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  • Le bitcoin dans la maison du pauvre : chronique d’un krach annoncé en passoire thermique

     

    bitcoin,crypto,bezos,venise,economie,fin,necronomiePersonne sur la plage ne se soucie du tsunami s’il regarde le ciel. Les pieds dans le sable, le regard vers les drones. Alors que Donald Trump rejoue Dr Folamour en vendant des t-shirts thermonucléaires au fond de son bunker doré, et que l’Europe, fidèle à son rôle de majorette sénile, répond “oui, oui, oui” à tout ce qui fait tic-tac, les États-Unis balancent une nouvelle grenade réglementaire dans le ventre mou du capitalisme immobilier.

    Le FHFA, bras armé du contrôle mental immobilier yankee, vient d’ordonner à Fannie Mae et Freddie Mac — les deux lupanars officiels de la dette titrisée frelatée — de reconnaître les cryptomonnaies comme des actifs lors de la souscription d’un prêt immobilier. Comprendre : le rêve américain s’achète désormais aussi en dogecoin.

    Avant ? Le pékin devait blanchir son butin numérique, le convertir en dollars, le laisser fermenter deux mois dans le formol bancaire, comme un foie malade, avant d’en faire un acompte sur une ruine thermique à crédit. Maintenant ? Il suffit d’avoir des tokens et d’y croire très fort. C’est beau la foi spéculative. Bien mieux que sur Cnews qui entrevoit un retour du catholiscisme.

    Officiellement, c’est une simplification administrative. En vrai ? Une mise en orbite d’une nouvelle ogive financière. Une réduction de friction, comme ils disent dans les PowerPoint où le mot “risque systémique” a disparu, remplacé par “opportunité”.

    Mais cette "opportunité", c’est une rave cryptique dans une poudrière déjà allumée. Une extension de la logique du tout collatéralisé, du tout jetable, où même les illusions ont leur prix d’entrée. L’immobilier devient ainsi le refuge des cryptoprolétaires, nouveaux damnés de la blockchain, prêts à hypothéquer leur futur sur une techno-religion minée à coups de GPU.

    Et quand viendra la note ? Quand les marchés saigneront à nouveau comme en 2008, version Web3 ? Il sera trop tard. Car les mêmes qui aujourd’hui applaudissent cette petite révolution douce viendront demain pleurer dans les bras des nouveaux despotes qu’ils auront eux-mêmes accouchés, avec force tweets et manifs de rue. Le vieux monde ne meurt jamais seul : il s’arrange pour nous emporter tous dans sa descente, avec la complicité joyeuse de ses enfants mutants qui fanstasment sur le mariage de  Bezos à Venise et des dieux de l'instant à qui l'on sera obligé d'offrir des cercueils de bronze pour qu'ils ne soient pas déterrés pour piquer leur ADN.

    Le bitcoin entre dans la maison. Pas par la porte. Par la cave. Relire mes notes : au fond de la cave, la trappe-nigaud...

  • BEZOS baisé

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    Aujourd'hui chers amis, vous allez être étonnés car je vais analyser le divorce le plus cher du monde qui propulse Kathie Mackenzie Bezos au rang de femme la plus riche du monde.

    Kathie conserve 25% des actions qu'ils détenait ensemble. Soit 4% de l'ensemble des actions, ce qui représente 36 milliards de dollars.

    Kathie était une romancière peu féconde. Elle a mis dix ans à écrire son premier roman puis en a écrit un deuxième.

    Aucun des deux ne s'est vendu.

    Elle avait rencontré Jeff lorsqu'il était Vice président d'un fond spéculatif à New York et a épousé Jeff car cela lui laissait de la latitude pour écrire.

    Dix ans pour écrire un roman, on peut effectivement appeler cela de la latitude.

    Elle avait été séduite dit elle car le rire de Jeff ressemblait à celui d'un méchant de James Bond. Prémonitoire…

    Et maintenant petite digression..

    Enfant, la mère Lapipe, la plus vieille prostituée de la rue de Budapest à Paris  me ramenait souvent chez moi après l'école. Je l''écoutais religieusement car elle me disait des choses que je n'entendais nulle part ailleurs et certainement pas à l'école.

    On peut dire que la mère Lapipe était une vraie philosophe de rue (elle était surnommée ainsi parce qu'elle n'avait plus de dents).

    Un de ses dictons préférés était : " Si tu veux pas vendre ton cul, te plains pas d'être pauvre."

    Je ne devais comprendre que bien plus tard ce qu'elle voulait dire.

    Pour en revenir à Bezos, lui le grand hypercapitaliste et requin de la finance a transgressé une loi libérale en se mariant avec une femme qui n'avait aucun revenu.

    Comme le démontre Mickey Kaus dans son livre "The end of Equality", que se passe t-il si un avocat qui gagne par an 60 000 dollars épouse une collègue qui gagne le même montant ? Et si un employé à 20 000 dollars épouse une employée à 20 000 dollars par an. Alors la différence entre leurs revenus (entre les avocats et les employés) devient soudain la différence entre 120 000 et 40 000 dollars. C'est ce genre de choses qui s'est produit aux USA et se produit maintenant dans tout l'Occident. On se marie entre classe et la mariage n'est plus un moyen d'ascension sociale.

    Jeff Bezos était déjà peut être trop riche quand il était Vice Président de son fond pour trouver une femme avec le même niveau de revenu.

    Et puis, 25 années a subir Bezos si elle ne l'aimait pas vraiment, ça vaut peut -être 36 milliards.