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hypercapitalisme

  • A propos d'Annecy

    hhh.jpgLes nécronomistes considèrent la psychopathologie des différentes folies meurtrières comme non plus la métaphore mais l'élément crucial des cycles économiques imposées sous l'égide du capitalisme globalisé. On comprendra aisément que la compréhension du Burn out sociétal et social est un préalable à la compréhension des événements que nous vivons.

    Dans toutes les démocraties de Marché, il faudrait investir dans des centres de santé mentale.

    Voici venir le temps des surgissements désordonnés burnoutés du capitalisme globalisé comme celui qui a buté Shinzo Abe au Japon pays du châtiment des neufs orifices où les salaires n'augmentent jamais.

     

     

     

     

  • Les Chronophages

     

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    Le terme de « chronophage » désigne ici aussi bien les objets de la chronophagie (appareils électroniques divers à écrans plats, publicité télévisuelle et sur Internet, économie dématérialisée), que ceux à qui leur commerce proLe terme de « chronophage » désigne ici aussi bien les objets de la chronophagie (appareils électroniques divers à écrans plats, publicité télévisuelle et sur Internet, économie dématérialisée), que ceux à qui leur commerce profite (notamment les grandes firmes de l’économie dite virtuelle). Le mode d’exploitation hypercapitalistique introduit un rapport renouvelé des individus à leur temps « disponible », le travail imaginaire de ces derniers venant s’ajouter à leur travail réel, sous l’espèce d’un temps de « loisir » revendiqué par eux et générateur de profits faramineux pour les chronophages. L’hyperrentabilité de ce capitalisme nouveau-genre s’établit dans une sphère presque entièrement dévolue à l’imaginaire, ou même à « l’imaginaire de l’imaginaire » ; il s’inscrit en outre sur le mode d’un échange fondamentalement irréciproque.
    Ainsi décrit, l’hypercapitalisme dévoile sa vacuité, le « rien » qui lui sert de fondement, et dont la présente crise mondiale fournit une illustration exemplaire. On comprend dès lors que la valorisation du capital, devenue purement imaginaire, indexée sur la seule anticipation de sa valeur à venir, n’ait cure de produire réellement quoi que ce soit. Quand l’imaginaire de l’imaginaire (et l’anticipation de sa valorisation future) conditionne la valeur boursière d’une société commerciale, il devient évident que les biens produits ne sont plus qu’un prétexte à toute valorisation, voire son simple déchet, de la même façon les emplois industriels qui en dépendent.:fite (notamment les grandes firmes de l’économie dite virtuelle). Le mode d’exploitation hypercapitalistique introduit un rapport renouvelé des individus à leur temps « disponible », le travail imaginaire de ces derniers venant s’ajouter à leur travail réel, sous l’espèce d’un temps de « loisir » revendiqué par eux et générateur de profits faramineux pour les chronophages. L’hyperrentabilité de ce capitalisme nouveau-genre s’établit dans une sphère presque entièrement dévolue à l’imaginaire, ou même à « l’imaginaire de l’imaginaire » ; il s’inscrit en outre sur le mode d’un échange fondamentalement irréciproque.

    Ainsi décrit, l’hypercapitalisme dévoile sa vacuité, le « rien » qui lui sert de fondement, et dont la présente crise mondiale fournit une illustration exemplaire. On comprend dès lors que la valorisation du capital, devenue purement imaginaire, indexée sur la seule anticipation de sa valeur à venir, n’ait cure de produire réellement quoi que ce soit. Quand l’imaginaire de l’imaginaire (et l’anticipation de sa valorisation future) conditionne la valeur boursière d’une société commerciale, il devient évident que les biens produits ne sont plus qu’un prétexte à toute valorisation, voire son simple déchet, de la même façon les emplois industriels qui en dépendent.

  • BEZOS baisé

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    Aujourd'hui chers amis, vous allez être étonnés car je vais analyser le divorce le plus cher du monde qui propulse Kathie Mackenzie Bezos au rang de femme la plus riche du monde.

    Kathie conserve 25% des actions qu'ils détenait ensemble. Soit 4% de l'ensemble des actions, ce qui représente 36 milliards de dollars.

    Kathie était une romancière peu féconde. Elle a mis dix ans à écrire son premier roman puis en a écrit un deuxième.

    Aucun des deux ne s'est vendu.

    Elle avait rencontré Jeff lorsqu'il était Vice président d'un fond spéculatif à New York et a épousé Jeff car cela lui laissait de la latitude pour écrire.

    Dix ans pour écrire un roman, on peut effectivement appeler cela de la latitude.

    Elle avait été séduite dit elle car le rire de Jeff ressemblait à celui d'un méchant de James Bond. Prémonitoire…

    Et maintenant petite digression..

    Enfant, la mère Lapipe, la plus vieille prostituée de la rue de Budapest à Paris  me ramenait souvent chez moi après l'école. Je l''écoutais religieusement car elle me disait des choses que je n'entendais nulle part ailleurs et certainement pas à l'école.

    On peut dire que la mère Lapipe était une vraie philosophe de rue (elle était surnommée ainsi parce qu'elle n'avait plus de dents).

    Un de ses dictons préférés était : " Si tu veux pas vendre ton cul, te plains pas d'être pauvre."

    Je ne devais comprendre que bien plus tard ce qu'elle voulait dire.

    Pour en revenir à Bezos, lui le grand hypercapitaliste et requin de la finance a transgressé une loi libérale en se mariant avec une femme qui n'avait aucun revenu.

    Comme le démontre Mickey Kaus dans son livre "The end of Equality", que se passe t-il si un avocat qui gagne par an 60 000 dollars épouse une collègue qui gagne le même montant ? Et si un employé à 20 000 dollars épouse une employée à 20 000 dollars par an. Alors la différence entre leurs revenus (entre les avocats et les employés) devient soudain la différence entre 120 000 et 40 000 dollars. C'est ce genre de choses qui s'est produit aux USA et se produit maintenant dans tout l'Occident. On se marie entre classe et la mariage n'est plus un moyen d'ascension sociale.

    Jeff Bezos était déjà peut être trop riche quand il était Vice Président de son fond pour trouver une femme avec le même niveau de revenu.

    Et puis, 25 années a subir Bezos si elle ne l'aimait pas vraiment, ça vaut peut -être 36 milliards.