimerais bien voir les taux d'intérêt baisser", a-t-il enfin assuré, prenant exemple sur l'Europe, le Canada ou le Royaume-Uni, qui ont tous baissé leurs taux, en partie car les droits de douane affaiblissent leur économie.

    La hiérarchie, c’est comme les étagères : plus c’est haut moins ça sert…

    Marcel la feignasse

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    Flash info sous la peau : Iran vs Israël, autre épisode dans la série interminable des jeux de guerre télévisés — mais le Marché ? Rien. Il ne cligne pas. Il suinte. Il ronronne. Il jouit. La peur connait pas…

    Non les zamis nécro. Le Marché bouffe les guerres au petit-déj, les pandémies en shot de vodka Beluga. Le Marché avale la crise, se masturbe avec la courbe des taux. C’est la loi du score, la loi du plus fort et Trump is god comme autrefois Eric Clapton le fut à la guitare.

    Pas de mémoire. Pas de morale. Seule existe la Mollahrisation du Marché et sa charia.

    Rien d’autre. Pas même l’Horreur — celle-là même que Marlon Brando chuchotait dans la jungle d’Apocalypse Now — non, ici c’est plus viscéral, plus structurel. C’est un besoin, un besoin purulent, branché directement sur la moelle des États : le marché a besoin de chaos contrôlé pour justifier ses dettes, ses perfusions, ses injections d’adrénaline monétaire.

    Regarde-les. Les shrapnels diplomatiques pleuvent avec la régularité d’un cycle menstruel globalisé. Guerre tribale 2.0 : streaming haute définition, missiles livrés avec code promo. Les différends ? Tu veux rire. Il ne s’agit plus de les résoudre, il s’agit de les produire. Nous l’avons vécu avec mes armes de destructions massive en Irak. Nous le revivons avec la menace nucléaire iranienne.

    Crise = dette = crédit = survie du système. Équation parfaite. Ne demande pas si c’est juste — c’est utile.

     L’inflation ? Jamais partie. Juste camouflée sous un algorithme trop bien payé. Et pendant que l’on accuse Téhéran, les banques centrales préparent l’opération à cœur ouvert, pour relancer l’hospice des marchés. Le marché ? Il sue l’excitation.
    La Guerre c’est du liquide.
    Volatilité, volatilité, il en faut pour que la Dette transpire,
    il en faut pour que les courbes montent.
    Le marché n’a pas besoin de paix.
    Le marché n’a pas besoin de vous.
    Le marché a besoin de nécro-récits,
    de choc, de sang, de dettes restructurées.

  • Fin de la mondialisation et dislocation de l'Europe

    Si vous me demandez et sans hésiter, nous allons assister au processus de désintégration de l’UE puisqu’il est d’ores et déjà clair qu’aucun gouvernement national ne voudra – à juste titre – risquer de perdre sa place dans la file d’attente de l’antichambre pour avoir une audience sur Pennsylvania Avenue au nom d’une position commune.fin euro,fin eurozone fin miondialisation,

    La proposition de Macron et de Pustula von der leyen prendrait au moins 3 ans pour être réalisée, compte tenu des divisions internes, des vetos croisés et de la volonté de trébucher entre alliés (autoproclamés).

    Alors, libérez tout le monde. Ordre dispersé. Il n’est donc pas surprenant que l’Allemagne, dirigée par un ancien dirigeant de BlackRock, ait tout fait toute seule. Dans l’urgence.

    L’UE est aujourd’hui sur le lit des soins intensifs. Débrancher.

    Nationalisme pour les pauvres, libéralisme pour les riches….