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planche à billets

  • Un bon vassal les rois de la planche

    5cf379ec066d2_455464b.jpgEmmanuel Macron est entré en mode Napoléon 2.0 et   Washington l’a béni une deuxième fois, après avoir réduit la taille de l’Allemagne post-Merkel avec un virage vert et des sanctions. Emmanuel Macron a ouvert sa porte via TOTAL Energie. Voir image ci dessous.

    Pas besoin de baisers sur le front. Mais avec une part de l’énergie du futur, tant pis pour l’ESG et les transitions ridicules et plus ou moins vertes, vouées à tomber dans l’oubli avec le propriétaire du Green New Deal et son agenda. Il est clair que la France va maintenant chercher un nouvel axe rhénan avec l’Allemagne. Elle est en effet confrontée à une crise industrielle sans précédent, précisément à cause des délais de transition suicidaires imposés par son compatriote à la tête de l’UE. Mais aujourd’hui, Napo Macro voit les premiers signes de reprise, par exemple un chiffre de production industrielle en plein essor pour le mois de mars. Vous me direz , on vient de loin. 

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    Maintenant, tout pourrait passer par la BCE, surtout après les chiffres de l'inflation américaine qui a déplacé le prix de la première baisse de taux de septembre à novembre.

    Macron Breton, Hagarde on est au top de la planche...Macron a compris que le taux d'emploi ne résoudra pas nos problèmes de croissance, trop de gens ne sont plus compétitifs ou sont burnoutés ou inemployables.

    Le réalisme spéculatif mène au châtiment des neufs orifices...

    La bulle verte, on s'en fout...comme de la fonte des glaces et pour continuer de surfer, il faut une planche ...l'économie de guerre sans guerre sert à cela.

     

     

     

  • Guerre sans guerre et petits désaccords entre amis concurrents

    Vous connaissiez le dicton nécronomique « taux négatifs pour l'apéritif, déclaration de guerre pour le dessert ».

    Dans ce cadre, il faut voir la guerre sans guerre comme une opportunité de faire à nouveau fonctionner la planche.

    La Banque européenne d’investissement de l’UE estime le coût de la reconstruction de l’Ukraine à environ 1 000 milliards d’euros, soit le montant du budget de l’UE pour la période 2021-2027 et 40 % de plus que son fonds de relance post-pandémie

    L'Allemagne est exsangue comme tous les États membres.La seule façon de payer pour l’Ukraine serait que l’UE émette une dette commune.

     

    Certes, les dirigeants de l’UE se sont mis d’accord sur une dette commune pendant la pandémie. Mais l’inflation était négative à l’époque et tous les membres de l’UE étaient confrontés à une implosion économique alors que les confinements tuaient la demande dans toute l’Europe. Une fois que la paix aura prévalu en Ukraine, ils devront accepter une dette encore plus commune pour financer la reconstruction de l’Ukraine à un moment où les taux d’intérêt ont quadruplé, où l’inflation est endémique et où les avantages économiques pour les membres de l’UE seront forcément extrêmement inégaux.

    L’Allemagne craint déjà que la France insiste sur l’émission permanente et assez régulière de dette commune, à laquelle la classe politique allemande résistera, et pas seulement parce que la Cour constitutionnelle allemande s’est déjà prononcée contre . La raison plus profonde est que l’union fiscale que la France semble favoriser obligerait les conglomérats allemands à abandonner une pratique qui est dans leur ADN : accumuler des actifs américains qu’ils achètent sur le dos des importantes exportations nettes vers l’Amérique rendues possibles par la stagnation des salaires allemands et le gaz naturel sous-évalué.

  • vieux fossile ou vampire faites votre choix ou shortez votre mère...

    Aujourd’hui, nous sommes au milieu d’une transition vers l’abandon du néolibéralisme, mais ce qui le remplacera est très incertain. Comme moi, vous entendez parler de démondialisation. D'ici peu devant l'absence de réponse, on célébrera la confiance en l'éternel capacité du Marché à ce renouveler en imaginant une croissance qui se soutient elle-même. En attendant ce moment souhaité et béni, nous irons de plans de sauvetages en plans de relance avec un peu plus de régulation. On nous fera miroiter que nous sortirons renforcé de cette mutation vers un monde meilleur qui nous permettra de retrouver le chemin de la croissance. Tout ceci sera bien sûr sans fondement et sans aucune crédibilité. Ce retour à la croissance se heurtera à l'objectivité valeur rendue inaccessible faute de capacité à payer. Alors viendra le temps, de la japanification, le fameux châtiment des neufs orifices ; la stagdéflation. Le Japon parlons-en : le Japon aurait tenté (et obtenu) le coup d’État fossile lors du G7 Dans le projet que Reuters dit avoir vu, en fait, il y avait une demande de Tokyo d’éliminer toute référence à l’objectif de 50% de véhicules zéro émission à poursuivre d’ici 2030

    Alors que le sommet des Big Seven était en cours, la Banque du Japon a officiellement franchi le Rubicon de 50% de dette publique: pour être exact, 50,4%. Une nationalisation économique de facto. Les investisseurs étrangers ont vendu quelque chose comme 4 800 milliards de yens d’obligations japonaises au cours de la seule semaine terminée le 17 juin, le plus haut niveau depuis 2001, les fonds spéculatifs reviennent parier sur le Big Japan Short, amassant des positions baissières contre les mouvements désespérés de la Banque du Japon. Comprenez-vous pourquoi cela vaut la peine d’être considéré comme un pollueur du monde, afin de sauvegarder chaque parcelle de productivité du secteur moteur de l’économie ? Cela signifie rester en vie... Tokyo avec ses cascades d'argent devient un précurseur d’un nouveau QE mondial. La planche à billet éternel, le rêve de tout vampires...